La phobie scolaire se manifeste souvent par une forte crise d'angoisse qui ne s'arrête que quand l'enfant est persuadé qu'il n'ira pas à l'école. Selon l'âge, elle peut également se manifester par des symptômes physiques comme des maux de tête ou de ventre.
Souvent des maux de ventre (allant jusque des vomissements) ou des maux de tête apparaissent. Parfois des troubles du sommeil surviennent parce que l'idée de retourner à l'école nous hante et nous terrifie. Certaines manifestations de l'angoisse peuvent aller jusqu'à la crise de panique en classe ou dans la cour.
Plusieurs raisons peuvent expliquer le refus d'aller à l'école : un manque de confiance en soi, des conflits à l'école ou des difficultés d'apprentissage. Insistez pour que votre enfant aille à l'école et encouragez-le à affronter ses peurs, tout en le rassurant.
La première solution face à la phobie scolaire est de communiquer avec son enfant. Entretenir une relation de confiance avec votre enfant, l'écouter et lui poser des questions sur sa vie à l'école vous permet de détecter les failles, les blocages et les angoisses qui accompagnent ses journées scolaires.
De nombreux psychologues et pédopsychiatres utilisent les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) pour traiter la phobie scolaire. Elles consistent à identifier les émotions et les angoisses de l'enfant ou de l'adolescent lorsqu'il se rend sur son lieu de scolarité.
C'est un dispositif unique en France : Brik'école a été lancé à la rentrée scolaire 2021 pour accueillir des collégiens et des lycéens victimes de phobie scolaire. Ce lieu à mi chemin entre l'école et le soin fait un bilan de sa première année de fonctionnement.
Des conflits familiaux, un divorce, peuvent entrainer également un refus scolaire anxieux. Au niveau scolaire, le passage de l'école primaire à l'école secondaire, il ne se sent pas capable, il ne sent pas à la hauteur, il a un sentiment d'infériorité.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
La principale conséquence est l'absentéisme scolaire prolongé qui peut lui-même avoir des conséquences graves : désocialisation, marginalisation, isolement social et affectif, dépression, décompensation ou aggravation d'autres troubles anxieux ou d'autres pathologies psychiatriques au long cours.
Lorsqu'elles désorganisent la vie quotidienne, les phobies nécessitent le recours à une psychothérapie. Les thérapies cognitives et comportementales associées à des techniques de relaxation sont souvent efficaces. Dans le cas de la phobie sociale, un traitement médicamenteux peut être associé à la psychothérapie.
Commencez par prendre rendez-vous avec un psychologue ou un médecin pédopsychiatre. Ce sont eux qui pourront diagnostiquer une phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même. Le bilan établi par le pédopsychiatre permettra de mettre en place un suivi efficace.
La peur, stress avant de sortir peuvent être liés à un traumatisme, à la remémoration d'un souvenir enfoui et traumatisant : comme une agression, un vol à l'arrachée, une altercation, le fait d'avoir été suivi dans la rue. Une moquerie, une raillerie, ou même un accident de la circulation peuvent alors vous angoisser.
Pour cela, le mieux est de parler calmement à votre enfant, il faut qu'iel comprenne que vous n'allez pas le gronder, mais l'écouter et le. a soutenir quoi qu'il advienne. Vous pouvez commencer par lui parler de sa journée, lui demander s'il y a des personnes qui l'intimident, s'iel est mal à l'aise en classe.
Le fait de préparer avec lui une liste d'actions simples à faire lui permettra de savoir exactement quoi faire et quand le faire. Par exemple, il peut : Planifier et définir un emploi du temps avec ses cours, les devoirs à faire et ses activités extrascolaires. Relire chaque soir ses cours du jour.
Phobophobie. Plus phobique, impossible : la "phobophobie", soit la peur d'avoir peur. Plus que la peur, ce sont les réactions de peur que le phobophobe redoute par-dessus tout.
Les phobies simples sont souvent liées à des événements traumatisants dans l'enfance, qu'ils soient réels ou fantasmés. Une phobie des chiens peut s'installer chez un enfant qui a vraiment été mordu, mais aussi chez un enfant qui a imaginé être attaqué par un chien.
Vous avez plusieurs solutions, mais il faudra vous tourner en premier lieu vers l'un de ces deux professionnels, c'est-à-dire un pédopsychiatre ou un psychologue, pour permettre de mettre un nom sur le trouble avec « certitude » et ensuite aider votre enfant et vous-même à « combattre » ce trouble.
Dès 15 ans, un mineur peut entrer dans un dispositif d'apprentissage s'il souhaite quitter le cursus classique. Avant l'âge de 16 ans, il n'est toutefois pas possible de bénéficier d'un contrat d'apprentissage en bonne et due forme : l'élève peut accéder à une classe de 3e « prépa métiers ».
Multifactorielle et difficile à mesurer, la phobie scolaire souffre encore de l'image d'un trouble peu sérieux, voire feint. Une équipe de l'Inserm a donc enquêté dans toute la France pour faire la lumière sur ce phénomène, accentué par la crise sanitaire.
Quel comportement face au stress scolaire
Prendre le temps d'écouter : l'écoute permet de soulager un adolescent. Se sentir considéré, compris et entendu permet de gérer 50% du mal être. Si vous, en tant que parent, n'avez pas le temps, car vous aussi trop pris par votre quotidien, faîtes appel à une aide extérieure.
Que ce soit à l'école, au collège ou encore au lycée, les enfants et adolescents peuvent également souffrir de burn-out scolaire. La différence avec la phobie scolaire est mince, mais on peut tout de même les distinguer par le fait que la première se manifeste par une peur excessive et irrationnelle d'aller à l'école.