Les enfants avec autisme ne jouent pas comme les autres enfants. On ne peut toutefois pas parler de comportement typique de jeu propre à l'autisme. Certains d'entre eux n'ont aucune fantaisie ou imagination et d'autres, par contre, jouent un rôle (un prince, par exemple) dont ils ont du mal à se défaire.
L'autisme et les facultés de jeu
Imiter, comprendre instinctivement les règles d'un jeu sans qu'il nous soit expliqué, trouver sa place dans un groupe, assimiler les règles sociales, pouvoir faire preuve d'imagination… sont autant d'éléments qui peuvent mettre en difficulté une personne autiste.
Vous observerez sans doute le déplacement d'une main, un sourire, un regard ou un changement dans la forme de sa bouche qui vous indiquera qu'il est en train de communiquer avec vous! Imitez votre enfant. Plusieurs enfants autistes aiment se regarder dans le miroir, faire des mouvements et des expressions faciales.
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
Par ce fait, il pourrait avoir des difficultés à se concentrer et démontrer de l'anxiété. À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.
Des troubles des relations sociales : la personne autiste est souvent indifférente face à un individu, elle a du mal à établir un contact (visuel ou physique), à interpréter des émotions, à nouer des relations stables (amoureuses ou amicales), etc.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
Certains bébés ne cherchent aucun contact visuel alors que d'autres le font. Certains bébés n'aiment pas être touchés alors que d'autres adorent les câlins. Certains bébés ne tendent pas les mains pour être pris à bras.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.
Alors concrètement, que trouvent-ils dans l'univers du train qui les fascinent autant ? On peut lister un certains nombres d'hypothèses : le côté organisationnel : leur organisation systémique et cartographiée. Les trajets, les correspondances, les lieux, les accès, les quais…
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
"Chez les enfants atteints d'autisme, il y avait une redondance et une prépondérance des connectivités à courte distance donc des connectivités entre des zones adjacentes du cerveau au détriment de connexions à plus longues distances qui, elles, sont amoindries".
Pourquoi votre enfant tire-t-il les cheveux ? Est-ce un moyen d'attirer l'attention de quelqu'un ou d'exprimer sa colère ? Observez son comportement sur une période de temps et recherchez une cohérence afin de pouvoir aborder les raisons sous-jacentes qui le poussent à tirer les cheveux.
En cas de comportement agressif, vous devez adapter votre communication face à votre patient TSA. Dans tous les cas, restez toujours calme et évitez de hausser le ton quand vous vous adressez à lui. N'hésitez pas à utiliser des supports visuels pour communiquer.
À 3 ans : Vous n'arrivez pas à comprendre clairement ce que votre enfant vous dit. Il ne fait pas de phases courtes. Il n'arrive pas à suivre des instructions simples. Il montre peu d'intérêt envers ses jouets.
L'apprentissage de comportements adaptés
Se mettre en situation avec l'enfant en dehors des temps de crise, utiliser des scénarios sociaux et des supports visuels sont des outils intéressants pour cet apprentissage.
Le pronostic dépend du retard mental, de la présence d'une épilepsie associée, et de l'apparition du langage avant l'âge de 6 ans. Pendant la puberté, une aggravation peut apparaître pendant quelques années, avec un retour à l'état antérieur dans la plupart des cas.
L'observation des premiers troubles de l'autisme chez l'enfant intervient souvent avant ses 3 ans. Un dépistage précoce permet une meilleure prise en charge.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.