La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
Traitement de la phonophobie
La thérapie d'exposition et la thérapie cognitive-comportementale sont parmi les plus populaires. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des médicaments sur ordonnance pour aider à réduire l'anxiété et soulager le stress.
La phonophobie correspond une peur psychologique de certains sons. Son origine provient généralement d'un traumatisme sonore. L' hypersensibilité à un son affecte de nombreuses personnes dans leur quotidien.
En plus d'un suivi clinique, les personnes misophones peuvent adopter certains comportements au quotidien pour limiter la gêne : écouter de la musique pour se relaxer. Effectuer des exercices de respiration comme la cohérence cardiaque qui permet de moduler la fréquence cardiaque et ainsi limiter le stress.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
La prise en charge de la misophonie est psychothérapeutique. Comme pour les phobies, les thérapies cognitivo-comportementales sont recommandées. Une thérapie d'habituation des acouphènes peut également être mise en place. Les médicaments de type antidépresseurs et anxiolytiques ne semblent pas donner de résultats.
Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant. Lorsque la misophonie est associée à des acouphènes, une thérapie d'adaptation aux acouphènes peut également permettre de la soulager.
La misophonie se détecte lorsque les petits bruits environnements deviennent agaçants et irritants. Fréquemment, les sons gênants qui reviennent le plus chez les patients atteints de misophonie sont les bruits de bouche, nasaux, clavier ou encore les fourchettes qui grincent dans l'assiette.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité. La personne peut rapporter qu'elle « entend trop » les sons quotidiens.
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Ces bruits qui nous ont tous déjà agacés s'apparentent à une véritable torture pour les personnes atteintes de misophonie. Ce trouble neurologique se caractérise par une intolérance sévère aux bruits parasites comme les ronflements ou les clics d'une souris.
Les meilleurs déclencheurs sonores du misophone
Manger des sons (81% des personnes atteintes de misophonie) Respiration forte ou bruits de nez (64 % des personnes atteintes de misophonie) Bruits de doigts ou de mains (59 % des personnes atteintes de misophonie)
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Des sons peu harmoniques
En effet, l'être humain a besoin d'harmonie pour apprécier un son. Une mélodie ou un bruit du quotidien harmonique active certaines zones spécifiques du cerveau. Sans cela, le cerveau active son système d'alerte et rejette le son perçu.
Les bruits provoqués par la mastication, les reniflements ou les ronflements vous sont insupportables ? Vous souffrez peut-être de misophonie, un trouble qui toucherait 15 à 20 % de la population et qui peut profondément perturber la vie quotidienne.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
Idem pour la musique omniprésente dans les magasins", poursuit le spécialiste. Mais comme tous les excitants, il peut induire fatigue et stress, notamment parce que le fait de communiquer dans le bruit demande une charge cognitive plus élevée, et avoir des effets peuvent être plus délétères encore.
L'hyperacousie résulterait d'un dérèglement du schéma auditif neuronal suite à une lésion de l'oreille interne. Elle apparaît parfois après une exposition à un niveau sonore élevé. Cette pathologie se caractérise par un seuil de tolérance au bruit anormalement bas.
Les conséquences de l'hyperacousie sur le sujet atteint sont multiples. L'hyperacousie vient altérer la vie quotidienne : affectation de la vie sociale, repli sur soi, irritabilité, surprotection auditive, arrêt professionnel, …
Si vous souffrez d'hyperacousie, consultez un audiologiste sans tarder. Il évaluera premièrement votre audition, votre niveau d'inconfort face aux sons et vérifiera si votre système auditif peut être en cause.