Essayez de dire ce que vous avez à dire en 20 secondes et donnez l'occasion à la personne qui vous écoute de partager aussi des informations. En général, essayez de ne pas parler plus de 40 secondes d'affilée. Si vous parliez plus longtemps, l'individu qui vous écoute pourrait se sentir irrité ou s'ennuyer.
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
Le hochement de têtes ou autres « hum hum » qui viennent signifier que vous êtes attentifs et réactifs au discours de l'autre font bon effet ! Evitez la surabondance de froncements de sourcil et mines interrogatives … La tenue vestimentaire participe aussi à la communication non-verbale, elle donne une image de vous …
Et si c'est vraiment gênant, vous pouvez consulter un psychothérapeute qui vous aidera à explorer l'origine de ce bavardage. Car bien souvent un manque affectif ressenti dans l'enfance, un manque d'intérêt de la part de ses parents, ou tout autre sentiment de solitude peut en être la cause.
COMMENT BIEN GÉRER SON DÉBIT DE PAROLE ? Évaluez votre débit de parole en vous enregistrant lors de vos prises de parole en public pour avoir une idée du nombre de mots que vous énoncez par minute. Étirez votre débit de parole habituel de 20 % pour vous permettre d'être le plus compréhensible possible.
Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
C'est pourquoi si vous avez tendance à trop parler, axez votre comportement sur l'écoute : quand vous discutez avec quelqu'un, ne faites pas que parler de vous. Posez-lui des questions, rebondissez sur ses propos, bref, interagissez avec votre interlocuteur plutôt que de l'endormir avec un ennuyeux monologue.
En effet, l'un des exercices les plus puissants pour faire le vide dans sa tête est d'écrire toutes nos pensées, même si elles sont négatives, même si elles nous semblent ridicules, puériles, égoïstes, même si nous en avons honte ou qu'elles nous mettent en colère.
Essayez de ne pas être trop silencieux lorsque vous rencontrez quelqu'un pour la première fois. Cette personne pourrait penser que vous êtes bizarre et que vous n'avez rien à dire. Essayez plutôt de trouver un équilibre pour écouter cette personne et pour lui poser des questions à son propos. Ne parlez pas inutilement.
Autres conseils des experts de l'écoute : éviter de mettre nos solutions sur la table, car cela sert surtout un objectif, celui de montrer combien on est futé ; tenter de se mettre à la place de la personne en face de nous, et pour cela, se calquer sur son attitude corporelle, garder le contact visuel, se retenir de ...
Observez le langage corporel de votre interlocuteur.
Ou est-ce que votre interlocuteur vous ignore simplement et initie une conversation avec une autre personne ? Il s'agit de signes évidents que vous avez tendance à trop parler et que cette situation soit frustrante ou ennuyante pour votre interlocuteur.
En conclusion : quelqu'un qui ose dire 'oui' systématiquement est vite considéré comme plus positif, plus sympa et plus communicatif. Alors, commencez par dire 'oui'. Cela vous offre des perspectives évidentes pour la suite.
Derrière le bavardage peut se cacher une excitation ou une angoisse . Adultes comme enfants, nous sommes traversés chaque jour par une multitude d'angoisses . C'est normal et il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Mais n'ayant ni la maturité ni les outils pour les affronter, l'enfant fait diversion .
Si vous parlez beaucoup, vous êtes :
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles.
Dans le cadre d'un trouble psychiatrique, des médicaments antipsychotiques ou anxiolytiques sont nécessaires, ainsi qu'un suivi régulier par un psychiatre. Dans le cas d'un trouble neurologique, la logorrhée est bien souvent chronique et ne peut être traitée complètement mais uniquement atténuée par les traitements.
Le soliloque n'imite pas simplement le dialogue; tout dialogue pour être fécond doit devenir à un moment donné soliloque, sans quoi question et réponse ne se rencontreraient pas; la rencontre ne pouvant avoir lieu que dans un entendement (G.
La schizophrénie est un trouble mental grave et chronique. C'est une psychose qui se caractérise par des délires et des hallucinations sensorielles, le plus souvent auditives, mais pas obligatoirement.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
Parler vite c'est souvent un mécanisme lié au stress, c'est aussi une mauvaise habitude que l'on prend lorsque l'on vit à un rythme effréné ou lorsque l'on n'aime pas parler en public (manque de confiance en soi, peur d'être « coupé »…). « Plus je parle vite, plus « vite » j'en aurais terminé avec cette épreuve ».
Plusieurs raisons à cela: parler vite rend votre discours, plus rythmé, stimulant, et donne l'impression que vous êtes «passionné» par le sujet. Mais surtout, énoncer vos arguments rapidement donnera très peu de temps à votre auditoire pour réellement comprendre et analyser ce que vous dites.
Inspirez profondément. Avant de commencer à parler, calmez-vous afin que vos poumons ne manquent pas d'air. Distillez vos pensées, ne les crachez pas toutes en même temps. Si vous prenez la parole avant de prendre le temps de vous poser, vous risquerez de parler trop vite et de mal articuler vos mots.