Par exemple: 1)mettre son pyjama/2)aller aux toilettes/3)se laver les mains/4)se brosser les dents/5)lire une histoire/6)se coucher/7)dormir. Fixez une heure jusqu'à laquelle il a le droit de jouer calmement. Responsabilisez votre enfant pour mettre fin au temps de jeu.
Votre enfant peut aussi avoir des peurs à l'heure du dodo même s'il ne s'est rien passé de particulier durant la journée. À cet âge, les émotions qui lui font vivre du stress pendant la journée peuvent aussi s'exprimer en peurs au moment du coucher.
La seule solution pour aider un enfant qui ne veut pas dormir c'est de le rassurer, d'éviter qu'il ne se lève. Cela peut passer par le fait d'être présent le temps de l'endormissement, non pas de dormir avec lui mais d'être assis près de la porte par exemple.
Les difficultés d'endormissement sont le plus souvent effectivement liées à de l'anxiété. Et c'est cela qu'il faut traiter. Seul l'abord psychothérapeutique est reconnu actuellement pour être efficace dans les états anxieux.
Si votre enfant vous dit qu'il a peur du noir, ou qu'il vous le montre grâce à son doudou ou à des signes, rien ne sert de l'ignorer ou de minimiser son angoisse. La première chose à faire est de prendre le temps de parler avec lui de sa phobie. Dans un premier temps, votre empathie l'aidera certainement à s'apaiser.
Utilisez les jeux, les dessins et les histoires.
Dessiner peut aussi aider votre enfant à exprimer ses peurs. Enfin, si votre enfant a p e ur des chien s o u de s fan tômes, vous pouvez lui raconter des histoires sur un gentil chien ou un gentil fantôme! Ne forcez pas votre enfant à affronter ses peurs .
Pour favoriser l'endormissement paisible, vous pouvez par exemple lui raconter le déroulement de la journée du lendemain ou vos propres rituels de coucher quand vous étiez petit. Lui expliquer que vous êtes dans le salon, à côté de sa chambre, peut aussi contribuer à le rassurer.
La méthode du "dodo" progressif
Par exemple, commencez par rester dans la chambre jusqu'à ce qu'il s'endorme, puis réduisez votre présence à quelques minutes seulement. Enfin, quittez la pièce avant que votre bébé ne s'endorme afin qu'il apprenne à le faire sans vous.
Offrez-leur du temps. Cajolez-les, bercez-les 2-3 minutes au besoin, flattez-les une fois qu'ils sont couchés. Restez près des enfants le temps de créer l'habitude. Certains enfants auront besoin de se faire cajoler, emmailloter, de sentir votre présence près d'eux afin de favoriser le sommeil.
L'idéal est d'expliquer à votre enfant que pour l'aider à apprendre à s'endormir seul, vous allez désormais (si cela n'était pas le cas avant !) : faire un rituel de coucher bref (moins de 10 minutes) une seule fois, à choisir ensemble ; lui rendre visite dans sa chambre régulièrement, et non l'inverse…
Lorsqu'un bébé pleure avant de se coucher, l'une des causes les plus fréquentes peut effectivement être la faim. Les nourrissons ont des besoins nutritionnels élevés et peuvent avoir du mal à se calmer et à s'endormir s'ils ont faim.
Les experts s'entendent pour dire que 7 ans est l'âge minimum idéal pour envoyer un enfant dormir au sous-sol sans ses parents. Il saurait réagir si jamais une situation d'urgence survenait, comme un incendie.
La peur de dormir seul
Pas facile de devenir indépendant et de se vivre comme une personne à part entière. Il ressent le besoin de retrouver cette sécurité qu'il percevait lorsqu'il était bébé. Il a peur de dormir seul et aimerait bien venir se rassurer dans le lit de ses parents.
Si, à 3-5 ans, un enfant n'arrive pas à rester seul dans son lit, c'est quand même le signe qu'il y a une difficulté. Peut-être que la sécurité de base n'est pas bien acquise, ce qui rend la séparation impossible. Ou bien, en refusant de dormir, l'enfant garde son parent pour lui et empêche le couple de se retrouver.
Un petit bain relaxant, un massage doux sur le dos, une berceuse, des câlins sur fond de musique douce ou de bruit blanc peuvent tout à fait participer au coucher et à endormir bébé.
Effectivement, sur ce sujet d'actualité, on peut lire (malheureusement) beaucoup d'injonctions : comme quoi l'endormissement autonome doit fonctionner dès la maternité ou avant l'âge de 3 à 4 mois… « Cela dépend des tempéraments de chaque bébé, mais le sommeil autonome peut-être réalisé vers 3-4 mois pour les ...
Cette agitation à l'heure du coucher peut s'expliquer par le fait que votre enfant a besoin de libérer les tensions accumulées durant la journée. Pour l'aider à retrouver le calme nécessaire pour s'endormir, vous pouvez, par exemple, mettre une musique douce et lui faire un petit massage dans le dos.
Mais, en général, les experts conseillent une heure de couchage entre 19h00 et 20h30 maximum entre 6 mois et 3 ans. Cela lui permettra de faire des nuits longues et reposantes, mais aussi de prendre des habitudes d'hygiène du sommeil qui lui seront très utiles tout au long de sa vie.
Vous pouvez ne rien dire pour ne pas trop le stimuler. S'il pleure davantage c'est qu'il a besoin de vous entendre : essayez de lui parler d'une voix douce et calme qui lui permettra de s'apaiser. A l'inverse, si vous lui parlez et qu'il n'en peut plus, il faudra savoir garder le silence pour l'apaiser.
En psychologie, on dit que dormir avec ses parents, ça maintient l'enfant dans une position œdipienne : c'est à dire que l'enfant entretient le sentiment qu'il fait couple avec un de ses parents, ou même les deux. Or le lit conjugal, c'est un espace d'intimité du couple : l'enfant n'y a donc pas sa place.
En d'autres termes, un enfant s'endort se façon autonome lorsqu'il est capable d'être posé éveillé dans son lit et de s'endormir par lui-même.
Un nouveau-né ne réclame pas sa chambre de lui-même. Au contraire, généralement, c'est auprès de ses parents et dans un lit adapté que bébé dormira le mieux, du moins les premiers mois.
Pour aider votre enfant à accepter l'heure du coucher, vous pouvez instaurer un rituel pour faciliter la séparation : lui lire ou lui raconter une histoire, lui chanter une chanson, lui faire un gros câlin… Identifiez ce qui apaise et fait du bien à votre enfant et laissez-lui ce plaisir.