Le son [õ] est l'équivalent nasal de [o], un son grave comme situé au milieu du corps. Quand on le prononce, l'air sort à la fois par la bouche et par le nez. Si c'est difficile, on peut commencer par dire [o] en se pinçant la racine du nez. Entrainez-vous !
Le son [ã] est l'équivalent nasal de [a], un son grave comme situé au milieu du corps, à l'endroit où se trouve le plexus.
Le symbole phonétique du e muet est /ə/. Il est toujours écrit avec la lettre e, par exemple : je se prononce /ʒə/ se se prononce /sə/
Ñ se prononce GNE, comme dans le mot français « gagner ». [Eñe] se dira donc [égné].
Tout naturellement parce que le latin l'a piquée à l'alphabet grec, pour représenter un son, le [u], qu'il n'avait pas dans son alphabet. Voilà qui nous rappelle au passage que ce que nous appelons "i-grec" s'appelle "upsilon" en grec.
Sur les claviers espagnols, le caractère étant plus fréquent dans la langue, la touche Ñ est présent en accès direct à droite de la touche L. Par la méthode de saisies par numéro de caractère : Alt + 164 pour ñ et Alt + 165 pour Ñ.
Le son [õ] est l'équivalent nasal de [o], un son grave comme situé au milieu du corps. Quand on le prononce, l'air sort à la fois par la bouche et par le nez.
La lettre c se prononce comme un s devant les voyelles e, i, y, mais comme un k devant les voyelles a, o, u.
La lettre c se prononce [k] quand elle est suivie de a, o, u ou d'une consonne. La lettre c se prononce [k] quand elle se trouve à la fin d'un mot. Dans certains mots, lorsque le c est à la fin d'un mot, il ne se prononce pas.
EI se prononce \ɛ\ : beige, eider, enseignement, reître…
Le mot "femme" vient du latin "femina". En ancien français, il pouvait s'écrire "feme", "fame", "femme", "fenme" ou encore "famme" et se prononçait [fãm]. L'évolution de la langue a amené le son [ã] à s'ouvrir et à se transformer en [a] alors que la graphie avec le doublement de consonne s'est, elle, conservée.
On écrit ph
On le trouve donc dans de nombreux mots composés à l'aide d'éléments d'origine grecque, comme phon, phil, phob ou photo, par exemple dans orthophonie, francophile, agoraphobe ou photocopie. On le trouve dans beaucoup d'autres mots d'origine grecque comme pharmacie, amphithéâtre ou encore sphère.
On écrit le son [ã] avec un "m", lorsque la lettre suivante est m, b ou p. Exemple : le tempête, une ampoule, emmener, emballage, une ambassade.
Le son [ã] peut s'écrire : - avec les lettres an (ou am devant les lettres p, b et m) comme dans le mot maman, - ou avec les lettres en (ou em devant les lettres p, b et m) comme dans le mot vendredi.
Dans tous les cas, quand on voit ss écrit dans un mot, on entend le son [s]. On double le s quand il est entre deux voyelles pour obtenir le son [s]. Quand la lettre s est entre deux voyelles : a, e, i, o ou u, on entend le son [z] .
Son [ə] Le son [ə] dit e caduc peut s'écrire : e : premier, pelé
On entend « ou » dans ours : « ou » s'écrit w. On entend « é » dans écureuil : « é » s'écrit é. On entend « u » dans tortue : « u » s'écrit u.
En règle générale, le son [o] s'écrit : e-a-u à la fin des mots. a-u au début ou au milieu des mots quand le son o est fermé. o au début ou au milieu des mots quand le son o est ouvert.
Pourquoi écrit-on « -eau » ? À cause de l'évolution phonétique : la première forme du suffixe en français était « -el ». La consonne « l » s'est vocalisée, donnant naissance à une diphtongue « au ». Puis cette diphtongue s'est réduite au son « o » et « eau » est resté, comme témoin de l'histoire.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
C'est la neuvième lettre de l'alphabet grec, la plus petite de toutes, qui correspond au « i » de notre alphabet.