Le traité de Versailles, le 28 juin 1919, indique ainsi que les Alsaciens-Mosellans sont réintégrés de plein droit dans la nationalité française , excepté les enfants de père allemand installé en Alsace après 1870.
L'affaire est souvent résumée en une phrase : l'Alsace est devenue française en 1648.
Au fil de la guerre franco-allemande de 1870-1871, dont la Prusse est la tête de file, l'opinion publique allemande souhaite un rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Allemagne avec des arguments historiques, ethniques et linguistiques (revendications d'appartenance à la germanité) alors que les gouvernants avancent des ...
« Les provinces d'Alsace et de Lorraine cédées par la France dans les limites fixées par le traité de paix du 10 mai 1871 sont à jamais réunies à l'Empire d'Allemagne. »
L'Alsace (prononciation : /al. zas/ ; en alsacien : 's Elsàss, en allemand : das Elsass) est une région historique et une collectivité territoriale de l'est de la France à la frontière avec l'Allemagne et la Suisse. Ses habitants sont appelés les Alsaciens.
Ils sont une part du peuple allemand, depuis l'acquisition progressive du territoire alsacien par la France. La dernière estimation de population de l'Alsace administrative est de 1 861 020 habitants en 2013, il faut tenir compte du fait que ce chiffre inclut les Alsaciens autochtones et les « Alsaciens d'adoption ».
Tout comme la Bretagne et la Corse, l'Alsace a décidé de ne pas franciser les noms de beaucoup de ses communes, influencés par la culture germanique dans la région. En effet, la germanisation de l'Alsace a commencé dès l'époque romaine, l'actuelle région ayant été inclue dans la province de Germanie supérieure.
Le 10 mai 1871 est signé à Francfort le traité qui rattache l'Alsace et la Lorraine à l'Empire allemand, et qui oblige la France à verser une très lourde indemnité de guerre. Cet événement, contemporain de la Commune, a marqué profondément et durablement la mémoire de la nation française.
Cette latinophilie les conduit à minimiser, voire à occulter, nos racines germaniques. En effet, les Alamans sont les ancêtres des Alsaciens.
L'origine de la langue alsacienne remonte au milieu du IVe siècle de notre ère lorsque les peuples germaniques commencent à envahir l'Alsace et y établissent successivement un royaume alaman puis franc. Leurs langues – l'alémanique et le francique – vont alors peu à peu s'imposer.
Le principe de séparation des églises et de l'Etat ne s'applique pas en Alsace et en Moselle. Cette exception, résultant de l'annexion de ces territoires par l'Allemagne entre 1870 et 1918, renforce le particularisme régional.
Les opérations sont déclenchées à partir des Vosges et de la Trouée de Belfort. Mulhouse est libérée le 21 novembre 1944 par le général Béthouart, et Strasbourg le 23 novembre par le général Leclerc à la tête de la 2e DB.
Il se peut que l'Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française.
Les Nazis veulent former le Grossdeutschland, à savoir regrouper tous les territoires de langue allemande ou considérés comme tels, donc les Sudètes, l'Autriche, le Luxembourg, la Prusse-Occidentale et bien sûr l'Alsace-Moselle. L'annexion se fait de facto et non de jure, donc au mépris du droit international.
Fondement juridique. Ce régime spécifique à l'Alsace-Moselle reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite et permet à l'État de salarier les ministres de ces cultes. À son entrée en vigueur en 1802, il reconnaissait égales les trois confessions et les religions présentes.
Les départements d'Alsace-Moselle furent annexés au Reich allemand en 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale, mais séparément, avant d'être réintégrés à la France à la Libération.
1 – « Tu es alsacien ? Tu parles Allemand alors ?! » Soit le cliché par excellence qui énerve un alsacien par dessus tout. La proximité avec la frontière Allemande et une histoire parfois commune, forge dans l'esprit de la plupart des français et étrangers un amalgame entre Alsace et Allemagne.
l'activité brassicole : les quatre grandes brasseries alsaciennes assurent la production de 60 % du volume national de bière (soit près de 11 millions d'hectolitres) et emploient 1 400 salariés pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.
Vous savez peut-être aussi pourquoi les Lorrains ont de grandes oreilles ? Eh bien c'est parce que, lorsqu'ils sont enfants, leurs mères les soulèvent tous les jours par les oreilles en leur disant : « regarde au-dessus des Vosges comme c'est beau l'Alsace ! »
Le retour à la France. Fin novembre 1918, les troupes françaises sont donc accueillies en Alsace-Lorraine avec liesse : maisons pavoisées, arcs de triomphe dressés à l'entrée des villages et vivats de la foule enthousiaste.
Strasbourg: Parler alsacien, c'est «moderne et un atout pour la jeunesse» Les grandes collectivités alsaciennes, le rectorat et l'Olca ont signé trois conventions pour renforcer sa politique linguistique régionale…
En 1648, par le traité de Westphalie, l'Alsace devient française, à l'exception de Strasbourg et de Mulhouse. Isolée, la ville ne tarde pas à passer côté français. C'est fait en 1681.
En allemand, heim veut dire le hameau, le village, le foyer. On retrouve également une centaine de communes en -willer dans la région, l'équivalent de ville en allemand. Ces toponymes datent de l'époque du grand défrichement des forêts gauloises par les peuples germaniques au Ve siècle.
Le dialecte alsacien est une langue germanique. Il comporte une multitude de variantes du sud au nord de l'Alsace.