Un prêt à l'accession sociale sert à acheter des biens neufs ou dans l'ancien. La capacité d'emprunt est notamment déterminée par la zone géographique de l'achat. Ce prêt peut également servir à financer des travaux (minimum de 4 000 €).
Prenons un exemple : vous partez sur un emprunt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans, c'est 120 mensualités à rembourser. 150 000 / 120 = 1 250 € de mensualité. En prenant en compte le critère du taux d'endettement, vous devez donc percevoir au minimum un salaire de : 1 250 x 3.3 = 4 162 €.
Si vous n'avez pas d'argent mais que voulez acheter votre logement, vous pouvez faire appel au prêt conventionné accordé par les banques ayant signé une convention avec l'État. La banque qui vous accordera le crédit fixe le taux d'emprunt.
Parmi les établissements qui prêtent facilement pour un prêt immobilier, vous trouvez : Les banques généralistes nationales comme le CIC, la Banque Postale, BNP Paribas, LCL, etc. Les banques mutualistes ou coopératives comme le Crédit Mutuel, la Caisse d'Épargne, la Banque Populaire, etc.
Les principales raisons d'un refus de prêt immobilier
Si votre profil d'emprunteur n'est pas stable : découverts réguliers, dépenses compulsives, fichage à la Banque de France, inscription au Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP), etc.
Plus les banques estiment le risque d'impayés élevé, plus la négociation est difficile. Au-delà d'une certaine limite, elles refusent les demandes de financement. En d'autres termes, elles n'accordent des crédits qu'à ceux qui sont capables de les rembourser.
La capacité d'emprunt avec un salaire de 1200 euros mensuel
Avec un salaire de 1200 euros/mois, vous pouvez emprunter 396€ par mois soit ~100 000 euros sur 30 ans, aux taux usuels.
Cette aide au financement d'un projet immobilier sans travaux vous permet d'emprunter une somme située entre 7.000 et 25.000€ (sans dépasser un plafond de 30% du montant total de l'opération) à un taux plutôt préférentiel compris entre 0 et 1%. Vous pouvez le rembourser librement sous 20 ans maximum.
Si vos besoins d'argent ne sont pas trop importants, vous pouvez bénéficier de certains crédits sans travail mis en place par les organismes sociaux. Il s'agit notamment des micro-crédits accordés par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) ou l'Adie (Association pour le Droit à l'Initiative Economique).
Le prêt d'accession sociale (PAS) est un prêt immobilier accordé aux personnes ayant des revenus modestes. Il doit servir à devenir propriétaire de sa résidence principale (en l'achetant ou en la faisant construire) ou à y réaliser des travaux (par exemple, travaux d'adaptation au handicap).
La loi ne prévoit aucun montant minimal d'apport personnel pour emprunter. Il est possible en théorie de financer par le crédit l'intégralité du coût d'un bien immobilier, frais de notaire inclus. Si des taux d'intérêts bas sont plus propices à ce type de financement, les banques se montreront néanmoins plus prudentes.
En général, il vous faudra donc au moins 10% d'apport pour couvrir ces frais. Donc pour emprunter 100 000 euros, il vous faut au moins 10 000 euros d'apport personnel.
L'Adie est une association spécialisée dans le micro crédit : Elle propose notamment des crédits aux chômeurs pour les aider à financer une formation ou même l'obtention d'un véhicule, souvent indispensable pour trouver un emploi. Le montant du micro crédit accordé par l'Adie est plafonné à 3 000 €.
Quel salaire faut-il pour emprunter 80 000 € ? Tout dépend de la durée de votre emprunt ! Si vous souhaitez emprunter 80 000 € sur 10 ans, vous devrez gagner plus de 1 900 € nets, 1 300 € pour un emprunt sur 15 ans, 1 000 € pour un emprunt sur 20 ans et 8 800 € pour un emprunt sur 25 ans.
La capacité à emprunter se calcule avec le montant des revenus, c'est-à-dire que l'on peut s'endetter à hauteur de 33% de ses revenus nets mensuels. Pour un emprunteur percevant des revenus nets de 1500 euros, il est possible de consacrer jusque 495 euros de remboursement de mensualité(s).
Une aide financière : dans le cadre des subventions versées à certains ménages, la CAF peut procéder à l'octroi d'un prêt immobilier à ses allocataires. Le crédit en question représente une somme relativement faible au regard du montant supposé par l'acquisition d'un bien immobilier.
Nouveau en 2022
Cette année, le prêt d'équipement du logement est élargi à l'ensemble des familles avec un quotient familial inférieur ou égal à 800€. En cas du décès de l'enfant, l'allocataire peut bénéficier d'un Prel, y compris si ce décès met fin au versement des prestations familiales ou sociales.
Prime Accession : une aide de 10 000 € pour l'achat d'une résidence principale. Vous souhaitez devenir propriétaire ? Avec Action Logement vous pouvez bénéficier d'une aide Prime Accession de 10 000 € pour financer l'acquisition dans le neuf d'une résidence principale.
Pour emprunter 110 000 euros, vous aurez besoin d'avoir un salaire minimum compris entre 1 260 € si vous souhaitez emprunter sur 25 ans et 2 700 € pour un prêt sur 10 ans.
Un candidat qui perçoit un SMIC peut tout à fait obtenir un prêt immobilier. Il faut savoir qu'en matière de crédit bancaire, il est possible de consacrer au maximum jusque 33% de ses revenus au remboursement de diverses mensualités.
Tableau des sommes brutes avec 1400 euros de salaire
10 ans (120 mois) : 58 800 € 12 ans (144 mois) : 70 560 € 15 ans (180 mois) : 88 200 € 20 ans (240 mois) : 117 600 €
Le courtier peut vous faire gagner un temps précieux car il va chercher et négocier à votre place un prêt immobilier si vous avez un bon dossier. Généralement, il ne perdra pas son temps avec un dossier ayant peu de chance d'aboutir !
Si vous voulez convaincre votre banque de vous accorder un prêt immobilier, il faut que votre reste à vivre ne soit pas trop faible. Concrètement, votre taux d'endettement ne doit pas dépasser 33% de vos revenus. C'est la règle appliquée par tout établissement bancaire.
Autrefois rois des crédits immobiliers, les courtiers sont désormais dans le viseur des banques. Face aux prix trop élevés des commissions à leur verser, certaines banques ont déjà mis fin à leurs contrats de courtages. Les banques déclarent la guerre aux courtiers.