Un bilan pour rechercher une maladie en cause dans un risque de chute. L'examen du médecin comporte en particulier : un examen cardiovasculaire avec prise de tension artérielle ; un examen neurologique avec recherche d'un déficit moteur, de troubles de l'équilibre, de la sensibilité, de troubles cognitifs .
un bilan statique et dynamique qui évaluera : la marche, la posture et l'équilibre, un examen clinique à la recherche de pathologies sous-jacentes : ostéo-articulaire, cardiaque, neurologique…
L'échelle de Morse. L'échelle de Morse, par exemple, permet une évaluation spécifique du risque de chute. Elle est rapidement utilisable par le personnel soignant. Sa sensibilité est de 72 à 83 % et sa spécificité de 29 à 83 %.
Ainsi, en plus de l'examen clinique systématique, le médecin demandera ce qui lui semble nécessaire dans le cadre du bilan de cette chute : radiographies, prise de sang, électrocardiogramme, scanner cérébral…
L'installation d'un éclairage suffisant, de barres d'appui, de sanitaires ergonomiques, de dispositifs antidérapants, etc. La mise en place de la téléassistance avec détecteur de chute, qui permet d'alerter les secours même si la personne est inconsciente ou seule chez elle.
Les principales causes de chutes
L'individu (perte de force musculaire au niveau des membres inférieurs, prise de plus de trois médicaments, perte de vision, hypotension artérielle, etc.). L'environnement (escalier dangereux, armoires au-dessus de la cuisinière, tapis non-fixé, etc.).
Chaque année, les chutes entraînent quelque 12 000 décès en France. Les répercussions des chutes chez les personnes âgées peuvent être dramatiques : dépendance, fracture, décès, traumatisme psychologique… Pourtant, l'adoption de simples mesures de sécurité suffirait à diminuer ces accidents.
Un liquide clair s'écoule du nez, de la bouche ou des oreilles, ou du sang s'écoule des oreilles. Votre enfant vomit. Il n'arrive pas bouger son cou, vous sentez que sa nuque est raide. Il a un comportement anormal, il semble ralenti, perdu, somnolent ou au contraire plus agité que d'habitude.
Qu'est-ce qu'une chute ? Il existe trois types de chutes : la chute lourde, la chute molle et la chute syncopale. Dans le cas de la chute lourde, celle-ci survient suite à la perte d'équilibre et s'associe à un choc rapide contre le sol.
Il se définit par la peur de retomber ,entrainant une sidération des automatismes de la marche.
Les causes sont multifactorielles et comprennent un déclin fonctionnel lié à l'âge et à la maladie, à des risques environnementaux et à d'effets indésirables des médicaments. Évaluer le patient à la recherche de facteurs prédisposants et évaluer les risques au domicile.
En France, les chutes des personnes âgées entraînent chaque année plus de 100 000 hospitalisations et plus de 10 000 décès. Ces chutes ont des conséquences physiques, psychologiques, sociales et marquent une rupture dans la vie des individus et une perte d'autonomie.
Une chute fait appel à une fin soudaine, parfois brutale, qui doit surprendre le lecteur. L'exigence d'une chute c'est que, comme toute fin, elle doit paraître logique, crédible ; une fois la surprise passée, l'évidence doit s'imposer.
Les causes sont multiples : La chute de la tension artérielle ( hypotension orthostatique) lors du passage de la position couchée ou de la position assise à la position debout est due à des troubles du rythme cardiaque, des médicaments, une déshydratation ou une dénutrition, une anémie, etc.
Dans les cas les plus légers, il provoque des maux de tête, des étourdissements, lorsqu'il est grave, ce traumatisme peut entraîner une perte de connaissance voire des lésions cérébrales. D'après une nouvelle recherche, le sommeil aurait une influence sur les symptômes.
La surveillance de la victime est cependant recommandée. En cas de bosse sans gravité apparente, appliquer une poche de glace pendant une dizaine de minutes sur la zone touchée, puis une pommade si un bleu apparaît.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
Le risque n'est habituellement pas lié à la présence d'une éventuelle fracture du crâne, qui ne nécessite en principe pas de traitement particulier, mais à une possible atteinte du cerveau (la plupart du temps par ébranlement) à l'intérieur de la boîte crânienne.
Parmi les troubles connus de la commotion cérébrale, on distingue les maux de tête. Modérés à sévères, ils peuvent persister plusieurs semaines, voire plusieurs années après le choc, réduisant considérablement la qualité de vie de la victime.
Un environnement inadéquat à domicile
Un manque d'éclairage, des tapis non fixés, des fils électriques mal placés ou un plancher encombré sont tous des facteurs qui augmentent le risque de chuter.
Les chutes sont des accidents du travail très fréquents. En Europe, les chutes de hauteur constituent environ 500 000 accidents du travail par année, dont 40 000 entraînent une incapacité permanente et 1 000 sont mortels.