Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
La croissance du PIB est calculée en additionnant la somme des valeurs ajoutées (secteur public + privé), la TVA et le produit des différentes taxes (TIPP, etc.). Les subventions reversées par l'Etat sont ensuite retranchées. La différence donne la variation du PIB, exprimée en pourcentage.
Les trois approches du produit intérieur brut
l'approche production ; • l'approche revenu ; • l'approche demande (ou approche dépenses).
Le PIB par habitant se calcule en divisant la valeur du PIB par le nombre d'habitants d'un pays. Alors que le PIB sert souvent d'indicateur de l'activité économique d'un pays, le PIB par habitant reflète plutôt le niveau de vie des habitants et donc le niveau de développement du pays.
PIB (Produit intérieur brut) : le calcul
PIB = sommes des valeurs ajoutées + TVA + droits et taxes sur les importations - subventions sur les produits.
Le PIB peut être évalué en volume ou en valeur. En valeur, on parle de PIB nominal, c'est-à-dire non corrigé de l'inflation. Pour mesurer la croissance, on doit éliminer l'impact de l'inflation et calculer le PIB en volume (ou PIB réel).
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. La notion de produit national brut (PNB) n'est plus utilisée en comptabilité nationale.
PNB (produit national brut) : le calcul
PNB = PIB + les revenus en provenance des opérateurs français basés à l'étranger - les revenus issus des opérateurs étrangers en France.
On peut envisager le PIB, c'est-à-dire le produit intérieur brut, comme étant la note globale figurant sur le bulletin d'évaluation des résultats économiques d'un pays ou d'une région. (Image d'un bulletin scolaire.) C'est l'une des méthodes employées pour mesurer la taille et la croissance de l'économie.
La croissance économique réelle, ou taux de croissance du PIB réel, mesure la croissance économique par rapport au produit intérieur brut (PIB) d'une période à l'autre, ajusté en fonction de l'inflation et exprimé en termes réels par opposition aux termes nominaux.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
Le PIB ne démontre pas la richesse d'un pays, mais bien, une quantité de la production des biens et services accomplis. Cet indicateur ne tient pas compte des industries plus lucratives que d'autres. Par exemple, le pétrole versus les autres domaines. Aussi, le PIB ne calcule pas la production sur le marché noir.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
À la première position du classement des pays les plus riches au monde, nous retrouvons sans surprise les États-Unis dont le PIB s'élève à 24 796 mds$.
L'inventeur du PIB, Simon Kuznets, prévenait déjà en 1934 que « la mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d'une nation ».
Selon les derniers chiffres de Eurostat, l'institut statistique de l'Union européenne, le PIB par habitant de la France s'élèverait à 32.900 euros en 2018 alors qu'il s'élevait à 31.400 euros en 2007, soit avant la crise pendant laquelle il a chuté à 30.300 euros pour l'année 2009.
Le PIB en volume est égal au PIB en valeur diminué de l'impact de l'évolution des prix sur la période considérée.
Le PIB est l'addition de la rémunération des deux facteurs de production que sont le travail et le capital additionné des impôts et retranché des subventions. PIB= somme des rémunérations des salariés +EBE + Impôts liés à la production et à l'importation versés aux APU – Subventions d'exploitation versées par les APU.
Un euro de 2000 a donc une valeur deux fois plus élevée qu'un euro de 2010 (il permet par exemple d'acheter deux fois plus de cafés). Pour convertir les euros de 2010 en euros de 2000, il suffit donc de diviser les euros de 2010 par deux. La valeur réelle d'un euro de 2010 est donc égale à euro de 2000.
La valeur réelle permet d'exprimer la valeur d'une variable en prix constants, c'est‑à‑dire en neutralisant les effets de l'inflation (augmentation du niveau général des prix), grâce à l'utilisation des prix d'une année de référence, appelée année de base.
Le rapport entre le PIB nominal et le PIB réel correspond au déflateur du PIB. Cet indice permet d'apprécier l'effet prix sur la période considérée. A noter que plus l'écart est important entre le PIB nominal et le PIB réel, plus cela signifie que l'impact des prix sur l'économie est élevé.
Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées et mesure la richesse d'un pays, c'est-à-dire la quantité de biens et de services produits dans un pays en une année. Le PIB permet de mesurer la croissance économique c'est-à-dire la hausse du PIB en volume sur une longue période.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation.
Les limites du PIB dans la comparaison
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.