Encouragez-le également à s'appuyer sur d'autres aides que la vôtre à travers des professionnels de santé (ligne téléphonique de soutien, médecin de famille, consultations en addictologie, etc.). Ils peuvent l'inviter à faire le point sur ses difficultés sans pour autant immédiatement parler de soins ou d'abstinence.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
Deux conditions doivent être satisfaites : les troubles du malade rendent impossibles son consentement ; son état mental nécessite des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. La demande d'hospitalisation doit être nominative et signée par la personne qui la formule.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
N'hésitez pas à lui exprimer votre soutien, vos sentiments, de lui montrer qu'il peut être en confiance pour aborder pleinement les problèmes de fond. Sachez que vous pouvez aussi nous contacter par téléphone.
L'inciter à consulter et ne pas être dans le déni
e peut difficilement s'en sortir seul. e, même avec l'aide de son/sa conjoint. e. Il faut l'inciter à consulter son médecin traitant ou un centre d'alcoologie qui lui fournira une aide médicamenteuse si besoin et surtout un soutien psychologique.
Faites-lui savoir que son alcoolisme crée une distance entre vous. Si votre conjoint continue à boire même en sachant que cela vous fait souffrir, dites-lui que ses problèmes de dépendance à l'alcool interfèrent avec votre relation. Son penchant pour l'alcool affecte votre capacité à avoir une relation saine avec lui.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
Lorsque l'addiction est installée, l'alcoolique boit pour supprimer des émotions qu'il n'est plus capable de gérer. Boire permet de lever ces affects négatifs, mais la boisson n'améliore pas sa situation, et bien souvent ce sera pire après.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'important, c'est de se placer sur le registre de la maladie pour inciter son conjoint à consulter un spécialiste. Il faut en parler à froid, pas au moment d'une ivresse ou d'une crise. Et surtout, sans jugement moral. Les patients détestent se sentir "fliqués" ou jaugés.
Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
Les personnes qui ont bu de l'alcool avant d'aller se coucher ronflent plus fréquemment. En effet, la consommation d'alcool provoque un relâchement de la musculature des voies respiratoires.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
N'hésitez pas à les contacter. Pour d'autres informations, ou tout simplement pour en parler de vive voix avec l'un de nos écoutants, vous pouvez nous appeler au 0980 980 930 (Alcool Info Service, appel non surtaxé et anonyme depuis un poste fixe, anonyme, tous les jours de 8h à 2h du matin).
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…