Pour réduire les inégalités à l'intérieur des pays et entre eux, il faut répartir équitablement les ressources, investir dans l'éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés et encourager la ...
Si l'on veut faire progresser l'égalité entre hommes et femmes, il va falloir combler ces lacunes, et notamment le travail non rémunéré et sous-évalué accompli par les femmes, redistribuer les responsabilités d'assistance et garantir un salaire égal pour un travail de valeur égale.
Favoriser le dialogue social sur la prévention des discriminations et la promotion de l'égalité. Développer la concertation avec les partenaires sociaux sur les enjeux de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l'égalité et sur les actions et moyens mis en œuvre.
Pour faire progresser l'égalité des genres et pour parvenir à l'autonomisation des femmes et des filles, il faut impérativement des services de qualité, des informations, une éducation et des conditions sociales qui permettent aux femmes de se maintenir en bonne santé sur le plan sexuel et reproductif, et de faire ...
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'autonomisation des femmes stimule la productivité et la croissance économique.
Le respect des droits des femmes : un plus pour la société toute entière. Non seulement, le respect des droits des femmes est un droit humain essentiel, mais c'est aussi un facteur essentiel de développement. Le respect des droits des femmes profite aux femmes mais aussi aux hommes et à tout un pays.
Les inégalités réduisent l'efficacité de l'aide au développement. L'idée que les inégalités ont un impact négatif sur le développement des pays, parce que sources de tensions, de ralentissement de la croissance et de mal-être des populations, est aujourd'hui largement partagée.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Il apparaît de plus en plus clairement que les inégalités ont un impact négatif sur le développement car elles réduisent le bien-être, ralentissent la réduction de la pauvreté, mènent à l'instabilité sociale et politique et, à long terme, sont associées à une croissance plus faible.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
- Rassurer en rappelant l'obligation de neutralité de l'école (montrer que les garçons ont autant à y gagner que les filles, qu'il ne s'agit pas de nier les différences mais bien de donner les mêmes droits à tous) et de respect des convictions des familles : expliquer les modalités de mise en œuvre.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Malgré quelques avancées, l'égalité femmes-hommes n'est pas encore acquise. La situation des femmes n'est pas encore égale à celle des hommes, notamment en entreprise. Aujourd'hui encore être une femme conditionne à la fois le métier, la rémunération, le type de contrat ou encore la durée du travail.
Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes. En haut de la pyramide des revenus, les 1% des femmes les mieux rémunérées gagnent un salaire inférieur de 34 % aux 1 % des hommes aux plus hauts salaires. Depuis 2018, la loi oblige les entreprises de plus de 1000 salarié.
Pour le Conseil de l'Europe, on entend par égalité entre les femmes et les hommes : l'égale visibilité, autonomie, responsabilité et participation des deux sexes à/dans toutes les sphères de la vie publique et privée.
Les limites de l'indicateur Un demi-siècle après la promulgation de la loi, les disparités salariales persistent. Une étude de l'INSEE réalisée en 2020 révèle que les femmes salariées du secteur privé gagnaient en moyenne 16,8 % de moins que leurs homologues masculins dans des fonctions identiques en 2017.
En soutenant les droits de toutes les femmes et leur accès aux mêmes ressources et opportunités que les hommes, nous changeons leur vie, mais aussi celle de leur communauté ! L'égalité est l'une des clés pour encourager le développement de tout un pays.
i)Egalité des droits : garantir à tous un même ensemble de droits et de devoirs, ii) égalité des chances : garantir à tous les mêmes chances d'accès aux positions sociales, iii) égalité des situations : garantir l'accès effectif de tous aux biens et aux positions sociales (égalité dans les faits, égalité réelle).