Dites-lui, par exemple : « Tu as peur. Je sens ton coeur qui bat vite. » Cela rassurera votre enfant et fera diminuer son anxiété. Ne minimisez pas la peur de votre tout-petit même si elle vous semble exagérée, car elle est bien réelle pour lui.
Un enfant anxieux ou stressé appréciera toujours une routine de vie stable. Aussi, respectez des heures de sommeil régulières, des temps de repas réguliers et des petites routines qui participeront à le rassurer au quotidien.
Essayez plutôt de le rassurer et de l'aider à faire face à ses craintes. Discutez avec votre enfant lorsqu'il vit des situations stressantes. Répondez à ses questions de manière simple, mais honnête. Se faire expliquer la situation dans des mots qu'il comprend le rassurera.
Parler avec lui de ses émotions et de ses inquiétudes aide à diminuer cette peur. Questionnez votre enfant pour comprendre ce qui l'in q uiète. Aidez-le à mettre des mots s ur ce qu'il ressent. Rassurez- le en lui disant que vous comp renez qu 'il peu t se s entir inquiet.
Les techniques telles que la respiration profonde, la méditation ou le yoga peuvent l'aider à se calmer lorsque l'anxiété monte. Vous pouvez trouver des vidéos ou des livres adaptés aux enfants qui expliquent ces techniques de manière ludique.
Sachez que vous pouvez vous tourner vers des structures publiques, comme les Centre Médico Psycho Pédagogique (CMPP) ou consulter un professionnel en libéral. Certains psychothérapeutes, psychanalystes ou psychopraticiens proposent également de prendre en charge les enfants.
L'absence de règles claires et concrètes peut aussi être une source d'anxiété. L'enfant a besoin de règles pour se sentir en sécurité. La surprotection. Surprotéger un tout-petit peut diminuer sa confiance en lui et le rendre anxieux par rapport à l'avenir et aux choses qu'il ne contrôle pas.
Il existe beaucoup de types de troubles anxieux, qui se caractérisent par le fait qu'ils sont principalement liés à la peur, à l'inquiétude ou à la crainte. Les enfants refusent le plus souvent d'aller à l'école, en invoquant fréquemment des symptômes physiques, tels que les maux de ventre.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Vous pouvez aider votre enfant à se défaire de sa peur en lui lisant des livres, en inventant des histoires ou en exprimant des situations qui traitent de sa peur. Par exemple, il peut dessiner un monstre pour l'aider à exprimer ses peurs et à comprendre qu'elles ne sont pas réelles.
Stress chez le jeune enfant : les signes qui ne trompent pas
Pour d'autres, cela se traduit par des troubles du sommeil (cauchemars, problèmes d'endormissement), des difficultés de concentration et d'apprentissage, une phobie sociale/scolaire, ou encore des réactions disproportionnées.
A l'occasion de ses 60 ans, l'association SOS Villages d'enfants a commandé une étude pour tenter de cerner les sujets d'inquiétudes des 6-17 ans. L'école n'est plus la première de leurs appréhensions. Chez les enfants de 6 à 17 ans, l'insécurité est la plus grande peur.
C'est aussi une période marquée par des cauchemars et des peurs passagères (gros chiens, abeilles). Dès 6 ans, les peurs se rapprochent de celles des adultes et paraissent plus rationnelles et spécifiques à une situation: peur du vide, de mourir, d'avoir un accident, d'être rejeté par les autres, etc.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Il est normal d'avoir peur. Pour les enfants, la raison de leur crainte vient souvent du changement et de la peur de l'inconnu. Je vous rassure donc : inutile de vous inquiéter si votre loulou vous dit « j'ai peur » face à une chose ou une situation qui lui est étrangère.
Pour déterminer si l'enfant a besoin de voir un psy, il faut faire confiance à son intuition. Dans certaines situations, il n'y a pas de signes objectifs, mais on a l'impression qu'il y a un souci. Si on a cette impression, on peut consulter. Dans d'autres cas, il y a une demande répétée de l'enfant.
Il n'y a pas d'âge pour emmener son enfant chez le psy. Un enfant peut suivre une thérapie à n'importe quel moment de son existence, dès la petite enfance, et ce même avant qu'il ne communique parfaitement avec le langage.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
La peur peut naître d'une expérience désagréable. Le rappel de son souvenir permet de reconnaître un péril. La peur exerce alors une fonction physiologique bien conservée au cours de l'évolution, elle nous alarme lorsqu'il y a un danger et nous prépare soit à fuir ce danger, soit à l'affronter.
Mettez à sa disposition des objets qu'il peut utiliser quand il a peur, comme une petite veilleuse, une lampe de poche qu'il peut garder dans son lit ou encore un toutou rassurant. Apprenez-lui à respirer profondément quand il commence à avoir peur. Ne proposez pas à votre enfant de chasser le monstre de sa chambre.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.