L'événement qui marque la fin du projet et celle du contrat doit être notifié par courrier au salarié par l'employeur deux mois au minimum avant l'échéance. Il doit mentionner : le projet pour lequel il avait été signé ; la date exacte de fin de contrat.
La rupture du contrat de travail, c'est-à-dire sa fin avant la date prévue, peut prendre différentes formes : démission, rupture conventionnelle, licenciement….
Si votre contrat le prévoit, vous pouvez disposer d'un délai, généralement de 15 jours ou d'un mois, pour demander la résiliation. Il est plus prudent, là encore, d'informer votre assureur par lettre recommandée avec accusé de réception. La fin du contrat peut alors intervenir un ou deux mois après la demande.
Lors de la rupture ou la fin d'un contrat de travail, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié un certificat de travail, un reçu pour solde de tout compte et une attestation Pôle emploi.
Lors d'un non renouvellement de CDD par l'employeur, il lui est recommandé d'informer le salarié de cette décision par l'envoi d'une lettre recommandé avec accusé de réception afin d'éviter tout litige par la suite.
À la fin du contrat de travail, l'employeur doit remettre au salarié un certificat de travail daté et signé. S'il ne respecte pas cette obligation, l'employeur peut être condamné à payer une contravention de 4e classe (amende de 750 € maximum pour une personne physique ou de 3 750 € pour une personne morale).
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
Si ce motif constitue un “motif légitime”, vous pouvez résilier, sans indemnité, même si vous êtes engagé(e) pour une certaine durée. Votre contrat cite quelques exemples de motifs légitimes : chômage, déménagement en zone non couverte, décès de l'abonné(e), hospitalisation de longue durée, incarcération…
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
Définition de motifs de rupture
Les motifs peuvent être de nature économique, disciplinaire, ou être fondés sur une cause réelle et sérieuse (insuffisance professionnelle, impossibilité de procéder au reclassement du salarié justifiant un licenciement pour inaptitude).
Il sera préférable d'indiquer par exemple : « Je souhaite avoir plus d'opportunités d'évolution professionnelle que ce que l'entreprise peut m'offrir à l'heure actuelle », plutôt que « si vous ne proposez pas des promotions à vos collaborateurs, vous allez perdre vos meilleurs éléments ».
En effet, les documents de fin de contrat sont quérables. Cela signifie que l'employeur a seulement l'obligation de les établir et de les mettre à la disposition du salarié. Il doit bien entendu informer le salarié de la date et des modalités de la mise à disposition pour lui permettre de venir les récupérer.
La loi ne prévoit pas de formalisme particulier : la démission du salarié peut être exprimée oralement, ou par écrit, envoyée par lettre recommandée ou remise en main propre contre signature. Une démission remise par e-mail est également parfaitement valable.
Signification : Argumentation qui ne relate pas la vérité.
Différence entre les termes « impérieux » et « légitime »
« Impérieux » a un sens plus fort que « légitime ». En effet, il s'agit de quelque chose d'absolument nécessaire, voire indispensable, ce qui n'est pas nécessairement le cas d'un motif légitime, qui revêt une signification différente.
Vous pouvez rompre votre CDD de manière anticipée à tout moment, en justifiant votre demande à votre employeur actuel, en indiquant par exemple par écrit la rupture du contrat et en fournissant le justificatif de l'embauche prévue (promesse d'embauche ou contrat de travail, par exemple).
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
Attention : le délai de 6 mois est un droit pour le salarié. Mais l'employeur n'est pas dans l'obligation de le préciser sur le solde de tout compte.
Un salarié est dispensé d'effectuer son préavis qui devait avoir lieu du 1er au 31 octobre. L'employeur peut lui remettre le reçu le 30 septembre. Lorsque le document est prêt, l'employeur doit en informer le salarié et le lui remettre. la loi n'oblige pas le salarié à signer le reçu pour solde de tout compte.
Pour la remise des documents de fin de contrat, le délai raisonnable est estimé à deux semaines. En ce qui concerne l'attestation Pôle emploi, il est impératif que l'employeur la transmette au plus vite dans les jours qui suivent la fin de contrat afin d'éviter tout préjudice avec le salarié.
Plus précisément, l'article L. 1243-13 du Code du travail pose le principe suivant : “les conditions de renouvellement sont stipulées dans le contrat ou font l'objet d'un avenant soumis au salarié avant le terme initialement prévu.” Ainsi, le salarié peut accepter ou refuser tout renouvellement de son CDD.