On parle de récidive lorsqu'un nouveau cancer se développe dans un organe qui a déjà été atteint par une première tumeur maligne ou dans une autre région du corps(1).
La rechute peut se manifester de deux façons : la récidive locale ou loco-régionale, qui siège sur le lieu même ou dans le proche voisinage de la tumeur primaire. Ou les métastases, qui siègent à distance de la lésion initiale et souvent dans un organe tout à fait différent.
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Les symptômes d'un cancer peuvent disparaître un certain temps, parfois plusieurs années, avant que la maladie ne resurgisse. Nouveau bouleversement dans la vie du patient, la récidive ne signifie pas pour autant la fin de l'espoir.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie. Au bout d'un certain temps, qui diffère selon le type de cancer, la rémission devient guérison.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
Pour déterminer si une rémission complète est ou non synonyme de guérison, il n'y a qu'une seule solution : attendre et surveiller. Au fil du temps, si aucune récidive du cancer ne se manifeste, on considérera que la guérison est définitive.
Le maintien d'une activité physique régulière est important et permet de garder un poids stable. Certains traitements hormonaux contre le cancer peuvent en effet entrainer une prise de poids. L'activité physique et la pratique régulière d'un sport contribuent également à diminuer les risques de rechute.
Grâce à ces approches multiples, la majorité des patientes, souvent diagnostiquées précocement, peuvent être soignées. Malgré tout, on constate que 20 % d'entre elles font face à une forme de cancer à haut risque et récidivent dans les 10 ans, malgré l'hormonothérapie.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.
En France, une étude récente a été réalisée sur plus de 325 000 patients ayant eu un cancer. Elle montre que dans cette population le risque d'avoir un second cancer est en moyenne 36 % supérieur à celui de la population générale.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Les cancers qui se soignent le mieux chez l'homme sont : les cancers de la prostate, le cancer du côlon, suivi des cancers ORL.
Il peut arriver, malgré les traitements, que certaines cellules restent «endormies» ou échappent à la thérapie et ressurgissent à distance. C'est ce que l'on appelle communément le «risque de récidive». L'éventualité d'une récidive est une situation éprouvante à vivre.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
Cas d'une rémission totale du cancer
La rémission totale indique qu'il n'existe plus aucun signe de la tumeur, soit au niveau de la prise de sang soit sur les clichés d'imagerie médicale : toutes les cellules cancéreuses ont disparu.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Chaque année, on enregistre plus de 43 000 nouveaux cas de cancers colorectaux en France. La survie nette est de 63 % à 5 ans (62 % chez l'homme, 65 % chez la femme) pour les personnes diagnostiquées entre 2010 et 2015. A 10 ans, elle est de 57 % pour les personnes diagnostiquées en 2010.
Dans le langage courant, il est d'usage de parler de récidive lorsqu'un individu recommence une même action, notamment si elle a socialement une connotation négative. Cependant, en France, la récidive en procédure pénale, appelée aussi « récidive légale » répond à des règles strictes et complexes.
Peut-on guérir d'un cancer? Tout dépend du type de cancer, du stade auquel il est pris en charge, de son évolution, etc. Mais grâce aux progrès de la médecine et à des traitements de plus en plus performants, il est possible de guérir environ 60% des cancers.
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Le cancer foudroyant est une maladie qui se propage très rapidement. Certaines tumeurs comme au pancréas, au sein, au cerveau ou au poumon peuvent survenir foudroyants.