Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
Présentation générale du texte : nom de l'auteur, titre de l'œuvre et date de parution, contexte (siècle, mouvement littéraire). Situer l'extrait / résumer brièvement l'intrigue : situer la place du passage dans l'œuvre. Préciser l'idée générale du passage à commenter, évoquer ce qui se passe juste avant cet extrait.
Présenter l'histoire en résumant le texte en 2 ou trois lignes. Situer le texte en racontant ce qu'il y a juste avant le texte et juste après en s'aidant du chapeau qu'il y a au-dessus du texte. Enoncer la problématique de façon brève et explicite. Annoncer le plan de façon clair et explicite.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
Rédiger la problématique
Pour faire émerger le problème, on part d'un constat, que l'on explique et auquel il faut donner un contexte. On pose la problématique (deux questions maximum). On propose d'y répondre en deux ou trois parties, qui correspondent aux principaux arguments ou hypothèses choisis.
Chaque grande partie est une thèse qui répond à la problématique de l'introduction. Cette thèse est appuyée par plusieurs arguments : ce sont tes deux ou trois sous-parties. Ces arguments sont eux-mêmes illustrés par des exemples précis : ce sont tes analyses et citations du texte.
Une conclusion comprend généralement : un retour sur la problématique énoncée en introduction ; une analyse des résultats mentionnés dans le développement et une réponse à la problématique en fonction de ceux-ci ; une perspective d'ouverture sur le sujet.
Le poète utilise le langage comme un outil pour fabriquer son poème. Il joue aussi sur les significations, les sonorités et les rythmes. L'approche le plus souvent suivie au niveau de l'étude d'un poème est celui que l'on appelle analytique.
N'utilisez le point d'interrogation qu'une seule fois dans l'intro. Si vous ne posez qu'une question, le correcteur supposera que c'est votre problématique. Si vous en posez plusieurs, votre discours sera confus. Vous pouvez aussi exprimer votre problématique en sans passer par une phrase interrogative.
Le sujet posé sert à présenter le sujet de manière précise. On peut formuler le sujet posé par une question ou une phrase qui contient le véritable sujet du texte.
Pour élaborer le plan définitif, la meilleure méthode est encore de lister les idées et documents, à l'aide de simples tirets (une feuille par grand thème). Il ne faut pas s'occuper encore d'organiser les éléments avec précision. Dans un premier temps, on se contente de recenser les matériaux.
La première méthode pour trouver une phrase d'accroche ne consiste donc pas à trouver un fait d'actualité mais à trouver une citation. Attention : il ne faut mettre dans votre phrase d'accroche une citation que si c'est pertinent, qui si ça s'y prête véritablement et que c'est en lien avec l'arrêt.
La conclusion d'un commentaire composé commence par « En conclusion, » ou « Pour conclure, ». Elle reprend les idées que vous avez développées dans votre commentaire, selon le plan que vous aviez annoncé et que vous avez effectivement respecté dans vos parties. C'est le « bilan ».
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d'une production écrite) : au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour ...
Une bonne conclusion se doit de récapituler ce qui a été dit et surtout dégagé durant tout le développement. Il faut y donner des réponses claires et synthétiques au problème posé : elle doit ainsi absolument répondre à la problématique posée dans l'introduction.