Rappelez à votre enfant de vérifier s'il a mis dans son sac d'école tout ce qu'il faut pour faire ses devoirs (ex. : livres, cahiers) avant de quitter la classe en fin de journée. Aidez-le à s'organiser. Établissez avec lui une routine et un horaire régulier qui lui permettront d'avoir du temps pour faire ses devoirs.
Évitez les phrases négatives telles que « Si tu ne fais pas tes devoirs, tu ne réussiras pas ! » ou bien « Qu'est-ce que tu vas devenir ? ». Au contraire, valorisez-le, montrez- lui que vous croyez en ses capacités scolaires et que même s'il a des difficultés, il pourra les surmonter.
Encouragez-le à expliquer sa pensée. Petit à petit, invitez l'enfant à estimer lui-même le temps qu'il pense nécessaire pour faire tel exercice ou apprendre telle leçon et à se challenger lui-même pour y parvenir. Il pourra être alors maître du Time Timer. À lui de remporter le défi qu'il se sera lancé.
Essayez de partager au maximum avec lui ce qu'il vit en classe. Vous n'y comprenez rien ? Peu importe, demandez-lui ce qu'il apprend, ce qu'il comprend ou ne comprend pas. Soyez curieux de ce qu'il fait, ce sera plus efficace pour maintenir sa motivation que de commenter les notes du bulletin une fois par trimestre.
Les devoirs de 6ème peuvent être des exercices de maths, d'anglais ou de français. Cela peut aussi simplement consister à relire son cours ou bien lire un livre. En tant que nouveau collégien, il ne faut cependant pas se laisser aller en se disant que les professeurs sont indulgents.
- Donner une idée claire de l'objectif final ; donner des exemples et des modèles utiles. - Fixer des petits objectifs pour atteindre l'objectif final ; une série de petits résultats qui viennent vite est plus motivante qu'un gros résultat qui prend du temps : cela donne confiance. - Avoir les bonnes bases !
Vous pouvez essayer de hiérarchiser les solutions au problème, d'y aller petit à petit et de bien expliquer toutes les étapes à votre enfant. Par exemple, vous pouvez commencer par du soutien scolaire, puis un suivi psychologique, ou l'inverse.
Invitez votre enfant à se fixer des objectifs clairs et réalistes. Un objectif imprécis donne des résultats tout aussi imprécis, et un objectif irréaliste pourrait produire l'effet contraire, c'est-à-dire le démotiver. De plus, associez ses objectifs de vie à ce qu'il fait et apprend à l'école.
Il veut prendre le pouvoir
Si nous nous sentons défié et perdant il est probable que l'enfant ou l'adolescent cherche à prendre le pouvoir. C'est comme s'il disait « je refuse de me mettre au travail et tu ne pourras pas m'y obliger ». Et il est vrai que dans un tel cas il est difficile de le forcer.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
La circulaire du 29 décembre 1956 supprime les devoirs à la maison, précisant qu'« aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe ». Les devoirs écrits à la maison sont donc interdits !
Réviser régulièrement : Réviser régulièrement permet de mieux mémoriser l'information. Pour y parvenir, vous pouvez utiliser ces méthodes : La méthode Pomodoro : cette méthode consiste à travailler pendant 25 minutes et faire une pause de 5 minutes.
La méthode pomodoro suggère de travailler par intervalles de 25 minutes maximum. Cela permet à votre cerveau d'être pleinement engagé pendant 25 minutes et vous récompense par des pauses régulières de 5 minutes. De cette façon, vous ne vous sentez jamais surchargé.
Selon Ajuriaguerra, en 1974, dans le refus scolaire anxieux, « il s'agit d'enfants ou d'adolescents qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d'aller à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer ».
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
- Ignorez et évitez les confrontations avec l'élève. - Appréciez l'effort. - Évitez le favoritisme. - Réduisez les attentes et acceptez les petites améliorations.
Et chez certains enfants, ne pas comprendre les raisons d'une demande ou pourquoi on fait des devoirs, c'est suffisant pour affecter leur motivation. Pour aider un enfant à trouver un sens aux travaux scolaires, vous pouvez : Faire un lien entre la tâche à accomplir et le monde du travail. Répondre à ses questions.
Gardez un discours positif, constructif, en lui rappelant qu'il s'en est toujours bien sorti dans les situations similaires (colo, club de sport…). Quant au niveau, expliquez-lui que la sixième fait partie du « cycle d'adaptation » ayant pour objectif de consolider les acquis du primaire.