Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
La consommation énergétique du réseau mobile augmente avec le trafic. A l'inverse du filaire, l'impact carbone des connexions mobiles dépend fortement des usages. La 4G est émise via un réseau de plus de 46 400 antennes relais dont la consommation électrique dépend du trafic.
La raison est technique : les connexions en 4G sont des connexions sans fil qui passent par des fréquences. Elles circulent entre le smartphone et une antenne-relais qui est située à l'extérieur, à une distance relativement proche.
Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 heure.
Quels sont les impacts du numérique ? Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Le big numérique consomme 10% de l'électricité mondiale
Et ces emails sont stockés dans les data centers. Ces derniers, très gourmands en énergie, polluent 24 heures sur 24. Les serveurs de stockage en effet, ne s'arrêtent jamais dans la mesure où ils doivent préserver les données des clients.
Selon son étude publiée en 2015, un client Netflix aurait une empreinte carbone de seulement 300 g de CO2 / an et ajoute que ses infrastructures émettent 0,5 g de CO2 équivalent pour une heure de streaming. Et s'en amuse : "En moyenne la respiration humaine émet environ 40g par heure, près de 100 fois plus.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Les premières annonces d'extinction de la 4G LTE sont attendues après 2030, ce qui signifie que les entreprises peuvent investir en toute sécurité dans des solutions basées sur la 4G IoT aujourd'hui et dans un avenir prévisible.
Et cela a une influence sur la quantité de données qui transitent et donc sur la consommation d'énergie de l'application. Ainsi par minute : WhatsApp : 4MB. FaceTime : 3,2 MB.
La batterie est sollicitée plus intensément par une vitesse de transfert en 4G dix fois plus rapide qu'en 3G. Par contre, ce pic de consommation dure moins longtemps.
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Gérer efficacement sa boîte mail ( spams, e-mailing, pièces jointes) Nettoyer sa boîte mail régulièrement est une manière facile de réduire la pollution numérique, et c'est bon pour la planète. En effet, un Français reçoit en moyenne 39 mails par jour. Un mail avec une pièce jointe peut émettre 19g de CO2.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Pourquoi les data centers polluent ? La pollution des data centers provient essentiellement de leur besoin en électricité continu puisqu'ils fonctionnent 24h/24 et 7j/7 et des systèmes de refroidissement dont ils ont besoin.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
L'envoi d'un SMS passe par le réseau de téléphonie et non sur le Web avec ses énormes centres de données (data centers). Pour une simple requête sur votre moteur de recherche préféré ou un mail, c'est 7 grammes de CO2 émis… Au final, le numérique représente 4 % des émissions de CO2 mondiales.