Il faut fermer les yeux et tourner la tête jusqu'à sentir le vent sur son visage. Puis il faut pivoter la tête de chaque côté, droite/gauche, (légèrement) pour vérifier que le vent souffle avec la même force de chaque côté de votre visage et pour entendre le même "bruit" du vent dans chaque oreille.
Pour remonter au vent il faut d'abord s'assurer que le génois est bordé au plus proche des limites techniques du voilier. Souvent les haubans et les barres de flèches seront vos meilleurs repères. Plus la voile se rapproche du centre du bateau plus elle pourra fonctionner près du vent.
Un quillard plus grand, notamment de 40 pieds et plus, aura besoin de plus de brise pour naviguer de manière régulière. Un marin expérimenté sur un bateau de cette taille préférera généralement des vents modérés de 15 à 18 nœuds. Les catamarans expérimentés préfèrent également des vents modérés de 13 à 16 nœuds.
Lorsque le voilier fait face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors que c'est le vent arrière. Il doit s'écarter d'env. 45° de l'axe du vent pour pouvoir avancer à l'aide de ses voiles. On met le bateau vent de face quand on veut abaisser la grand voile.
La voile doit se trouver dans une position optimale par rapport au vent pour que le voilier avance . Si l'angle est trop serré par rapport au vent, la voile « faseye », c'est-à-dire qu'elle bat au vent. Si l'angle est trop large, les écoulements d'air circulant le long de la courbure de la voile s'éloignent.
Conseils en plus :
En catamaran, ton bateau va à sa vitesse maximale quand la coque au vent est à fleur d'eau. Si tu la lèves plus, tu vas augmenter la surface immergée de la coque sous le vent, et donc ralentir. En dériveur (lesté ou non) ou quillard, l'objectif est de traîner le moins d'eau possible.
La direction du vent se mesure avec une girouette dont la position peut être repérée soit par la rotation d'un potentiomètre, soit à l'aide de détecteurs photoélectriques (photodiodes ou phototransistors).
La flèche de la girouette désigne la direction d'où provient le vent. Les points cardinaux sont indiqués sur la plupart des girouettes, à l'aide des lettres N pour Nord, S pour Sud, E pour Est et O pour Ouest.
un vent de 1 à 3 nœuds (soit entre 0,5 et 1,5 m/s) est indiqué par une hampe sans trait ; chaque demi-trait représente 5 nœuds (soit environ 2,5 m/s) ; chaque trait plein représente 10 nœuds (soit environ 5 m/s) ; chaque fanion (symbole triangulaire) représente 50 nœuds (soit environ 25 m/s).
Un bateau de croisière va rarement au-delà de 15 nœuds : un catamaran de 15 mètres va «en moyenne» à 10 nœuds.
Comment se met-on au trapèze ? Pour sortir, on se place accroupi sur le liston au vent et on se crochète. On saisit la poignée d'une main, se tend en poussant sur la jambe avant et en s'équilibrant de la main opposée. Une fois tendu, on lâche la poignée.
Il faut fermer les yeux et tourner la tête jusqu'à sentir le vent sur son visage. Puis il faut pivoter la tête de chaque côté, droite/gauche, (légèrement) pour vérifier que le vent souffle avec la même force de chaque côté de votre visage et pour entendre le même "bruit" du vent dans chaque oreille.
En ralentissant le flux crée une surpression qui vient gonfler la voile. Ces différences de pression entre les deux faces de la voile créent une force de poussée (flèche verte) qui tire le voilier vers l'avant. Le voilier avance !
AU PORT, votre cata se manœuvre plus ou moins comme un engin à chenilles ! Disposant d'un moteur à l'arrière de chaque coque, le skipper tourner vers la droite en avançant (avant bâbord/point mort tribord). Mieux, il peut carrément pivoter sur place (avant bâbord/arrière tribord).
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.
Il faut un harnais et il faut être debout sur la coque du bateau. Une personne doit aller au trapèze lorsqu'il y a du vent, pur faire contre poids, face à la voile gonflée. Comment faut-il s'arrêter ? Il faut lâcher la grande voile et pousser la barre à fond vers la voile.
La poussée vélique permet au voilier de s'avancer contre le vent. La force de dérive se présente lorsque la dérive et le gouvernail forment une force qu'on appelle « Antidérive ». Cette force empêche le voilier de découler. Lorsqu'un voilier avance contre le vent, son déplacement se fait à l'encontre de l'eau de mer.
Sous un voilier se trouve le plan anti-dérive. Il est constitué par la quille (ou la dérive) et le (ou les) safran. Ces appendices créent un frein dans l'eau qui limite le glissement du bateau sur l'eau. Ils créent une force anti-dérive.
Léger (0 à 9 km/h) Modéré (10 à 40 km/h) Fort/venteux (41 à 60 km/h) Très fort/coups de vent (61 à 90 km/h)
bien se mettre au grand largue, limite vent arrière, et ne plus changer de direction pendant quelques secondes. tirer fort la GV vers le bas afin de l'étouffer. empanner de seulement quelques degrés : maintenir le bateau au vent arrière sur l'autre amure quelques secondes, résister à l'auloffée.
Les trinquettes jumelles. Le principe des trinquettes jumelles permet de naviguer plein vent arrière. Tout simplement, on établit 2 voiles d'avant de taille similaire. Les écoutes de ces deux voiles reviennent sur chaque bord et sont toutes 2 fixées à la barre franche.
Préférez des génois suffisamment larges sur enrouleurs pour couvrir un large domaine d'utilisation : petits vents et brises portantes. Au moins une voile doit également être envisagée pour la navigation au portant (un spi ou un gennaker). Trois voiles, au moins, peuvent donc suffire.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance. Au travers : C'est un juste milieu entre les réglages B et C.
Quand le bateau est approximativement perpendiculaire au vent, on appelle ça le reaching. Un reaching au petit largue est serré par rapport à la direction du vent, et au grand largue est un peu plus écarté du vent (un vent de travers est quand le vent est exactement à un angle droit du bateau).
Si la différence de vitesse entre vent instantané et vent moyen est comprise entre 15 et 25 nœuds (entre 28 et 46 km/h), on parle de fortes rafales. Il s'agit de violentes rafales lorsque cette différence excède 25 nœuds (46 km/h).