« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Le texte dont est extraite la fameuse phrase “L'homme est un loup pour l'homme”, qui est une citation d'un auteur latin, est écrit à Paris en novembre 1641, c'est une épître dédicatoire : “Du citoyen”, écrit avant le “Léviathan”.
« L'homme est un loup pour l'homme » – Thomas Hobbes.
Phrase inventée par Plaute (en latin : « homo homini lupus ») dans sa pièce Asinaria en 212 avant J. -C.
On attribue à Hobbes la formule « l'homme est un loup pour l'homme » (Homo homini lupus est – c'est plus chic en latin) qu'il reprend à Plaute. L'état de nature, caractérisé par la « guerre perpétuelle de tous contre tous », peut être dépassé par les individus s'ils s'engagent mutuellement par contrat.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.
Hobbes souligne en effet qu'il n'y a aucune convention entre les sujets et le souverain, mais seulement des contrats entre les individus qui tous abandonnent leur pouvoir à un tiers à condition que les autres le fassent, instituant ainsi un souverain qui les protège tous mais qui n'a rien signé.
Si l'homme est la mesure de toute chose, c'est parce qu'il injecte du sens dans le monde. Si la conscience disparaît, c'est la signification du monde qui disparaît également. L'homme est donc bien la mesure de toute chose, car sans homme, les choses sont détruites.
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.
Rousseau dira: "L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt. Ce qui fait que l'homme ne peut pas être naturellement bon au sens où il viserait une conformité de ses actions avec un bien universel, c'est le fait qu'en suivant son seul sentiment, il ne peut pas éviter.
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
Qui a dit : L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans ... L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans leurs mains.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
L'état de nature est l'absence de règles : les hommes possèdent des besoins naturels (comme se nourrir, dormir, se défendre contre autrui, etc.) et une liberté naturelle (caractérisée par une absence de contraintes externes).
A) La fin de l'homme est parmi les hommes
Aristote donne comme définition essentielle de l'homme qu'il est « un animal politique » en plus d'être « un animal rationnel ». Ce qui signifie trois choses : la nature et la fin ou perfection de l'homme se trouve dans la construction d'une vie avec ses semblables.
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
Il est plus exacte d'attribuer à ce mot son sens philosophique: qui est «raisonnable», est capable d'activité logique, de raisonnement (TLFI). En d'autres termes, être «raisonnable » signifie ici posséder une Raison, c'est-à-dire cette « activité pensante » qui nous permet de comprendre et de juger correctement.
L'homme est un animal politique est une expression créée par Aristote, philosophe grec, vivant au IVe siècle avant J. -C.. Il utilise ces termes pour décrire l'homme comme étant naturellement destiné à vivre dans une société régie par des lois et coutumes.
« L'homme est la mesure de toute chose » est une citation de Platon dans son Théétète. Mais elle n'est pas de Platon lui-même dans la mesure où il l'a reprise d'un célèbre sophiste, Protagoras, dans le but de la critiquer.
Sophiste est le nom que se sont donné un certain nombre de penseurs grecs du ve siècle av. J. -C. Longtemps, les sophistes furent considérés comme les parias de la pensée antique.
Dans l'état de nature selon Rousseau, l'homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l'homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains.
17Hobbes a défini la liberté comme l'absence d'empêchements à l'action que l'on veut effectuer, ou comme la réalisation de ce que l'on veut faire, la volonté étant le résultat d'une délibération. Celle-ci est conçue selon un modèle quasi mécanique de rapports de force.
L'État correspond au sens passif de ce concept : c'est l'ensemble des citoyens en tant qu'ils sont soumis aux mêmes lois. Au sens actif, le même ensemble est appelé « souverain » parce qu'il est lui-même l'auteur de ces lois. La république est une communauté de citoyens auto-législateurs.
Spinoza définit la crainte (metus) comme « une tristesse inconstante née de l'idée d'une chose future ou passée de l'issue de laquelle nous doutons en quelque mesure ». Il caractérise la peur (timor) comme « un désir d'éviter un mal plus grand, que nous craignons, par un moindre »2.