En présence de kystes organiques de l'ovaire, les organes avoisinants peuvent être comprimés. Une infection du kyste est possible, tout comme une hémorragie extrakystique ou intrakystique. Lorsque le kyste se rompt ou se tord, cela peut entraîner d'intenses douleurs pelviennes et des saignements.
Qu'il soit fonctionnel ou organique, le kyste peut se compliquer. Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s'infecter (abcès ovarien). Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications.
Que faire si le kyste se rompt ? Si le kyste se rompt, éclate, se tord ou saigne, un traitement contre la douleur de type ibuprofène peut être proposé. Des analgésiques plus puissants, comme la morphine, sont parfois nécessaires. Et une intervention chirurgicale est nécessaire.
L'hémorragie intra-kystique
Ce type de saignement s'observe souvent dans les kystes fonctionnels. La douleur de la région pelvienne est intense. L'échographie abdomino-pelvienne permet de confirmer sa présence.
L'extrait de fenugrec s'est révélé efficace pour améliorer les symptômes du SOPK, ainsi que le taux de LH, effet qui s'amplifiait à mesure que l'on avançait dans le traitement. Citons aussi le tribulus ou le lin, qui semblent avoir de multiples activités bénéfiques sur le SOPK.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines.
La rupture de kyste
L'augmentation de volume du kyste quand il est liquidien peut provoquer une rupture de la coque et un écoulement du liquide contenu dans la cavité péritonéale. Une irritation péritonéale survient et provoque une douleur brutale pelvienne en projection de l'ovaire rompu.
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Mais un kyste peut parfois tordre l'ovaire autour de son axe, entraînant une interruption de l'apport sanguin et un risque de nécrose de l'ovaire. Cela provoque une douleur violente et brutale avec des nausées et des vomissements. Dans ce cas il est urgent d'opérer pour sauver l'ovaire.
En présence d'un kyste organique, l'ablation chirurgicale du kyste (kystectomie ovarienne) ou de l'ovaire (ovariectomie) peut être nécessaire. Cette opération est généralement réalisée par cœlioscopie, une méthode chirurgicale réalisée sans ouvrir le ventre.
Ces kystes sont fréquents, surtout si on ne prend pas la pilule ou si on prend un traitement pour stimuler l'ovulation. Même s'ils sont douloureux, ces kystes ne doivent pas être opérés. Ils disparaissent spontanément en deux ou trois mois. C'est l'échographie qui montrera leur disparition.
Les kystes fonctionnels de l'ovaire sont les plus fréquents (90 % des cas). Ils sont dus à un « dérèglement hormonal » qui provoque la transformation d'un follicule ou d'un corps jaune physiologique en kyste.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Pour soulager rapidement la douleur, vous pouvez prendre des antalgiques de type paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (si ces médicaments ne vous sont pas contre-indiqués). Vous pouvez également opter pour un antispasmodique comme le Spasfon°.
Les douleurs dans le bas du ventre, d'intensité moins forte, peuvent également être dues à une mauvaise digestion, un mauvais péristaltisme (mouvement des organes à la digestion) et à des troubles du transit (constipation, diarrhée). C'est notamment le cas dans le syndrome du côlon irritable.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Une femme qui se plaint d'une douleur aux ovaires qui persiste ou qui est récurrente doit consulter un médecin généraliste ou un gynécologue. Après un examen clinique et un interrogatoire, le professionnel de santé pourra prescrire une échographie pelvienne.
Un kyste désigne une cavité (ou un sac) remplie de liquide, d'air ou d'une substance semi-solide. Il peut se former dans n'importe quelle région du corps y compris dans les os et dans les tissus mous. Le développement d'un kyste peut relever d'une production bénigne (non cancéreuse) ou d'un processus malin (cancéreux).
Sous anesthésie locale, un médecin introduit une aiguille ou pratique une petite incision afin de vider le contenu du kyste. Le médecin peut aussi pratiquer une incision pour retirer la paroi du kyste, ce qui permet de prévenir sa réapparition. Lorsque le kyste est infecté (un abcès), il est préférable de le drainer.
L'IRM précise le côté du kyste, sa taille, l'aspect de sa paroi, la présence ou l'absence de cloisons ou de végétations, la présence d'une composante solide ou liquide. Elle permet également d'explorer le péritoine, l'épiploon, les aires ganglionnaires et l'atteinte éventuelle des organes de voisinage.