Lorsqu'une information arrive à un neurone, des protéines sont produites et permettent de créer un réseau spécifique de neurones associé au souvenir. C'est ce que l'on appelle la “plasticité synaptique” (les synapses étant les points de contact entre les neurones).
Toute nouvelle information apprise est d'abord stockée dans l'hippocampe, une région centrale du cerveau, plaque tournante de la mémorisation, qui communique avec diverses zones corticales où seront ensuite envoyés les souvenirs à très long terme.
Étudier à plusieurs stimule l'apprentissage
Le cerveau est stimulé quand nous interagissons avec les autres et la motivation augmente. Un élève motivé est un élève attentif, qui sera alors plus enclin à des processus d'apprentissage efficaces et se souviendra plus longtemps de ce qu'il aura appris.
La mémoire est la fonction qui nous permet d'intégrer, conserver et restituer des informations pour interagir avec notre environnement. Elle rassemble les savoir-faire, les connaissances, les souvenirs. Elle est indispensable à la réflexion et à la projection de chacun dans le futur.
L'hippocampe
Il dessert de nombreuses voies de signalisation vers d'autres zones du cerveau, les souvenirs sont ainsi conservés dans le cortex (lobe pariétal et temporal).
La mémorisation est le résultat d'un processus biochimique dans lequel les neurones jouent un rôle essentiel. Lorsqu'une information arrive à un neurone, des protéines sont produites et permettent de créer un réseau spécifique de neurones associé au souvenir.
Elle est favorisée par la motivation, contrariée par le stress. Les informations associées à des souvenirs positifs font l'objet d'un traitement et d'une assimilation optimisés. À l'inverse, les informations associées à des souvenirs pénibles risquent d'être bloquées lors du passage dans le cortex.
Émotions et stress semblent donc être deux entités distinctes puisqu'ils présentent un impact différent sur la mémoire: les émotions optimiseraient le rappel d'un événement traumatisant, alors que le stress nuirait à l'apprentissage de toute information lors d'une situation perturbatrice.
Fatigue, stress chronique, anxiété, troubles de concentration, de mémoire et de sommeil, problèmes de cœur et épuisement sont des maux qui nous guettent alors, et qui peuvent sérieusement entraver notre désir de rester actif et de nous sentir bien le plus longtemps possible.
Non ! C'est une légende.
Cette affirmation est une idée reçue qui repose sur une trop grande simplification du fonctionnement du cerveau. Tout le monde utilise bien la totalité de son cerveau pour marcher, parler, penser… Le cerveau consomme même 20 % de l'énergie produite par le corps d'un adulte.
LE CERVEAU, UN EXPERT EN COMMUNICATION
Les neurones communiquent entre eux par signaux électriques, appelés influx nerveux (ou potentiels d'action). Chaque neurone est constitué d'un corps cellulaire, de prolongements appelés dendrites et axones.
Une fois l'information perçue par le cerveau, un réseau de connexions neuronales se construit au sein des régions cérébrales responsables de son stockage. Puis, à force d'être sollicitée, celle-ci s'ancre de façon durable dans notre mémoire sémantique.
La mémoire à long terme, elle, est considérée comme quasi infinie dans la mesure où elle comprend toutes les connaissances, tous les événements de vie contextualisés. Il y a plusieurs types de mémoires.
La perte de mémoire peut être un symptôme de dysfonctionnement cérébral. Il s'agit de l'une des raisons les plus fréquentes de consultation médicale des personnes, particulièrement des personnes âgées. Les membres de la famille remarquent et signalent parfois la perte de mémoire.
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.
Si nos émotions sont sollicitées, notre attention est captée, ce qui permet à notre cerveau de mémoriser cet instant. Ainsi, ce sont aussi les émotions qui articulent l'inscription d'un souvenir dans la mémoire et qui le consolident plus ou moins durablement.
Il s'agit plutôt d'un signal d'alarme du cerveau, indiquant que son équilibre a été malmené et doit être retrouvé le plus rapidement possible. Le déclencheur peut être un manque de nutriments, mais aussi certaines conditions de vie qui ne sont pas bonnes pour le corps et l'esprit.
Oui, car lire plus vite ne signifie pas retenir moins bien. Des tests ont montré qu'un individu entraîné assimile 80% des thèmes abordés, contre 60% pour un lecteur ordinaire. L'explication est simple : la lecture rapide impose une attitude active. Il faut être concentré, ce qui, à l'arrivée, aide à mieux mémoriser.
FAIRE RÉGULIÈREMENT DE L'EXERCICE
De nombreux scientifiques pensent que faire de l'exercice régulièrement peut aider à stimuler la libération du facteur neurotrophique dérivé du cerveau, qui aide à animer les circuits de mémoire pour améliorer leur fonctionnement.
Il fait partie de ces très rares individus dotés d'hyperthymésie (ou hypermnésie autobiographique). En anglais, on appelle HSAM (Highly superior autobiographical memory) ces personnes ayant des capacités hautement supérieures à la moyenne en termes de mémoire autobiographique.
MÉMORIEUX : Définition de MÉMORIEUX.