Réinsertion après la sortie de prison. Quand le détenu sort de prison, on lui remet un billet de sortie (article D. 479 du CPP). Ce billet de sortie doit notamment indiquer l'adresse du SPIP ou de l'antenne locale compétents pour le lieu de résidence de la personne libérée.
Parlez de la famille, des amis, des voisins, etc. Une fois encore, cela donne une impression de normalité et vous permettra (ainsi qu'à lui) de sortir de son quotidien. N'hésitez pas à impliquer votre proche dans les décisions qui le concernent ou qui concernent votre famille.
Peines alternatives : des peines qui marchent contre la récidive. Pour répondre à cet enjeu d'individualisation, les mesures alternatives à l'incarcération sont nombreuses. Parmi les plus utilisées : le sursis avec mise à l'épreuve, le travail d'intérêt général, le placement sous surveillance électronique.
L'étude de juillet 2021 (3) dresse le même portrait du récidiviste que les études précédentes. Ainsi, le fait d'être un homme, très jeune, sans emploi, de ne pas être marié et d'avoir déjà été condamné sont autant de facteurs qui augmentent le risque de récidive, parfois de façon spectaculaire.
En matière criminelle, 8 % des condamnés en 2019 sont en état de récidive légale (figure 3). Ce taux est plus élevé pour les condamnés pour vols, recels ou destructions criminels (17 %) et plus faible pour les condamnés pour homicide volontaire (7 %) et pour viol (5 %).
L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
Il s'agit du site de la police locale, celui de la police départementale ou du tribunal du lieu. Certaines prisons publient des bases de données relatives aux personnes incarcérées ou en garde à vue. Souvent, le nom de la personne suffit pour faire une recherche fructueuse.
Les répertoires généraux sont des tables alphabétiques permettant de retrouver les informations d'écrou (numéro et type de registre) des détenus de l'ensemble de l'établissement. Ces répertoires sont classés par ordre chronologique.
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.
Sauf exceptions, l'administration pénitentiaire a la possibilité de contrôler toutes les correspondances reçues ou envoyées par la personne détenue (voir ci-dessous, « Dans quel cas le courrier reste-il confidentiel ? »). Ce contrôle, réalisé par les services du vaguemestre, consiste à ouvrir et lire les courriers.
Un détenu libéré peut demander le revenu de solidarité active (RSA) ou le contrat d'engagement jeune. un détenu libéré ne peut plus bénéficier de l'allocation temporaire d'attente (Ata) depuis septembre 2017.
à des risques graves de subir des torts psychologiques ». « De nombreux détenus risquent de souffrir de blessures mentales permanentes par suite de leur isolement, a‑t‑il écrit.
Le détenu y est enfermé vingt-trois heures par jour, seul dans un cachot dont la superficie est parfois inférieure à la taille réglementaire des cages de chien de chenil (5 m2). Au «mitard», pas de télévision et souvent pas de radio, pas de travail, peu de lumière naturelle.
Arrivée obligatoire trente minutes avant l'ouverture des portes. Si on doit remplir le formulaire de dépôt de sac, mieux vaut prévoir dix minutes de plus et si on a prévu de camoufler des choses sur soi, autant venir encore plus tôt. Ne jamais oublier sa pièce d'identité, autrement on se fait recaler.
Les droits des personnes détenues. Droit à une vie familiale, droit à la santé, à la pratique religieuse, droit de vote, droit à la dignité. Les droits des personnes dans les lieux de privation de liberté ont nettement progressé depuis le milieux du XXe siècle. Tour d'horizon de ces droits et de leur application.
Le business carcéral
Et pour cause, l'univers carcéral américain représente un véritable marché économique, où le nombre de prisonniers est proportionnel aux profits. En effet, la particularité des Etats-Unis tient au recours à des prisons dont la gestion est entièrement privée.
D'après la deuxième théorie, où la prison est considérée comme une « école du crime », elle aurait exactement l'effet contraire, en ce sens qu'elle contribuerait invariablement à faire augmenter la criminalité.
Effectivement, la prison peut aussi jouer un rôle protecteur vis-à-vis de la personne poursuivie ou sanctionnée pour un délit ou un crime, à condition que la sécurité de tous soit assurée en prison. Ce qui est loin d'être le cas : en 2010, on a recensé 7 800 agressions entre détenus et l'on meurt en prison.
Les peines alternatives à l'incarcération sont l'ensemble des mesures pénales permettant d'éviter ou de raccourcir une détention. Elles visent à réserver la peine privative de liberté qu'est la prison pour les cas nécessaires, et de recourir à ces peines alternatives pour l'ensemble des autres cas.
1. Action de commettre, dans des conditions précisées par la loi, une deuxième infraction après une première condamnation pénale définitive pour des faits de même nature (à la différence de la réitération).
Faire quelque chose une nouvelle fois, recommencer. 3. En parlant d'une maladie, se manifester de nouveau.