Enfant colérique : incitez-le à exprimer autrement son mécontentement. Commencez par lui apprendre à bien respirer, en inspirant et expirant profondément pour retrouver son calme. Vous pouvez également lui confier un objet symbolique (peluche, ballon) contre lequel il pourra se défouler.
Il vous faut surtout comprendre pourquoi ces colères. Vous dites quand on ne fait pas ce qu'elle veut. Il vous faut donc évaluer si ce qu'elle veut est légitime. Jouer avec quelque chose de fragile, ne pas vous tenir la main dans la rue, prendre un jouet sur un étalage, refuser d'aller au lit quand c'est le moment etc.
De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Il a compris qu'il peut s'opposer à une consigne, et donc à une punition. La force du parent est de répondre de manière posée, ferme et calme pour légitimer la sanction.
Apparemment, il vaut mieux éviter de “gronder” avant 8 mois…et d'y aller en douceur, le but étant toujours que cela soit constructif !
Bébé en colère : une émotion normale et utile
Les colères de bébé peuvent être impressionnantes, mais elles ne recouvrent pas le même sens que celles des adultes. Elles expriment non pas une violence, mais une frustration, un désir non assouvi.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
La colère, une réaction normale à la frustration
Rassurons-nous : rien de plus normal qu'un bébé qui exprime son mécontentement, voire sa colère, à grand renfort de pleurs et de cris. Vers 1 an – 18 mois, sa personnalité commence à s'affirmer et il développe son autonomie.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Ils savent ce qu'ils veulent demander ou obtenir, mais n'ont pas accès à suffisamment de mots pour l'exprimer convenablement. Ils utilisent alors les cris, les colères pour exprimer leur frustration.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Expliquer les refus et limiter ainsi les prochains caprices du bébé Lorsque vous interdisez une action ou refusez de céder à l'une de ses demandes, expliquez-lui pourquoi. S'il est déçu ou en colère, ne vous énervez pas et montrez-lui que vous comprenez ses émotions mais que vous n'allez pas céder.
Lorsque l'enfant se dispose à réaliser quelque chose qui est interdit, par exemple prendre un objet avec lequel il ne doit pas jouer, vous devez vous rapprocher, vous mettre à son niveau, le regarder dans les yeux et sans vous énerver lui dire fermement « non ».
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
besoin de sécurité. On oublie souvent ce besoin fondamental d'un bébé. Il ne faut pas oublier qu'il a passé 9 mois dans le ventre de sa maman, au chaud et bien en sécurité, et que son arrivée dans notre monde à nous peut aussi le stresser. Il n'a pas conscience qu'il est réellement en sécurité chez lui, dans son lit.
Dites, par exemple : « Non, on ne peut pas aller au parc parce que c'est l'heure du souper et qu'ensuite il va être trop tard. » Votre enfant acceptera mieux votre refus s'il le comprend. Trouvez avec votre enfant une autre solution ou offrez-lui un choix pour l'aider à accepter un refus.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est justement autour de l'âge de deux ans que les enfants commencent à exprimer cette attitude d'opposition : dire « non » à une consigne, faire une crise lorsqu'on leur impose une limite...
La capacité à comprendre le langage apparaîtrait plus tôt que ce que l'on pensait. Dès l'âge de 6 mois, un bébé pourrait saisir le sens des mots les plus courants, même s'il ne sait pas encore les exprimer.
Vers 18 mois à 2 ans, un tout-petit a un grand désir d'autonomie. Il développe également des préférences pour certaines choses et lorsqu'on les lui refuse, il réagit en criant ou en pleurant.
Lorsqu'il vous tape, "cela ne signifie par que votre enfant soit méchant ou ait une intention mauvaise", rassure-t-elle "certains sont simplement plus leaders ou frustrés en fonction de leur caractère, du déroulement de leur naissance, du contexte familial".
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.