La demande d'autorisation, pour une zone de mouillages et d'équipements légers, doit être adressée au préfet du département, accompagnée d'un dossier très complet. la priorité est donnée aux communes ou à leurs groupements. Un particulier peut aussi effectuer une demande mais son dossier devra être bien justifié.
Au mouillage, il est indispensable de mouiller une longueur de chaîne comprise entre 3 à 5 fois la hauteur d'eau maximale suivant les conditions météo. Le bon compromis est d'avoir dans sa baille à mouillage entre 25 et 30 m de chaîne et au moins autant de câblot du bon diamètre.
Les amarres doivent être préparées sur chaque bord pour pouvoir s'amarrer d'un côté comme de l'autre. Elles passent bien en dehors des filières. Il faut ensuite sortir les parebattages et les régler pour qu'ils soient à la bonne hauteur, au ras de l'eau côté ponton.
La règle veut que l'on mouille 3 fois la hauteur d'eau, à la pleine mer, de chaîne. Rajoutez une longueur si les conditions météo se durcissent. Retenons qu'une ancre fonctionne de façon optimale quand la traction exercée sur celle-ci est horizontale.
Nous réaliserons un corps mort en béton et on considérera un poids équivalent à 1/3 du poids du bateau. Concernant la forme à adopter, partez sur une base parallélépipède de hauteur inférieure à la base, afin d'assurer une bonne stabilité et éviter un retournement du corps mort.
La longueur maximale du mouillage doit être respectée en fonction de la zone de mouillage attribuée : - 12 mètres pour la zone de l'avant-port - 10 mètres pour la zone du port principal - 8 mètres pour la zone de l'arrière port.
1 Amarre principale : Amarrée sous la bouée, sur le haut de l'émerillon terminant la chaine et raccordant la bouée à l'aide d'une manille Galva diam 16 mini passée dans un œil épissé muni d'une cosse plastique ou métallique. La manille doit être assurée par un fil de fer bloquant le manillon.
La boule de mouillage noire fait partie de l'équipement obligatoire de sécurité à avoir à bord. Elle se place en hauteur, à un endroit bien visible, lorsque le bateau est au mouillage. Visible de loin, elle permet aux bateaux alentours de repérer votre bateau et d'identifier qu'il se trouve bien au mouillage.
L'amarrage sur bouée
Ces zones de mouillage peuvent être en face d'une plage, au bord d'une île par exemple. On appelle mouillage un corps mort, bouée ou coffre, qui permet au navire de s'amarrer et donc de s'immobiliser sur l'eau. L'amarrage aux bouées de mouillage peut être réglementé dans certaines zones.
erre n.f. Vitesse résiduelle d'un navire sur lequel n'agit plus le propulseur.
Une sortie de port consiste à larguer au fur et à mesure les amarres et à quitter au moteur la place. Larguer les amarres, lorsque la manœuvre a été au préalable préparée, consiste à enlever les tours de corde qu'il y a autour d'un point fixe (taquet).
Elle consiste à arriver sur la bouée en marche arrière. Votre bateau est donc toujours bout au vent et vous allez présenter le tableau arrière à la bouée. Dés que vous arrivez sur celle-ci, vous présentez un bout (installée de la même manière que ci-dessus) que vous passerez dans l'anneau de la bouée.
L'emploi du terme arrimage est incorrect dans le sens d'amarrage dans le cas de navires à quai, ou d'attelage. En astronautique, l'arrimage est la fixation d'une charge utile à l'intérieur ou à l'extérieur d'un véhicule spatial. Ce terme est improprement utilisé pour amarrage dans le cas de véhicules spatiaux.
Pour mouiller en sécurité, il faut mettre au mouillage une longueur de chaîne entre 3 à 5 fois la hauteur d'eau maximale (profondeur d'eau). Ça signifie qu'il faut connaître quelle hauteur maximale va atteindre l'eau pendant toute la durée du mouillage en prenant en compte l'effet des marées.
La ligne de mouillage : elle regroupe ancre, chaîne et câblot. Le câblot est le cordage qui permet de rallonger la ligne de mouillage du bateau sans trop l'alourdir. En effet, elle est légèrement élastique et permet donc l'amortissement des à-coups.
forain lorsqu'il est effectué avec le matériel qui se trouve à bord (dans la mesure où l'ancre est remontée à chaque mouvement du navire) ; fixe lorsque les équipements (système d'ancrage fixé sur le domaine public maritime, chaîne et bouée munie d'un anneau) restent en poste même en l'absence de navire.
Pivoter barre bloquée. En solo, bloquer la barre est souvent la bonne solution. Par exemple pour faire demi-tour sur place : après avoir repéré le sens de rotation favorable (en fonction du pas de l'hélice), on bloque la barre à tribord à l'aide du frein on pourrait aussi l'amarrer, dans le cas d'une barre franche.
Approchez-vous de la marina très lentement. L'idéal est de faire tourner le moteur au ralenti surtout si vous pénétrez dans un port de plaisance déjà plein. Lorsque vous arrivez à environ 30m de votre place de port, vous pouvez mettre votre moteur au point mort et avancer lentement grâce à l'élan qu'il vous reste.
Le mouillage consiste en l'immobilisation du bateau en mer, grâce à une ancre. C'est une manœuvre qu'il est indispensable de maîtriser quand on pilote un bateau, lorsque l'on doit mouiller au port ou si l'on veut profiter en toute sécurité d'une crique pour se baigner.
La pendille n'est pas une amarre; c'est un câblot plombé (pour tomber au fond), peu solide, qui sert de rappel de relevage à l'amarre principale frappée sur la chaîne mère ou la chaîne fille. Pour ce faire on rentre le bateau en marche arrière et l'on frappe long provisoirement l'amarre arrière au vent.
Pour bien s'amarrer sur une bouée, il faut 2 lignes indépendantes. Si l'une cède, l'autre peut rester en place. Dans le cas d'une bouée à tige, il faut impérativement s'amarrer directement sur la chaine. Un émerillon peut aider à limiter le vrillage et donc permet de faire durer plus longtemps les cordages.