Né dans une famille juive de Galilée, Jésus a été élevé dans la religion juive et parlait habituellement en araméen, la langue sémitique utilisée par les juifs après l'exil de Babylone (586-538 av. JC). A cette époque l'araméen était une langue internationale, parlée par les divers peuples du Moyen-Orient.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Jésus parlait donc l'araméen dans la vie de tous les jours, et parce qu'il voulait être compris des foules qui venaient l'écouter, ses enseignements étaient donnés en araméen. Le texte des évangiles en porte d'ailleurs la trace.
Le grec, héritage de la colonisation
Jésus était sans doute familier avec la langue grecque, mais encore une fois ce n'était pas la langue parlée par la foule à laquelle il s'adressait. De plus, lorsque les Évangélistes commencèrent leur travail de rédaction, ils s'adressaient à des communautés qui parlaient grec.
La forme ancienne Yehoshua a connu un usage ravivé à partir de la période hasmonéenne, bien que le nom Yeshoua ait été trouvé dans des lettres du temps de la révolte de Bar Kokhba (132-135).
Parce que le Christ voulait être compris des foules, notamment celles qui venaient écouter ses enseignements, ce dernier s'exprimait en araméen, parlé par un nombre important de peuples du Moyen-Orient. Toutefois, l'hébreu ayant subsisté dans la liturgie, il parlait également cette langue.
Les contemporains l'auraient appelé Yeshua Bar Yehosef ou Yeshua Nasraya. (C'est «Jésus, fils de Joseph», ou «Jésus de Nazareth».) Les Galiléens se distinguaient les uns des autres avec le même prénom en rajoutant soit «fils de» et le nom de leur père, soit leur lieu de naissance.
Juif de Palestine, fondateur du christianisme, dont la naissance correspond théoriquement au début de l'ère chrétienne.
Jésus vient du grec ancien Ἰησοῦς , Iēsoûs, lui-même issu du prénom hébreu ancien ישוע , Iéshua (et a la même racine que Josué). Ce mot signifie « Dieu sauve » ou « Dieu délivre ».
Jérusalem, province romaine de Judée. Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l'an 7 et l'an 5 av.
Cette langue sémitique est certes proche de l'hébreu, mais elle n'est pas identique. Jésus parlait donc l'araméen dans la vie de tous les jours, et parce qu'il voulait être compris des foules qui venaient l'écouter, ses enseignements étaient donnés en araméen.
Le nom « Dieu le Père » est donc considéré par les chrétiens non pas comme l'existence d'un Dieu différent des autres, mais comme l'une des personnes de Dieu. D'ailleurs, l'Évangile nomme Dieu le Père uniquement par « Père » ; c'est la théologie qui, dans un but de simplification, affirme « Dieu le Père ».
On retrouve l'équivalent d'Eloah en Arabe (Ilah, singulier - « un dieu », opposé à Allah - « le Dieu ») et en Araméen (Elaha).
On l'appelait parfois aussi «fils de Joseph», «Jésus de Nazareth» ou simplement «le Nazaréen». Rares sont ceux qui, comme Pierre, ont reconnu en lui le «Christ» ou le «Fils de Dieu». On croit parfois que «Jésus» est son prénom et «Christ» le nom de famille.
Jésus était de religion juive ; il partageait la foi commune de son peuple : la croyance en un seul Dieu, à l'élection d'Israël, au repentir et au pardon ou encore au jugement de Dieu.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
La Bible*, ou du moins celle que les chrétiens appellent « Ancien Testament », est un ensemble de livres composés, peu à peu, dans le milieu de la communauté d'Israël* au cours du Ier millénaire avant notre ère.
Que ce soit YHWH, Adonaï, Abba, Jéhovah, Élohim, Emmanuel, El Shaddaï, El Roi ou El Olam, chacun de ces noms nous invite à contempler la grandeur, la bonté, la puissance et la proximité de Dieu, et à nous tourner vers lui avec foi, espérance et amour.
« Emmanuel »
Le second nom donné à Jésus va expliciter ce dépassement de la royauté terrestre. L'ange demande à Joseph de donner à l'enfant engendré par Marie le nom de « Jésus », en précisant sa signification en hébreu : « car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ».
Un homme blanc, barbu, aux longs cheveux châtain clair et aux yeux bleus.
Bien qu'entièrement spéculatif comme le visage de Jésus, le résultat de l'étude détermine que la peau de Jésus aurait été plus olivâtre que blanche ou noire, et qu'il aurait ressemblé à un Galiléen sémite typique.
Et pourtant, le saviez-vous ? Le Christ lui non plus ne correspondait pas aux canons de beauté de son époque. Contrairement à ce que suggèrent de nombreuses représentations artistiques, Jésus n'était pas beau !
Selon le Nouveau Testament, Joseph le charpentier est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Jésus est "né du Père et du Saint-Esprit".
Joseph est l'époux de Marie et le père adoptif de Jésus. De l'hébreu Yosef, son prénom signifie « il ajoutera ». Uniquement mentionné dans les évangiles de l'enfance de Jésus (Matthieu et Luc), il est présenté en tant que descendant du roi David.
Tradition chrétienne
Pour l'abbé Pierre Caussel (1651-1728), Jésus-Christ, depuis l'âge de douze ans jusqu'à trente ans environ, « demeura à Nazareth dans la maison de saint Joseph, travaillant de ses mains ».