Pour se reproduire, deux vers de terre commencent par se coller tête-bêche. Les deux vers s'échangent alors leur sperme. Le sperme sort par une ouverture au niveau du 15ème anneau, il est ensuite transporté dans deux canaux jusqu'aux vésicules séminales (9e et 10e segments) de l'autre ver, où il est conservé.
Il pleut, il mouille !
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Ils s'accouplent à la surface du sol, en général lorsque le temps est humide et de préférence le soir. Une fois accouplés, ils échangent leurs spermatozoïdes qu'ils vont ensuite stocker. Un cocon muqueux se forme au niveau du clitellum. Ce cocon va progresser et glisser progressivement vers la tête du ver.
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Le lombricompostage consiste donc à placer dans un récipient, appelé « lombricomposteur », des vers de terre qui se nourriront des déchets organiques que vous leur offrirez. Leurs déjections s'accumuleront pour constituer un lombricompost de la consistance d'un terreau, sans odeur.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Les asticots sont les larves d'une mouche ou d'un moustique. Il arrive que les mouches mettent au monde des larves vivantes, mais le plus souvent, les larves sont issues d'un œuf que la mouche pond dans des matières organiques en décomposition. Après cinq mues, l'asticot devient plus foncé et se transforme en pupe.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
Les vers de terre sont capables de modifier la porosité du sol à différentes échelles, de la micro à la macroporosité du sol. Les vers de terre participe à la création de microporosité (inférieur 0,006 mm de diamètre) du sol dans leurs turricules et ainsi améliorent la rétention en eau dans le sol.
La nuit, les femelles sortent de leur cachette pour pondre leurs oeufs dans les petits plis de l'anus, ce qui entraîne des démangeaisons.
Les vers de terre se conservent assez longtemps pourvu que la terre soit suffisamment humide mais pas mouillée, et nourricière. Pour cela mettez dans un gros seau de type seau à choucroute une moitié de terre puis des feuilles mortes ou des morceaux de carton de livraison que vous aurez humidifié.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Anatomie du ver de terre : généralités
Le ver de terre n'a ni yeux ni dents, mais possède en revanche quatre cœurs et trois paires de reins ! Il respire à travers la peau. Son corps est constitué d'anneaux successifs nommés segments, tous entourés d'une musculature longitudinale et d'une musculature circulaire.
Le ver de terre secrète donc du mucus qui le rend visqueux au toucher. Et en plus ça l'aide à glisser dans ses galeries. Et juste sous la peau il y a de tout petits vaisseaux sanguins, des capillaires, avec du sang bien rouge qui circule.
Pour savoir où se trouve la tête, il faut localiser le clitellum de l'animal, une sorte de bourrelet rosé s'étendant sur plusieurs anneaux. L'extrémité la plus proche de clitellum est la tête.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » !
Les causes de l'apparition de vers dans le compost
Les vers apparaissent en surface du tas de compost quand il est trop humide, et souvent quand on y dépose des restes de fruits sucrés. L'été, des melons, des pastèques qui apportent beaucoup d'eau et de sucre. Une pastèque est composée à 92% d'eau.
Le ver de terre disparaît peu à peu. Cette bête qui vit sous nos pieds est menacée par l'homme et par les pratiques de l'agriculture intensive. Ainsi, dans les sols français cultivés avec des engrais chimiques et des pesticides, on trouve au moins deux fois moins d'espèces de ver de terre que dans les prairies.
Méthodes de capture
La méthode la plus utilisée est le piège Barber (Barber, 1931). Cette méthode est très simple d'utilisation. Le piège Barber est un récipient à parois lisses, enfoncé dans le sol et dont l'ouverture affleure au niveau du sol.