Elle se voit habituellement chez l'adolescent ou le jeune adulte à forte pilosité (poilu). Elle se manifeste par l'invagination (pénétration) des poils dans le derme (peau) du pli interfessier. Ceci crée une réaction inflammatoire s'étendant dans le tissu sous-cutané (sous la peau), formant une cavité ou kyste.
Or si le kyste pilonidal est le plus souvent bénin, il ne guérit pas tout seul. Il doit être tôt ou tard opéré...et sa pudeur mise de côté. Tôt ou tard, car mieux vaut éviter d'enlever un kyste infecté en urgence.
Imperceptible ou infecté, le kyste pilonidal reste une affection relativement fréquente et totalement bénigne. Votre médecin généraliste pourra en faire le diagnostic assez facilement et vous conseillera sur le parcours de soins à suivre en fonction de son l'évolution.
Le diagnostic de kyste pilonidal repose sur l'identification d'un ou plusieurs orifices (ou fossettes) situés dans le sillon inter fessier.
La plupart du temps il s'agit d'un défaut de cicatrisation autour d'un poil qui est resté dans la cicatrice, généralement sur le bas de celle-ci. Plus rarement, il peut s'agir d'un nouveau kyste pilonidal, qui peut être évité par la réalisation d'une dépilation définitive du sillon inter-fessier.
Quand opère-t-on un kyste sacro-coccygien ? Les kystes sacro-coccygiens ne sont opérés que lorsqu'ils sont symptomatiques, c'est-à-dire responsables de symptômes. Ces symptômes peuvent être un abcès, une douleur ou une gêne, un écoulement, des démangeaisons…
Le kyste pilonidal peut passer inaperçu pendant des années, sans faire souffrir le patient puis peut s'infecter du jour au lendemain et former un abcès. Bien souvent, un traitement chirurgical complet est nécessaire afin d'éliminer définitivement le kyste.
Le kyste pilonidal est une pathologie bénigne et fréquente. Bien que le taux de récidive soit faible suite à une opération chirurgicale, soit 5 % des cas, une surveillance régulière permet d'y remédier. Si toutefois des signes d'infection se manifestent, il convient de contacter rapidement un médecin.
Appliquer une compresse d'eau chaude pendant 10 minutes, 3 fois par jour si le kyste est rouge et commence à être inflammé. L'objectif précis est de faire mûrir rapidement le kyste pour accélérer l'élimination naturelle du pus.
Les poils se cassent, irritent la peau et progressivement créent un abcès qui s'infecte. Un kyste pilonidal peut se former et passer inaperçu pendant des années sans provoquer de douleur. Mais lorsqu'il se surinfecte, il peut devenir très douloureux en quelques jours.
Le kyste épidermique ou épidermoïde
"Formés à partir des cellules épidermiques, ce sont les kystes cutanés les plus fréquents", décrit le dermatologue. Ils sont situés dans le derme, sous l'épiderme, sont bénins mais doivent néanmoins subir un examen par un dermatologue.
C'est une infection qui survient habituellement au sommet du pli des fesses. Elle est causée le plus souvent par la pénétration de poils sous la peau au niveau du pli interfessier. En entrant sous la peau, les poils favorisent les infections (formation d'abcès) et l'apparition de petits trous (fistules) et de kystes.
Ainsi, les adénomes sont parfois cancéreux mais dans la grande majorité des cas, ils sont bénins. Parmi eux, on classe les polypes du colon, les adénomes du canal biliaire, et les adénomes hépatiques ; Fibromes se développent sur les tissus connectifs ou fibreux et surtout sur ou autour de l'utérus.
Un poil incarné survient lorsqu'un poil se replie et pousse à l'intérieur de la peau plutôt que de la percer et de pousser à l'extérieur de celle-ci. Cela entraîne l'apparition d'un petit bouton rouge enflammé à l'endroit où le poil devrait normalement sortir de la peau.
Dans le cas où le kyste est bénin, la grosseur est visible, palpable mais ne présente aucun danger pour le patient. Ces kystes partent naturellement ou à la suite d'un traitement léger. Dans le cas où ils seraient malins, les kystes sont plus dangereux et requièrent un traitement plus lourd.
Le kyste sébacé
C'est une lésion dure, située sous la peau, constituée d'une accumulation de sébum (substance grasse protégeant la peau). Dans certains cas, ces kystes peuvent se surinfecter et former un abcès.
il est impossible de dormir sur le dos et difficile de s'asseoir dans les premiers temps post-opératoires : un coussin à décharge peut être recommandé ; le patient doit cesser toute pratique sportive pendant au minimum six semaines.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Le traitement est toujours chirurgical. L'intervention la plus pratiquée est l'excision ouverte qui consiste à réaliser l'excision complète du sinus pilonidal et des trajets fistuleux en se limitant strictement aux tissus malades. La plaie est ensuite laissée en cicatrisation dirigée.
Douchez la région opérée 4 à 6 fois par jour à l'eau tiède (sans savon) pendant 10 minutes. Les douches font partie intégrante du traitement et doivent être effectuées avec soin.
"Les kystes ne provoquent souvent aucun symptôme mais s'ils compriment les racines nerveuses, les kystes de Tarlov sont alors responsables de douleurs du sacrum dans le bas du dos, dans les fesses, le bassin et les jambes. "
Inflammation chronique et suppurante de la peau, l'hidrosadénite suppurée plus couramment appelée "maladie de Verneuil", toucherait 1 à 3% de la population dans les pays industrialisés.
« Un kyste bénin peut causer un inconfort ou peut s'infecter, mais il ne causera pas d'autres problèmes. Il ne se répandra pas », explique le pathologiste François Gougeon. La seule exception : les tumeurs kystiques sur les ovaires et les reins, qui ont l'aspect d'un kyste, mais qui sont une tumeur maligne.