Mieux, les scientifiques du King's College à Londres et de l'université de Lund (Suède) ont probablement identifié un récepteur majeur de la substance situé sur les fibres nerveuses de la douleur.
Comment le paracétamol « sait-il » où nous avons mal ? Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce médicament ne cible pas la douleur. Il agit directement sur le système nerveux central.
Tout ce qu'on sait c'est qu'il agit sur le système nerveux central. Il agirait en inhibant la production de substances, les prostaglandines, impliquées dans les processus de la douleur et de la fièvre.
Les antidouleurs sur ordonnance
Ces molécules agissent non pas à la source de la douleur, mais interceptent l'information nerveuse avant ou lorsqu'elle arrive au cerveau. Si le système nerveux ne reçoit pas d'information, la douleur n'est pas ressentie.
Un mécanisme d'action sérotoninergique central est suspecté depuis quelque temps. Le paracétamol potentialiserait l'effet des neurones sérotoninergiques descendants de la moelle épinière exerçant un contrôle inhibiteur sur les voies de la douleur.
Le système central du cerveau peut commander un accroissement de la circulation sanguine dans les vaisseaux afin de provoquer de la transpiration et une perte de chaleur corporelle.
L'utilisation du paracétamol
Son mécanisme d'action dans la douleur et la fièvre est encore mal connu. Il agit pendant environ 4 heures, en une vingtaine de minutes après sa prise. Il est sûr et efficace dans les conditions normales d'utilisation et il peut être pris par les enfants.
L'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis.
Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.
Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, et sur conseil de votre médecin, la dose totale peut être augmentée jusqu'à 4 g par jour, soit 8 comprimés par jour.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.
En cas de température très élevée (comme une température supérieure à 39,5° C) qui ne baisse pas malgré l'administration de paracé- tamol, votre médecin pourra prescrire à votre enfant un médicament à base d'ibuprofène administré deux heures après le paracétamol.
Le paracétamol, traitement de référence des lombalgies, ne serait pas plus efficace qu'un placebo, selon une étude parue dans le prestigieux Lancet ce 24 juillet.
Le tramadol est un analgésique opioïde synthétique vendu au Canada depuis 2005. Il est réglementé en vertu de la Loi sur les aliments et drogues et n'est disponible que sur ordonnance.
En attendant la fin de la pénurie, il est possible de remplacer le Doliprane par d'autres médicaments. Le Dafalgan ou l'Efferalgan, fabriqués par UPSA, peuvent faire l'affaire. Ce sont deux antalgiques contenant uniquement du paracétamol.
Le froid provoque localement, dans la zone où il est appliqué, une constriction des vaisseaux sanguins. Cette action physiologique atténue la formation d'œdèmes et d'hématomes. Le froid atténue les phénomènes responsables de l'inflammation et de la douleur.
Si vous avez une maladie des reins, du foie, vous souffrez d'alcoolisme chronique, vous pesez moins de 50 kg : consultez un professionnel de santé avant de prendre du paracétamol. Si vous êtes enceinte : en règle générale, la prise de médicament doit être évitée pendant cette période.
Les feuilles du cassis renferment des antioxydants appelés "flavonoïdes". Ce sont des anti-inflammatoires naturels puissants. "Le cassis est un super-aliment qui est capable de soulager les rhumatismes, comme l'arthrite et l'arthrose", indique Philippe Chavanne.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
DOLIPRANE est un antalgique (calme la douleur) et un antipyrétique (fait baisser la fièvre). La substance active de ce médicament est le paracétamol. Il est utilisé pour traiter la douleur et/ou la fièvre, par exemple en cas de maux de tête, d'état grippal, de douleurs dentaires, de courbatures, de règles douloureuses.
Et donc pour le cas du paracétamol, il agit contre les douleurs modérées à légères et aussi sur la fièvre. Contrairement à ce que beaucoup croient, le paracétamol n'agit pas sur la fatigue, ce sont des vertus qui lui sont faussement attribuées.
La posologie usuelle est de 1 ou 2 comprimés à 500 mg par prise (selon l'intensité de la douleur), à renouveler en cas de besoin au bout de 4 heures minimum. Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 6 comprimés par jour.