Ils utilisaient parfois Le savon et se lavaient les cheveux avec une solution alcaline telle que celle obtenue en mélangeant de la chaux et du sel. Comme la plupart des gens mangeaient leurs repas sans couteaux, sans fourchettes ni cuillères, il était également de règle de se laver les mains avant et après manger.
Au Moyen-Âge, les femmes portaient les cheveux très longs. Pour les nettoyer, elles utilisaient des onguents à base de graisses animales et des infusions de plantes. Le blond étant alors très à la mode, elles fabriquaient une lotion formulée à partir de noix, d'alun et de pomme de chêne pour décolorer leur chevelure.
Si nos grands-mères se lavaient les cheveux à l'époque avec du jaune d'oeuf, elles avaient bel et bien raison. Ce nettoyant avait les mêmes propriétés qu'un shampoing classique en étant plus sain, naturel et économique.
Durant les XVIe et XVIIe siècles, l'eau héritait de la vision négative transmise depuis le Moyen Âge selon laquelle elle contribuait à propager le fléau qui s'était abattu sur toute l'Europe : la peste.
La démocratisation du bain sous Louis XV et Louis XVI
Le monarque dispose d'une baignoire pour se laver et d'une autre pour se rincer, ainsi que d'une arrivée d'eau froide et d'une arrivée d'eau chaude, grâce aux cuves et des foyers installés au-dessus de la pièce.
1 - Australie
Les Australiens sont les champions de la propreté, ils se lavent au moins deux fois par jour.
Une rumeur raconte que les français sentent mauvais et ne se lavent que très peu. Cette légende internationale date du XVIème siècle, époque à laquelle les Parisiens se défaussaient de leurs déchets par les fenêtres, ne prévenant que très peu les passants.
Sans cloison entre vous et les autres personnes. Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
Comme toute l'aristocratie de l'époque, il se lavait en se frottant régulièrement le corps avec des serviettes humides et imprégnées d'alcool, tout en changeant de chemise après chaque grosse transpiration.
Comme celle qui dit qu'à l'époque de Louis XIV on ne se lavait pas. Et que le roi Soleil lui-même n'aurait pris qu'un seul bain de toute son existence, pourtant longue de 76 années.
Il suffit d'une lavette trempée dans une cuvette pleine d'eau et passée rapidement sur tout le corps ». Le terme « rapidement » est là très important : on ne doit pas se laver n'importe comment, morale oblige !
Le savon industriel classique est produit particulièrement alcalin (pH élevé) alors que le cuir chevelu est naturellement acide (pH d'environ 4,5 ou 5). C'est pourquoi le savon ne convient pas aux cheveux.
L'eau froide a cependant de nombreux bénéfices qui méritent d'être exploités. Elle scelle les écailles de la fibre pour lisser la cuticule et rend donc bien vos cheveux plus brillants. Mais cette action emprisonne également l'hydratation au coeur du cheveu, pratique !
Au Moyen Âge, on se lave fréquemment, pour être propre, mais surtout par plaisir. En effet, se laver, se baigner est une réelle habitude dans les villes médiévales car l'eau est considérée comme bienfaisante et purificatrice.
Le plus simple était de faire ses besoins dans un pot de chambre et d'en vider le contenu à travers la fenêtre la plus proche. Sans système d'égout, les déchets s'accumulent et la situation peut rapidement dégénérer. C'est pourquoi les grandes villes européennes du Moyen Âge ont si mauvaise réputation.
2) Une bassine et un gant de toilette
Voici une autre solution : faire chauffer un peu d'eau, la verser dans une bassine et se servir d'une éponge ou d'un gant de toilette pour se laver le corps. Il n'y a pas si longtemps en France, certaines maisons n'étaient pas équipées de douche. Les personnes se lavaient ainsi.
Au cours du XIIe siècle, la baignoire, ronde, est en bois, fabriquée par le tonnelier, et revêtue d'un drap qui protège des échardes. Elle est parfois enfermée derrière des étoffes de lin destinées à contenir la chaleur, pour un bain de vapeur.
Au moyen âge, on voit apparaitre le pot de chambre et à la renaissance, les nobles ne se lavent plus. Les scientifiques de l'époque disent que l'eau entre par les pores de la peau et amène toutes sortes de maladies ainsi et surtout la syphilis.
Les lingettes lavables zéro déchet
Et bien maintenant, il ne vous reste plus qu'à passer aux lingettes lavables pour les WC ! C'est une alternative écologique tout aussi simple que le gant. On les humidifie avant de les utiliser. Puis il suffit de s'essuyer comme si c'était du papier toilette, puis de les laver.
Il sert principalement à l'hygiène des parties génitales externes et de l'anus. Le bidet français n'est généralement pas utilisé pour le nettoyage de l'anus après la défécation (réalisé par le papier toilette), mais pour un lavage supplémentaire optionnel, ou pour une hygiène corporelle journalière.
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le « papier cul » – très vite désigné par ses initiales phonétiques PQ – s'introduire dans les foyers français. Il se vend en rouleaux ou en paquets de feuilles intercalées les unes dans les autres.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Les dermatologues peuvent conseiller de ne prendre une douche ou un bain qu'un jour sur deux, mais quand la peau est pathologique. Comme pour les enfants qui ont de l'eczéma ou de l'atopie. Pour résumer : une douche par jour, c'est bien MAIS avec un savon gras, et en se lavant avec la paume de la main.
L'incurie est alors caractérisée par un manque d'hygiène et de soin de soi-même. La personne atteinte de cette maladie est totalement indifférente aux conséquences de son comportement. L'incurie apparaît fréquemment chez les personnes atteintes de psychose, de graves dépressions ou de démences également.