Afin de corriger les défaillances du marché et retrouver une allocation optimale des ressources, l'État intervient, par la réglementation, la taxation, ou les contrôles. Il peut aussi produire directement certains biens.
L'État intervient de deux façons pour garantir les conditions de fonctionnement des marchés. D'une part, il met en place un cadre institutionnel qui régule la concurrence. D'autre part, il intervient pour corriger les inefficacités du marché.
Les pouvoirs publics peuvent pallier cette défaillance du marché en contraignant les agents économiques à contribuer au financement des biens collectifs non-excluables via les prélèvements obligatoires.
Pour réguler l'activité économique, l'État dispose de la politique économique, qui s'appuie à la fois sur des instruments de connaissance (comptabilité nationale, INSEE) et sur des instruments d'intervention, parmi lesquels on peut citer l'action sur les prélèvements obligatoires (ex. : la baisse de l'impôt), les ...
La présence d'externalités, la question des biens communs et des biens publics et la situation d'asymétrie de l'information sont trois cas qui peuvent illustrer ces défaillances du marché. L'action des pouvoirs publics est alors nécessaire pour corriger ces défaillances.
Je fais le point Face aux défaillances du marché, les pouvoirs publics interviennent en mettant en place des lois visant à encadrer certaines activités, ou à instaurer des incitations (taxes, subventions, etc.) pour modifier les comportements des agents économiques.
La solution à ce problème consiste à confier la production de ces biens à l'agent économique en mesure de le faire, c'est-à-dire l'État (éclairage public, activité de maintien de l'ordre, de défense nationale). Dès lors, la production n'est pas financée par les utilisateurs mais par la collectivité nationale.
Les principales raisons qui justifient l'intervention de l'État peuvent être schématiquement regroupées en quatre catégories : favoriser l'émergence des marchés, pallier les défaillances du marché, corriger la rationalité limitée des agents économiques et réduire les inégalités.
L'État est le régulateur qui oriente les marchés en posant des règles (comme des lois par exemple) qui contribuent ainsi à instaurer un climat de confiance et en créant des institutions pour contrôler leur bonne application. Afin de protéger les consommateurs, l'État intervient pour rétablir un minimum de transparence.
Et une fonction de régulation : l'État stabilisateur règle l'activité économique, corrige les déséquilibres comme l'inflation, le chômage, le déficit du commerce extérieur, et la baisse de la croissance. Il pallie les défaillances du marché.
Elles constituent une défaillance du marché, car les agents économiques ne sont pas incités à prendre en compte les conséquences de leurs activités sur le bien-être des autres agents économiques.
Pour lutter contre les externalités, le gouvernement va devoir intervenir avec la mise en place de politiques publiques. L'objectif est de modifier le comportement des individus et des entreprises afin que les externalités négatives diminuent et que les positives augmentent.
Les différents moyens de relance sont :
la relance budgétaire par l'augmentation des dépenses de l'Etat ou la baisse des impôts afin d'augmenter les revenus disponibles des ménages. la relance par la réglementation qui vise à accroître les revenus des bas salaires (ex: augmentation du salaire minimum).
Fonction d'allocation : État prend en charge l'éducation, la défense... au titre de l'intérêt général et des services collectifs, corrige les défaillances du marché. Fonction de redistribution : Prélèvement via les impôts aux plus riches pour redistribuée aux plus modestes afin de réduire les écarts entres les ménages.
Dans une telle économie, l'État a cependant un rôle à jouer : il assure les fonctions régaliennes et fixe le cadre légal dans lequel s'effectue la concurrence. Le rôle de l'État dans la vie économique varie selon les pays.
Un des moyens privilégiés d'assurer la concurrence est de dissoudre les monopoles et de procéder à des privatisations massives. Depuis les privatisations des années 1980 qui passaient alors pour audacieuses, on s'est habitué à voir disparaître les monopoles publics.
Les trois fonctions de l'État (aussi appelé fonctions musgraviennes) est une théorie de la science économique selon laquelle l'État, lorsqu'il est un État-providence, dispose de trois fonctions : régulation, allocation, et redistribution. Cette théorie porte le nom de Richard Musgrave et a été énoncée en 1959.
L'État s'attache à reconstruire le pays, puis à contrôler le rythme de la croissance économique. L'État cherche ensuite à résoudre la crise des années 1970 et à développer une couverture sociale. Avant cette crise, l'État veut conserver son équilibre budgétaire.
Par extension, la planification, la règlementation, l'aide à l'investissement ou à la création d'entreprises, le soutien aux champions nationaux ou aux pôles de compétitivité, à la recherche scientifique, aux infrastructures, les nationalisations et l'octroi de monopoles sont aussi des formes d'intervention.
Les limites de l'action de l'Etat sont de deux ordres : empiriques avec des contraintes de financement, mais aussi théoriques avec l'essor d'une critique libérale virulente. La crise d'efficacité de l'Etat se double donc d'une crise de légitimité de l'action publique.
L'essentiel de ces ressources vient des recettes fiscales -soit plus de 90 % du total des recettes - constituées d'impôts directs ou indirects prélevés à la fois sur les citoyens et les entreprises. Ses autres recettes proviennent de recettes non fiscales telles que le produit des amendes ou des jeux.
Dans le cas des externalités, les pouvoirs publics peuvent intervenir viales taxes et les subventions. Il s'agit de taxer les activités qui sont à l'origine d'effets externes négatifs et de subventionner celles qui génèrent des effets externes positifs.
Enfin, le marché est défaillant quand l'information est imparfaite et en particulier en présence d'asymétries d'information. Le manque d'information peut concerner le produit échangé.