La peur de réussir se caractérise très souvent en réalité par la procrastination au moment du lancement d'un projet, de sa concrétisation ou lorsque vous êtes proche de vos objectifs. Bizarrement, vous vous apercevez qu'il y a toujours un frein à lancer votre projet ou encore à finaliser vos objectifs.
Une personne souffrant d'atychiphobie envisage si intensément la possibilité d'un échec qu'elle refuse de prendre le risque. Elle peut, subconsciemment, diminuer ses capacités et se convaincre qu'il est inutile de continuer.
La peur de l'échec peut se caractériser par : une faible estime de soi et l'idée que l'on n'y arrivera pas ; un perfectionnisme de la réussite et de la façon d'y accéder ; un auto-sabotage pour éviter de tenter à nouveau sa chance ; un confort à ne pas s'impliquer dans de nouveaux projets à risque.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Phobie scolaire : impossible d'aller aux examens…
Ils peuvent avoir des sueurs, des palpitations, qui les dérangent au point qu'ils ne peuvent pas penser correctement, c'est alors l'angoisse de la feuille blanche.
Ces manifestations sont le symptôme de blessures plus profondes appartenant au passé, souvent à l'enfance. Il est important d'en prendre conscience afin de travailler dessus et reprendre confiance en soi et de ne pas avoir peur de se tromper afin d'affronter ce qui doit l'être.
Au moment d'agir, les manifestations de peur sont bel et bien présentes : nuque bloquée, gorge nouée, cœur qui s'emballe, souffle court, mains tremblantes et jambes flageolantes, sueurs froides… Plus l'émotion est forte, plus les tensions corporelles augmentent.
Un grave échec passé, une image de soi biaisée et dégradée ou encore un traumatisme, peuvent être à l'origine de la peur de l'échec. Cette dernière entraîne alors de nouveaux troubles. La plupart du temps, la crainte est l'expression de nombreuses névroses qui s'imbriquent de manière complexe.
Pourquoi une personne fuit-elle un conflit ? Le fait d'éviter les conflits peut être le signe qu'il existe un problème d'attitude ou de gestion des émotions qui doit être résolu.
Dans une situation comme dans l'autre, ce sentiment de gâcher sa vie est concomitant d'une relation conflictuelle à soi-même. Il s'accompagne souvent d'une souffrance psychique qui peut rendre le quotidien très problématique, jusqu'à obstruer les perspectives d'avenir.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
1- Le stress
Mais passé un certain niveau, le stress nous fait perdre nos moyens. Alors, si tu as étudié, mais devant l'examen tu as l'impression de tout oublier et de ne rien comprendre... le problème est sûrement dû au stress et certainement pas à tes capacités!
Le traitement se fait souvent par une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une collaboration entre les différentes parties est alors nécessaire. Une thérapie familiale peut également être envisagée si des dysfonctionnements au sein de votre famille sont à l'origine de la phobie scolaire de votre enfant.
Cherchez dans vos souvenirs d'enfance, fouillez dans les recoins de votre mémoire, essayez de retrouver les événements ou les paroles blessantes qui vous ont empêchées de construire une bonne estime de soi.
Le manque de communication
Il faut parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, il faut s'exprimer sur ses désirs, ses envies, ses ressentis, écouter et prendre en compte les avis, désirs, envies et ressentis de l'autre. De toute façon, lorsqu'on garde pour soi ce qu'on a sur le cœur, cela finit toujours par ressortir !
"Le phénomène consiste à mettre tous les moyens qu'un individu a à sa disposition pour s'autodétruire, se mettre à mal. La personne est davantage à la recherche du plaisir dans la douleur, voire du déplaisir", précise Catherine Raverdy, psychologue clinicienne.
Pour répondre à ma question initial, la meilleure option est : faites quelque chose qui vous semble bon pour vous, faites quelque chose que vous aimez. Ensuite, laissez les gens et la société juger vos actes. Il sera "pas assez bien" ou carrément "mal".
La fuite en avant peut également conduire à agir par anticipation. Autrement dit, à "prendre les devants" pour éviter la situation angoissante. Exemple classique : systématiquement rompre la première, par peur d'être abandonnée par son conjoint.
Les personnes hautement conflictuelles (PHC) ont tendance à avoir quatre caractéristiques principales : 1) Préoccupation à blâmer les autres ; 2) la pensée et les solutions tout ou rien; 3) émotions intenses ou non maîtrisées; et 4) comportements extrêmes et / ou menaces.