Parfois, mettre un podcast ou écouter un livre audio pendant que vous marchez peut vous aider à vous vider la tête et vous permettre de vous détendre sans alcool. Vous pouvez toujours le faire tout en vous distanciant socialement, et sortir de chez soi en ce moment est tout particulièrement bénéfique !
Le nalméfène se prend “à la demande”, quand la personne sent qu'elle va se trouver confrontée à une situation à risque. Il diminue alors l'envie de boire et réduit le sentiment de satisfaction éprouvé au contact de l'alcool.
L'exercice physique est l'une des façons les plus connues d'arriver à une sensation d'ivresse sans boire d'alcool. En faisant des sessions de cardiotraining régulièrement, vous libérez des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, des substances chimiques qui agissent sur le cerveau.
Les symptômes de sevrage «sans complications»
Il peut aller de légers tremblements à une trémulation forte. Les symptômes sont analogues à ceux d'une gueule de bois, mais beaucoup plus prononcés. Autres symptômes : sueurs profuses, pouls accéléré, parfois hyperventilation et hypertension.
Malheureusement, l'envie de boire ne disparaitra sans doute jamais complètement, Cela dit, elle s'atténuera avec le temps, déja au bout d'une semaine tu devrais te sentir mieux, Il faut prendre plaisir à accomplir cette décision, car elle en vaut la peine, tu en vaut la peine.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Baclocur® (baclofène) peut être prescrit en traitement de dernier recours chez les patients alcoolo-dépendants ayant une consommation d'alcool à risque élevé (consommation d'alcool > 60 grammes/jour pour les hommes ou > 40 grammes/jour pour les femmes).
Prenez de nouvelles habitudes... qui diminueront votre consommation : "Ne commencez jamais l'apéro ou le repas par une boisson alcoolisée et ne buvez jamais deux verres d'alcool de suite. Alternez par exemple un verre d'eau avec un verre de vin."
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L'haleine commence à trahir l'addiction et les cheveux deviennent ternes. Mais d'autres indices peuvent alerter, comme un laisser-aller général : du désordre, des machines à laver en retard, de la nourriture périmée dans le frigo...
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Par son effet sédatif, désinhibiteur et euphorisant, l'alcool permet à l'individu qui en consomme de panser temporairement ses plaies et de se sentir bien l'espace d'un moment.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Les premières manifestations débutent environ 24 heures après l'arrêt de la prise d'alcool : tremblements, maux de tête, fatigue générale, vertiges, nausée, vomissements, bouche sèche, anxiété, culpabilité, irritabilité, troubles dépressifs, insomnie, confusion. Ces symptômes atteignent un pic entre 24 et 48 heures.
"Lorsque l'on avance en âge, le foie devient moins efficace. Il métabolise ainsi moins bien l'alcool", explique le Pr Mickael Naassila. "Cela peut être accentué par certaines pathologies hépatiques et par la prise de certains médicaments qui peuvent saturer le foie."
Le plus souvent la priorité est donnée au sevrage. L'arrêt des alcoolisations et la prise en charge qu'il implique permet à certains buveurs de sortir de la dépression. D'autres vont avoir besoin d'un traitement antidépresseur avant l'arrêt de l'alcool afin de faciliter le sevrage.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).