Faire une activité physique chaque jour, une activité qui stimule l'esprit également, mais ne faire que des activités reposantes à partir de la fin d'après-midi. Utiliser une lampe qui baisse progressivement la lumière avant de se coucher, et qui simule le lever du soleil au moment de se réveiller.
L'affaiblissement extrême du corps en fin de vie
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour.
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Contrairement aux idées reçues, le fait de dormir beaucoup n'est pas le propre des seniors. Il se pourrait même que cela soit lié à une altération des fonctions mnésiques dans le cerveau. Cette dégradation peut être le signe avant-coureur d'un état de démence ou de la maladie d'Alzheimer dans les 10 années à venir.
Le syndrome de glissement chez une personne âgée se caractérise par un changement important et brutal de son comportement. Celle-ci n'a soudainement plus goût à rien, considérant que sa vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Familièrement on dit souvent que "la personne âgée se laisse aller".
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Les causes de cette perte d'appétit sont multiples : l'isolement social, la perte de goût et d'odorat qui apparaissent avec l'âge, diminution de la sensation de faim, les troubles bucco-dentaires et de déglutition, les traitements médicamenteux au long court, la douleur, les troubles digestifs, les régimes restrictifs ...
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
Le portage des repas peut aussi stimuler l'appétit de votre proche, par la visite régulière d'une personne de l'extérieur. N'hésitez pas à organiser des repas avec des amis, des proches et les autres aidants disponibles. La sécheresse buccale est aussi l'une des causes de la perte d'appétit des seniors.
Les oranges, les pamplemousses, les kiwis, les fraises, la goyave et plus particulièrement la pulpe d'acérola, sont tous des aliments hautement riches en vitamine C! La vitamine C aiderait aussi à mieux absorber le fer, ce qui pourrait s'avérer vital pour les aînés souffrant d'anémie.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
Néanmoins, en s'endormant devant la télévision, nous sommes exposé. e.s à la lumière bleue de l'écran. Cela empêche ainsi à la production de mélatonine d'atteindre son pic, et envoie un mauvais signal à notre corps : celui de rester éveillé. L'endormissement est donc perturbé par la télévision.
Le patient n'absorbe pratiquement rien et l'image qu'il renvoie est alors défavorable. À ce stade, les capacités de perception du patient sont conservées. Il peut donc ressentir la douleur, la dyspnée, l'angoisse… Même s'il ne s'exprime pas ou très peu ; il entend lorsqu'on lui parle.
Les changements physiques annonciateurs de la fin de vie les plus importants sont la faiblesse extrême, la dysphagie, la somnolence diurne et une exacerba- tion de la douleur : l'agonie est imminente.
Ce sentiment de perte à venir est souvent associé à une véritable crainte : peur de rester seul, crainte de perdre son indépendance, anxiété face à la diminution de sa vie sociale, etc.