Le site http://www.meteovol.fr permet ainsi de voir la carte d'Europe et les turbulences prévues à différentes échéances et à chaque niveau de vol.
Où sent-on le plus les turbulences ? Voici où les opinions divergent. Il y a ceux qui disent que c'est la partie avant de la machine qui est la plus vulnérable, d'autres assurent que c'est à l'arrière que l'on se sent le plus mal à l'aise.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Cela est dû à un phénomène physique – la convection – lié aux mouvements de l'air chaud. L'air chaud étant plus léger que l'air froid, en passant au-dessus de l'air froid, il crée un courant d'air ascensionnel.
A l'heure actuelle, le meilleur moyen d'éviter les turbulences reste de prévoir où elles vont se trouver afin de les contourner. A ces fins, les cartes aéronautiques, fournies par Météo France par exemple, signalent ce type de phénomènes.
En vol, les turbulences sont souvent redoutées par les passagers. Il n'y a pourtant aucun risque.
Les turbulences ne présentent aucun risque pour les avions : juste un moment désagréable à passer. Les turbulences réveillent des peurs qui n'ont aucune raison d'être. On peut croire que l'avion risque de se casser ou qu'il risque de tomber jusqu'au sol, mais il n'en est rien.
N'ayez pas peur des turbulences
Si cela peut s'avérer très désagréable, ce n'est en fait pas dangereux. La turbulence n'est rien de plus que le mouvement de votre avion sur les vagues d'air. Cela se produit principalement au décollage et à l'atterrissage ; la différence de température est à l'origine de la turbulence.
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
Pour éviter l'anxiété durant un voyage en avion, concentrez-vous sur une activité ou une idée. Surtout, évitez de penser à des scénarios catastrophes. Vous pouvez aussi partager vos angoisses avec une autre personne, car la verbalisation et le partage ont toujours un effet positif sur un esprit troublé.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Quand le vent est aligné avec la piste, il n'y a aucun problème, c'est le vent de travers qui va imposer des limitations. Ce qu'on appelle le vent de travers est la composante du vent qui vient vraiment perpendiculairement à la piste.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles à l'avant de l'avion. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
En cas de turbulences, on choisit les ailes
"Pour la simple et bonne raison que c'est le centre de gravité de l'avion et donc la partie la plus stable", avance Joachim Coursimault. En revanche, évitez l'arrière de l'appareil qui risque de rapidement bouger en cas de trous d'air, surtout si vous avez le mal de l'air.
Collision aérienne de Tenerife
Il s'agit du pire accident de l'histoire de l'aviation : le 27 mars 1977, deux Boeing 747 entrent en collision à l'aéroport de Los Rodeos sur l'île de Tenerife aux Canaries, tuant 583 personnes.
Le 9 janvier , le vol Sriwijaya Air 182 s'écrase en mer de Java peu après son décollage de Jakarta (Indonésie) entraînant la mort des 62 personnes à bord.
En supposant que le temps de vol moyen d'un avion entre deux points est de 5 heures, la probabilité d'être victime d'un accident lors d'un vol est, en moyenne, de 1 sur 2 millions à chaque fois que l'on prend l'avion.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'air qui se déplace plus lentement pousse plus fort sur l'aile que l'air qui se déplace plus rapidement. L'air sous l'aile pousse donc l'avion vers le haut, c'est pour cela que les avions restent dans le ciel et ne tombent pas.
L'aéroport de Tenzing-Hillary, situé à Lukla, est considéré comme l'aéroport numéro 1 le plus dangereux au monde ! Surnommé “l'aéroport des aventuriers”, c'est de là que partent la plupart des “aventuriers” qui veulent gravir le Mont Everest.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.