Les PASA accueillent des personnes ayant des troubles du comportement modérés, consécutifs particulièrement d'une maladie neuro-dégénérative associée à un syndrome démentiel, qui altèrent néanmoins la qualité de vie de la personne et des autres résidents.
Comment est financé le fonctionnement du PASA ou de l'UHR ? Le fonctionnement du PASA ou de l'UHR est financé dans le cadre de la tarification au GIR moyen pondéré soins (GMPS) de l'établissement.
D'abord, l'accueil de jour doit disposer de personnel qualifié et compétent. A minima, d'un infirmier, d'un psychologue et d'un aide médico-psychologique, à temps plein ou à temps partiel.
Dans tous les cas, c'est à l'établissement de définir les besoins dans le cadre de son projet de PASA. Concernant le financement du surcoût induit par le fonctionnement du PASA, celui-ci est en effet pris en charge à 100% sur le soin.
Comment se présente un PASA ? Le PASA est un lieu de vie particulier adapté par rapport au reste de la structure, composé d'un salon dédié au repos des résidents, d'un coin repas équipé d'une cuisine thérapeutique et de deux salles d'animation. Un espace sécurisé permet une ouverture sur l'extérieur.
Un dispositif d'accompagnement des résidents en EHPAD
Un à plusieurs jours par semaine, ces espaces offrent un accompagnement des résidents présentant des troubles psychologiques et comportementaux modérés. L'accompagnement est adapté en fonction du « projet de vie » de la personne malade.
Il a pour objectif d'offrir un accompagnement spécifique et personnalisé en fonction des besoins des résidents, notamment pour faire diminuer les manifestations de l'humeur et les troubles du comportement.
Afin de bénéficier de la prise en charge à 100 % de vos soins, votre médecin va utiliser une ordonnance particulière, l'ordonnance bizone. À noter que cette ordonnance ne concerne que les ALD exonérantes, le médecin utilisera une ordonnance classique pour les ALD non exonérantes.
La partie soins est prise en charge à 100 % par l'assurance maladie. Cela signifie donc que, même dans les établissements privés, les salaires des médecins coordonnateurs, des infirmiers et 70 % des salaires des aides-soignants sont payés par les finances publiques.
Pour devenir accueillant familial, il faut
Obtenir l'agrément du président du Conseil Départemental ou d'un établissement de santé (aucun diplôme n'est exigé, mais un minimum d'expérience familiale ou professionnelle, en matière de prise en charge de personnes "en difficulté" est apprécié).
Le montant de la rémunération pour services rendus est égal à 28,18 € brut par jour. Cette rémunération est complétée par une indemnité de congés payés qui correspond à 10 % de la rémunération pour services rendus.
Les caisses de retraite, les mutuelles, les assurances et des aides communales peuvent financer tout ou partie de l'accueil de jour. De même, une aide fiscale est envisageable quand la personne est imposable, et l'aide sociale à l'hébergement, dans certains départements, peut proposer une aide à l'accueil de jour.
Les caisses de retraite complémentaire
Les institutions de retraite complémentaire réunies au sein des Fédérations Agirc-Arrco peuvent investir dans les Ehpad en recherche de financement pour des projets de rénovation ou de création.
Les EHPAD publics dépendent du Conseil général du département, de la commune, de l'assistance publique ou du secteur hospitalier, tandis que les EHPAD privés sont des structures commerciales gérées par des groupes.
Les SPASAD sont des services assurant à la fois des soins infirmiers et des aides à domicile. Les SPASAD présentent de nombreux intérêts pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes atteintes de pathologies chroniques à domicile.
Une UVP est une unité de vie d'un EHPAD qui permet d'accueillir des personnes déambulantes, atteintes par la maladie d'Alzheimer ou maladies apparentées. Elle dispose de personnels spécifiquement formés, prévoit un projet de vie qui répond à la problématique spécifique des personnes atteintes de démences.
Une UHR (unité d'hébergement renforcée) est un espace aménagé dans un EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) afin d'héberger des personnes âgées ayant la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée entraînant d'importants troubles du comportement qui altèrent leur sécurité et leur ...
L'accueil de jour propose un accompagnement individualisé aux personnes accueillies et un soutien aux aidants le plus souvent. Il a pour objectif de permettre aux personnes âgées en perte d'autonomie de rester le plus longtemps possible dans leur cadre de vie habituel.
Les PASA et les UHR sont financés à 100 % sur la section soins sauf dans les deux cas de figure suivants : – les postes de psychologues devront être négociés par les gestionnaires d'établissements avec les services des conseils généraux puisqu'ils émargent sur la section dépendance ; – les surcoûts résiduels sur les ...
Les Centres d'Activités Naturelles Tirées d'Occupations Utiles (Cantou) sont des petites unités qui peuvent prendre en charge les personnes dépendantes, de manière temporaire ou définitive à condition qu'elles présentent des symptômes de démence ou de la maladie d'Alzheimer.
La grille Aggir est intégrée à un référentiel d'évaluation qui permet de recueillir l'ensemble des informations nécessaires à l'élaboration du plan d'aide du demandeur.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Les points faibles
L'accueillant familial ne doit son salaire en fin de mois qu'au nombre de journées effectuées » problème de sécurisation des revenus en cas d'hospitalisation, voire de décès de l'accueilli. L'accueillant familial ne bénéficie pas de l'assurance chômage.