Jusqu'à l'âge de 2 ans, les signes de l'autisme peuvent également comprendre : un champ d'intérêt très précis. l'absence ou la quasi-absence d'intérêt envers les autres enfants. des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement.
Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.
Malgré une meilleure connaissance des signes précoces, l'âge moyen du diagnostic se situe toujours entre quatre et cinq ans.
Il ne sourit pas, ou très peu (3 mois). Il semble avoir le regard vague ou fuyant, qui ne suit pas ni ne fixe. Il semble avoir un défaut de la posture (bébé trop mou ou trop raide) et vocalise peu.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Les observations montrent également des altérations dans le volume de la voix : parler soit trop fort, soit pas assez fort.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
L'autisme se soigne. La cause de l'autisme n'étant pas connue, aucun traitement médical n'existe pour le moment. Grâce à une prise en charge pluridisciplinaire et adaptée aux besoins de chacun, il est possible d'améliorer la qualité de vie des personnes autistes tout au long de leur vie.
Quels sont les causes et les facteurs de risque de l'autisme? Nous savons qu'il n'y a pas qu'une seule cause à l'autisme. Les dernières recherches suggèrent que le trouble du spectre de l'autisme - TSA se développe à partir d'une combinaison de facteurs génétiques et non génétiques ou environnementaux.
AB – Le diagnostic clinique de l'autisme est réalisé par une équipe coordonnée par un médecin et constituée d'un pédopsychiatre, d'un pédiatre, d'un orthophoniste, d'un psychomotricien et d'autres professionnels experts dans les troubles du développement.
On recherche la sensation que ces activités procurent. Dans notre quotidien, le fait de se bercer pour se détendre, de balancer les jambes parce qu'on a une douleur insupportable ou respirer rapidement pour faire passer la douleur fait également partie des stéréotypies. Écouter de la musique à tue-tête stimule l'ouïe.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
Parmi celles-ci, on retrouve Bill Gates (le créateur de Microsoft), Mark Zuckerberg (le créateur de Facebook), la chercheuses Marie Curie, les physiciens Isaac Newton et Albert Einstein, les inventeurs Alexander Graham Bell (téléphone) et Thomas Edison (pionnier de l'électricité), les peintres Vincent Van Gogh et Andy ...
La seule chose qui diffère, de façon évidente, entre l'autisme de haut niveau et le syndrome d'Asperger est l'âge d'apparition du langage. Bien évidemment, l'apparition précoce du langage chez les enfants Asperger leur confère un développement différent de celui des enfants autistes de haut niveau.
L'hypersensibilité au bruit fait partie des particularités sensorielles expérimentées par certaines personnes autistes. En cas d'hypersensibilité le canal de perception est trop ouvert et trop de stimulations parviennent au cerveau.
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA), enfant ou adulte, peut regarder son interlocuteur dans les yeux si elle le veut. Cependant, cela nuire à sa concentration.
Selon une hypothèse récente, il y aurait chez les autistes moins de connectivité entre les régions cérébrales frontales et les régions postérieures. «La communication entre ces régions est particulièrement importante pour l'accomplissement de tâches complexes, indique Isablle Soulières.
Votre enfant peut également ne montrer aucune émotion, ou les exprimer d'une manière inadaptée, tout en ayant une incapacité à comprendre celles des autres. Il peut donc réagir de manière inappropriée dans certains cas : rire quand il voit un enfant pleurer, rester figé quand vous essayez de le faire rire, etc.
L'absence de langage d'un enfant à 24 mois est un signe de quelque chose qui mérite d'être élucidé. Plusieurs raisons peuvent motiver ce retard de langage. Trois pistes doivent être étudiées en priorité : il peut s'agir d'un problème d'audition, d'un trouble spécifique du langage oral, ou d'un trouble autistique.
Bien que les autistes aient une grande difficulté à parler d'eux-mêmes, certains peuvent s'exprimer avec éloquence, et même décrire précisément leur vécu, mais il leur faut alors parvenir à ne pas engager la jouissance vocale en leur témoignage, d'où leur prédilection pour le passage par la chose écrite.
Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie. Ils répètent régulièrement des mots ou des phrases entendues immédiatement (écholalie immédiate) ou précédemment (écholalie différée, une phrase ou un mot entendu dans un dessin animé ou souvent utilisé à la maison, etc.).
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut ne pas remarquer ou encore «lire» les indices subtils d'une autre personne agacée par son comportement ou son discours. Sans le savoir, la personne enfreint les règles sociales en ne se pliant pas aux signaux d'avertissement.
Verbal, peu verbal ou non verbal : il existe autant de profils que de personnes autistes. Certains ne savent pas parler, d'autres s'expriment, mais n'utilisent pas le langage de manière adaptée. Un des troubles du langage récurrents chez les enfants avec TSA se nomme l'écholalie.