La négation peut être exprimée par le préfixe « non- ». Le mot non joue le rôle de préfixe négatif lorsqu'il est placé devant certains noms (ou pronoms). Il est alors joint au nom (ou au pronom) par un trait d'union. La négation peut être exprimée par des antonymes.
Il existe deux types de négation : la négation totale (ou absolue) et la négation partielle (ou relative).
La négation par un seul élément
Exemple : Elle ne veut pas de dessert, moi non plus. Non peut également nier un seul élément de la phrase. Exemple : il a mangé de la viande, non du poisson. La négation explétive fonctionne avec l'adverbe “ne” employé seul.
La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
La langue française dispose de différents outils pour exprimer la négation. On utilise le plus souvent des adverbes exprimant la négation : ne… pas, ne… point, ne… guère, ne… plus, ne… jamais, etc.
La négation ne … plus indique une action ou une situation qui s'arrête. Voici un tableau explicatif. L'action continue. L'action s'arrête.
La négation restrictive, malgré son nom et sa tournure, n'est pas réellement une négation, puisqu'elle vise le seul cas positif. On la forme avec ne… que, ou rien… sinon, rien… sauf (ex. : Il n'aime que les pâtes).
La négation lexicale est une notion de vocabulaire qui désigne les contraires formés par l'addition d'un préfixe. Corrélat: Forme négative.
Pas et point, termes accessoires de négation, se suppriment très souvent avec les verbes pouvoir, oser, savoir, cesser, suivis d'un infinitif, et, dans le langage familier, avec le verbe bouger.
La phrase négative est une phrase transformée qui exprime une négation, c'est-à-dire qu'elle sert à nier, à refuser ou à interdire quelque chose. Elle s'oppose à la forme positive de la phrase de base.
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
Nom commun
(Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
ne … guère (négation de très, beaucoup : plutôt littéraire) Il n'a guère envie de quitter son pays.
Ne… pas est l'expression négative moyenne. Elle a plus de force que ne, et elle est moins énergique que ne… point. Lorsque le verbe est à l'infinitif, les deux éléments ne pas sont placés devant l'infinitif.
Avec les temps de verbe simples, ne (ou n') se place devant le verbe et pas se place après le verbe : Il ne neigera pas demain.
ne… aucun(e) signifie « zéro », pas un seul, pas une seule. Exemple : Je n'ai aucun problème.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école. Question à la forme négative : Vous n'allez pas à l'école ? Réponse affirmative : Si, je vais à l'école. Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école.
Pour faire la négation de deux éléments ou plus , on utilise « ne…ni… ni ». À la place de « Je n'aime pas le pain et le fromage » on dira : » Je n'aime ni le pain ni le fromage. » ? Notez que les articles partitifs et indifinis disparaissent souvent lors de cette négation.
Pourtant, c'est faux : « malgré que » n'est pas correct. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'académie française. Après malgré, on ne peut jamais dire « que ». On peut dire « bien que » – il y a plein de prépositions qu'on utilise avec « que » mais « malgré » n'est jamais suivi par « que ».
De crainte que, par crainte que, dans la crainte que (+ subjonctif) : ne riez pas, de crainte qu'il se vexe ou qu'il ne se vexe. L'emploi du ne explétif appartient au registre soutenu. L'emploi de crainte que seul, sans préposition (sortez discrètement, crainte qu'on ne vous voie), est un peu vieilli.