Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
La personne mourante et sa famille doivent également être préparées aux signes physiques caractéristiques indiquant que la mort est proche. La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
En fin de vie, le malade peut avoir un besoin plus important de se reposer et donc passer de plus en plus de temps à dormir. Pour l'entourage, il n'est pas toujours facile de voir son proche endormi. Il est cependant important de respecter ces temps de sommeil.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
"Une personne en fin de vie entend ce qu'on lui dit"
On s'interroge: "Est-ce qu'il/elle peut encore m'entendre?" Il existe un principe fondamental en soins palliatifs qui stipule qu'une personne en fin de vie -même inconsciente, même dans le coma profond- entend ce qu'on lui dit.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Être attentif aux gestes et attitudes : un hochement de tête, un battement de cils pour signifier un accord, un signe de la main pour dire au revoir, une caresse pour manifester ses sentiments, des mimiques et des grimaces pour exprimer une joie, une douleur, une insatisfaction, un sentiment de bien-être.
Les signes positifs de mort (lividités, putréfaction, raideur) seront notés et décrits (voir plus loin). Enfin, tous les éléments pouvant contribuer à identifier le cadavre doivent être notés (aspect général, sexe, anomalies corporelles, cicatrices, tatouages).
1Le temps de l'agonie est le stade ultime avant le décès. L'état du malade se détériore et la mort devient visible. Les proches sont malmenés et les équipes soignantes sous tension. C'est le temps des derniers moments de vie qui peut durer de quelques heures à quelques jours.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Une jolie gourde isotherme pour emporter avec soi ses boissons préférées. Des thés ou des tisanes pas trop parfumés. Une jolie paire de gants pour protéger ses mimines du soleil et du froid. Une crème toute douce pour prendre soin de sa peau abîmée par les traitements.
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
Je te souhaite une bonne continuation dans ta vie sentimentale. Je te souhaite de trouver ton bonheur avec une autre personne qui saura t'aimer mieux que moi. Merci pour tous les beaux moments que nous avons passés ensemble. Je te demande pardon pour tous les moments douloureux, d'incompréhension et de disputes.
La circulation sanguine ralentit également, elle se concentre sur les organes vitaux, les extrémités du corps comme les mains ou les pieds sont froids. L'oligurie et l'altération de sa respiration s'accentuent, même si le mourant n'en a pas conscience. La somnolence déjà présente peut laisser place à la léthargie.
Combien de temps peut-on vivre en soins palliatifs ? Il n'y a pas de règle, cependant on estime que les soins palliatifs ont une durée moyenne de 18 jours, mais cela peut être plus ou moins selon les patients.
Ce sentiment de perte à venir est souvent associé à une véritable crainte : peur de rester seul, crainte de perdre son indépendance, anxiété face à la diminution de sa vie sociale, etc.
En fin de vie, une baisse de tension artérielle et une tachycardie sont normales. Il n'est souvent plus nécessaire de surveiller assidûment les signes vitaux. Si le pronostic est de quelques mois à quelques semaines, une hydratation parentérale ou sous-cutanée peut être envisagée.
Dernier souffle de vie, dernière respiration avant la mort. Traduction anglais : last breath.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.