Qui peut poser le diagnostic de dyslexie ? L'orthophoniste, en 1ère intention fait passer un bilan (batterie de tests orthonormés) au patient et pose un diagnostic. Cette démarche repose sur la réalisation de tests adaptés à l'âge de l'enfant et d'un entretien approfondi avec l'enfant et ses parents.
Diagnostiquer la dyslexie au bon moment
Le bilan orthophonique permet de préciser les caractères de la dyslexie : La dyslexie phonologique entraîne une confusion des sons et une difficulté à les assembler pour former des mots. On observe aussi un problème de transcription des lettres en sons.
Comme évoqué précédemment, le bilan orthophonique est une excellent moyen pour savoir si on est dyslexique ou non. C'est l'orthophoniste qui s'occupe de ce bilan et a la capacité de détecter ou non une dyslexie.
L'orthophoniste (du grec ortho : "correct", et phonè : "voix") est un professionnel de santé qui prévient, repère et traite les troubles de la voix, de la parole et du langage écrit chez les enfants et les adultes.
Les dépistages peuvent être effectués par les parents, les médecins, les enseignants, les bibliothécaires et les éducateurs. La personne qui dépiste NE fournit PAS de diagnostic – il faut voir cette personne comme étant un moyen de signaler les problèmes afin que vous puissiez agir.
En général, la dyslexie ne peut pas être diagnostiquée avant que l'enfant commence à lire et à écrire. En fait, le diagnostic n'est habituellement pas posé avant la troisième année du primaire, même si certains signes peuvent mettre la puce à l'oreille au début de la scolarisation, voire durant la petite enfance.
Dès l'âge de 3 ans, certains signes permettent de penser qu'un enfant est susceptible de présenter des difficultés dans l'apprentissage de la lecture plus tard. Toutefois, la dyslexie ne peut pas être diagnostiquée avant que l'enfant commence à lire et à écrire.
La CAF a ainsi fixé à 140,53 euros par mois et par enfant l'allocation de base. Vous pouvez également bénéficier d'un complément dans certains cas spécifiques, si par exemple vous réduisez votre temps de travail pour aider votre enfant et si vous embauchez une tierce personne pour cela.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Plusieurs méthodes peuvent faciliter la lecture chez l'enfant dyslexique, comme la lecture à l'unisson, l'utilisation d'un cache et une mise en page facile à comprendre. Poser des questions à l'enfant dyslexique l'aide à comprendre ce qu'il lit. Le goût de la lecture peut aussi se développer chez l'enfant dyslexique.
Majoritairement, les troubles dyslexiques sont diagnostiqués durant l'enfance aux environs du CE1, et un suivi précoce offre d'excellents résultats pour poursuivre au mieux la scolarité. Cependant, il arrive que les symptômes soient mal ou non identifiés passant sous le radar des parents et du corps enseignants.
Plusieurs images par IRM montrent également que le cerveau des personnes dyslexiques ne fonctionne pas efficacement pendant la lecture. C'est pourquoi la lecture semble être un travail si lent et si difficile. La dyslexie est donc due à des différences dans les parties du cerveau qui traitent le langage.
Un bilan orthophonique permet de faire le diagnostic de dysorthographie. Celui-ci comprend un test de conscience phonologique et un test visuo-attentionnel. Ce bilan permet de faire le diagnostic du trouble dys mais aussi d'en évaluer la gravité.
Le cerveau dyslexique
L'une d'entre elles est la “boite aux lettres” du cerveau, située dans le cortex occipito-temporal de l'hémisphère gauche: à âge égal, celle-ci ne se développe pas normalement — c'est sans doute une conséquence du fait que les enfants n'apprennent pas à lire.
Expliquer la dyslexie à son enfant se résume à décrire ce qu'il se passe dans son cerveau par rapport à ce qu'il se passe dans celui des autres élèves de l'école, tout en mettant l'accent sur le fait qu'il ait les mêmes capacités intellectuelles.
Traditionnellement, les dyslexiques ont du mal à voir les lettres normalement : certains les lisent à l'envers, confondant aisément le « p » et le « q » tout aussi bien que le « d » et le « b ». D'autres différencient mal les lettres qui se ressemblent, comme le « o », le « e » et le « c ».
encourager la compréhension du texte pour favoriser l'accès au sens des mots ; travailler le vocabulaire afin de le retenir efficacement et progresser en lecture ; partager la lecture ensemble pour lui donner le plaisir de lire ; développer son goût pour la lecture afin de le motiver à lire quotidiennement.
deux types de dyslexies : - la dyslexie phonologique, qui entrave la mise en place initiale des stratégies alphabétiques et donc la capacité de lire et orthographier les non-mots ; - la dyslexie lexicale qui entrave la reconnaissance visuelle des formes logographiques impliquées dans la lecture des mots réguliers.
Les facteurs tels que la sévérité du trouble, le type de dyslexie, et le support offert par l'environnement familial et scolaire influencent le pronostic. Lorsque le degré de sévérité est faible, les difficultés des enfants dyslexiques/dysorthographiques peuvent s'atténuer et même disparaître avec le temps.
S'assurer du suivi de la rééducation
en respectant les rendez-vous médicaux (fixés par l'orthophoniste notamment), et en encourageant votre enfant à y participer activement et régulièrement ; en suivant les conseils de l'orthophoniste, pour favoriser des progrès rapides.
Depuis 27 ans le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin sait accueillir des élèves présentant des troubles spécifiques du langage (TSL) et propose un dispositif qui peut répondre à leurs difficultés. En effet, devant l'échec scolaire de ces enfants, une proposition sérieuse et professionnelle s'impose.
Agir avec bienveillance et compréhension
Par exemple, lorsque c'est possible, éviter de faire lire l'élève dyslexique à voix haute devant toute la classe. Il pourra s'exercer dans d'autres conditions moins stressantes pour lui, comme dans les temps d'aide personnalisée.
Il faut en parler avant tout, et essayer de comprendre ce que ressent ce petit dyslexique même s'il ne le montre pas forcément. Après, il s'agira de faire attention à nos remarques, à nos gestes ou à nos réactions face aux difficultés qu'il rencontre et à ses incapacités, pour ne pas le blesser encore plus.