Par l'utilisation de la paronomase, c'est-à-dire le rapprochement de mots tels que « rose » et « robe », le poète compare sa belle à une fleur, sa beauté à celle de la Nature. Ainsi, il personnifie la rose en l'assimilant à Cassandre.
"le rayon de tes yeux" qui enflamme montre le pouvoir que Ronsard veut donner à la beauté de Cassandre. C'est aussi une référence au feu divin et donc à une lumière divine qui montre l'origine divine de la beauté de la femme. Au vers 9, Ronsard fait une incantation au feu "Ô saint brasier, ô feu chastement beau".
Cette conjonction souligne les incertitudes de la conquête amoureuse. On peut d'ailleurs se souvenir que Cassandre Salviati est mariée depuis 1546 : Ronsard ne peut créer qu'un lien imaginaire et symbolique avec cette femme.
Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre. Il a compris qu'on prend les femmes en leur parlant d'elles. Il a compris qu'on prend les femmes en leur parlant d'elles.
Ce poème évoque la jeunesse qui passe comme le temps d'une fleur. Cette méditation sur la vieillesse et la mort est un thème récurrent dans la littérature tant religieuse que profane, aussi bien que dans les arts, à cette époque.
Par l'utilisation de la paronomase, c'est-à-dire le rapprochement de mots tels que « rose » et « robe », le poète compare sa belle à une fleur, sa beauté à celle de la Nature. Ainsi, il personnifie la rose en l'assimilant à Cassandre.
L'homme et la mer est un des plus beaux poèmes de Charles Baudelaire. Publié dans la section Spleen et idéal du recueil Les Fleurs du Mal (1857), il se compose de quatre quatrains avec des rimes embrassées.
Les Amours de Cassandre 💖
La flamme ne pourra jamais prendre car Ronsard fait partie du clergé et Cassandre épouse de toute façon un autre homme. Coup dur. 👉 Face à ce crush jamais concrétisé, Ronsard a une réaction tout à fait ordinaire, puisqu'il consacre rien de moins qu'un recueil entier de poèmes à sa bien-aimée.
Les vers, en décasyllabes, racontent la version idéalisée d'un amour impossible. En effet, l'auteur ne fait que croiser Cassandre : il n'a donc le temps ni de la connaître objectivement, ni de nouer une relation avec elle.
Dans ces années d'études, il rencontre une jeune homme nommé Joachim du Bellay, et d'autres poètes en herbe qui deviendront avec Ronsard le groupe de la Pléiade, et se donneront pour but ensemble de défendre et d'illustrer une langue française en quête de légitimité.
En avril 1545, à Blois, Ronsard rencontre Cassandre Salviati de Talcy qui prendra les traits de Cassandre, l'héroïne des Amours.
Pierre Ronsard est considéré comme l'un des plus grands poètes de la Renaissance française, et son influence sur la poésie française est considérable. Il a inspiré de nombreux poètes, notamment ceux de la Pléiade, mais aussi des poètes romantiques comme Victor Hugo ou Alfred de Musset.
Ronsard a tiré une partie de son inspiration de Jean Dorat qui est son maître au collège de Coqueret. Il fréquente des poètes, des humanistes, des clercs, des gens de la cour du Roi. Il a participé à l'activité de l'académie de la poésie et de la musique, créée par Jean Antoine de Baïf.
Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le 21 avril 1545 à Blois à un bal de la cour. Elle a environ quatorze ans et lui vingt-et-un. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jean Peigné, seigneur de Pray l'année suivante.
« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. »
Conclusion. Ce poème est déroutant : Ronsard dépeint un portrait péjoratif de la femme qu'il cherche à séduire. Il met en avant les dangers de la vieillesse et le caractère fugace de sa beauté. Mais en faisant ainsi, il consacre également la beauté d'Hélène, à qui il réserve l'écriture d'un poème.
Ailleurs, Ronsard justifie l'inconstance en recourant aux arguments misogynes traditionnels : les femmes sont intéressées, cruelles et volages, il serait donc sot de cultiver à leur intention des vertus, dont la fidélité, qu'elles foulent aux pieds.
Ronsard y célèbre trois figures : Cassandre, Marie et Hélène. Pour chacune de ses trois muses, Ronsard développe un style particulier. Dans Les Amours, le poète écrit pour Cassandre, une jeune noble, des sonnets dans un style précieux et dynamique, à l'image de son modèle.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène.
Origine mythologique
Dans la mythologie grecque, Cassandre avait le don de la prophétie qui lui avait été accordé par Apollon. Mais le dieu regretta sa décision, et comme il ne pouvait plus lui retirer son don, il lui donna une malédiction : personne ne croirait jamais les prédictions de Cassandre.
Le dernier amour de Pierre de Ronsard est Hélène de Surgères. Le recueil s'appelle Amour, il contient notamment "Sonnet pour Hélène".
Cassandre est la servante malheureuse d'Apollon, prêtresse individuellement maudite d'une ville vouée à la destruction : c'est une femme jeune, belle, portant des insignes de prêtresse, se démenant comme une folle, se désespérant2. Eschyle, dans l'Agamemnon (représenté en 458 av.
La section Les Fleurs du Mal (poèmes CIX à CXVII) regroupe des poèmes qui explorent la condition humaine et les aspects les plus sombres de la vie. Baudelaire y décrit l'angoisse existentielle, la souffrance, la mort et la déchéance, en explorant les thèmes de la solitude, de la maladie et de la dépression.
Mon rêve familier (Paul Verlaine), La courbe de tes yeux (Paul Éluard), Nos deux corps sont en toi (Marguerite de Valois), Les roses de Saadi, Le serment (Marceline Desbordes-Valmore), je meurs (Louise Labé), À une passante (Charles Baudelaire) font partie des poèmes d'amour incontournables.
Il considère que le monde dans lequel nous vivons est un chaos au delà duquel existe une unité, un sens, un monde d'ordre et de beauté : l'Idéal. Cet Idéal prend de multiples visages : l'enfance, l'ailleurs exotique, le voyage, les femmes, l'ivresse. Pour aller plus loin, voir ma vidéo sur le spleen et l'idéal.