La souffrance au travail concerne souvent un seul travailleur. Dans ce cas, ce dernier doit en informer son employeur. Il est recommandé d'acter le problème par e-mail ou un courrier, car seuls les écrits peuvent constituer des preuves en cas de litige. L'employeur doit y répondre et réagir en cas de besoin.
En relevant les faits précis et répétés que vous avez subi, parlez-en avec vos collègues, ils s'avèreront être un de vos meilleurs atouts. Ainsi, quand vous subissez un comportement isolé, vous pouvez en parler avec vos collègues pour qu'ils en soient conscients.
Les causes de la souffrance au travail peuvent être multiples : une forte pression au travail peut être ressentie en raison d'un niveau d'exigence élevé, d'un faible niveau de contrôle sur la situation ou d'un manque de soutien social de la part de la hiérarchie ou de l'équipe.
La souffrance au travail se manifeste généralement par une perte de motivation, un désinvestissement brusque, des changements de comportements, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'hypertension ou encore des douleurs gastriques.
Vous pouvez saisir le conseil de prud'hommes pour obtenir réparation du préjudice subi. Vous devez présenter des preuves directes ou indirectes de ce harcèlement : mails, témoignages... Vous avez un délai de 5 ans après le dernier fait de harcèlement pour saisir le conseil de prud'hommes.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
L'abandon de poste menant à une procédure de licenciement pour faute permet au salarié de prétendre aux allocations-chômage. Si la procédure de licenciement peut prendre du temps (envoi de lettre recommandée, entretien avec l'employeur, etc.), la rupture du contrat de travail ne nécessite pas de préavis.
Ne dites pas «Je ne me sens pas bien», trop faible, mais allez-y carrément avec un «Je suis affreusement mal». N'ayez pas peur des mots: il s'agit d'impressionner - sans pour autant engager le pronostic vital. Crédible, on a dit. Si vous avez des courbatures ou mal à la gorge, on vous méprisera.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
Votre employeur ne peut pas en prendre connaissance. Pour y accéder, vous devez adresser un courrier en recommandé avec AR au médecin qui doit alors vous le communiquer dans les huit jours ou deux mois si les informations remontent à plus de cinq ans. En revanche, vous n'aurez pas accès à ses notes personnelles.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie.
Sortez votre arme secrète : une gousse d'ail ! Croquez à pleines dents avant d'aller lui parler. Cela devrait raccourcir l'entretien et lui passer l'envie de vous revoir. ♥ Tous les jours, serrez-lui la main avec une main mouillée.
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
Ne tombez pas dans le piège qui consiste à fournir une solution clé en main. “Retournez les questions de votre interlocuteur, poursuit-elle. Et aidez-le vraiment, c'est-à-dire sans commencer à prendre son travail en charge : comment comptes-tu t'y prendre pour résoudre ce problème ?
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.