La créosote est un revêtement ressemblant à du goudron qui est très difficile à enlever, même avec une brosse à cheminée rigide, un grattoir, etc. La créosote la plus facile à enlever est la suie grise, brune et noire ultra-claire. Cette forme de créosote s'enlève assez facilement avec une brosse à cheminée rigide.
Si, malgré tout, de la créosote recouvre les parois de votre cheminée, il existe un produit permettant de la retirer, sans endommager le conduit intérieur (tuiles de céramique ou chemisage d'acier inoxydable). Lorsqu'il est appliqué, ce produit dissout la créosote et l'absorbe.
Utilisez des bûches de petite taille, car elles brûleront plus proprement et formeront moins de créosote. Faites brûler peu de bûches à la fois. Faites entrer assez d'air dans l'appareil à combustion pour que les flammes soient vives, favorisant ainsi une combustion complète et produisant moins de fumée.
Si le dépôt de bistre est peu important, vous pouvez utiliser une poudre chimique spéciale débistrage. Cette poudre va ramollir le bistre, le rendant friable et cassant. Vous pouvez aussi opter pour des bûches de ramonage chimiques, qui permettront de commencer à retirer le bistre.
Si le goudron est sec, massez la salissure avec du beurre. Dès qu'il est ramolli, le goudron s'enlèvera facilement. Ensuite, avec un linge imprégné d'une solution faite d'une cuillerée à soupe de cristaux de soude pour un bol d'eau chaude, nettoyez la tache de gras.
Une mauvaise qualité de tirage : le diamètre d'évacuation des fumées doit être supérieur à celui de la gaine. On préfèrera un conduit étroit et haut à une ouverture large et courte. Une mauvaise ventilation : la quantité d'air qui arrive doit être proportionnelle à la dimension du conduit.
Le goudron, ou bistre, qui s'écoule lentement d'une chaudière en fonctionnement est preuve d'un défaut. Ce défaut peut être dû soit à une mauvaise utilisation de la chaudière, trop faible, soit à un bois trop humide, soit à une chaudière surdimensionnée, soit à une fuite entre un joint et les tuyaux, etc.
La question est pourquoi ? La raison est simple, votre poêle n'arrivera pas à faire monter en température votre conduit de fumée et du coup le choc thermique (différence entre le conduit et l'air ambiant ) vous créera une condensation !
Le raccord anti-bistre se positionne entre le poêle et le tuyau de raccordement. Il permet de supprimer tous les problèmes de débordement de bistre au niveau de cette jonction.
La présence de bistre dans votre conduit de cheminée est dangereuse. En effet, cette couche noirâtre est extrêmement inflammable . En règle générale, c'est le bistre qui est à l'origine des départs d'incendies dans les conduits d'évacuation.
La durée de vie moyenne d'un insert de cheminée est généralement comprise entre 8 et 12 ans. Il est parfaitement possible qu'un fabricant choisisse de vous indiquer une durée de vie inférieure ou supérieure à cette moyenne. En général, la qualité des matériaux utilisés fait fortement varier cette donnée.
Le cyprès, le pin, l'épicéa, le bouleau et le peuplier ne sont pas assez efficaces pour être du bois de chauffage car ils brûlent trop rapidement, les émissions de fumée sont trop élevées et ils entraînent une accumulation excessive de suie ou de cendres.
Le chêne : c'est l'une des meilleures essences pour le chauffage en raison de sa densité élevée et de sa longue durée de combustion. Il brûle lentement et produit peu de cendres et de suie. Il est également riche en énergie et produit une chaleur agréable.
Vous pouvez utiliser du diavolin, qui est un produit chimique qui érode la substance sans endommager la cheminée. Très souvent, cependant, il est nécessaire de procéder mécaniquement, c'est-à-dire de poncer la couche de goudron-créosote si elle est abondante et ancienne.
Vous vous demandez peut-être comment nettoyer des poutres en bois au quotidien ? Vous pouvez utiliser un chiffon humidifié avec du savon Noir. Nous vous conseillons le Savon Noir SN800.
Le hêtre : à haut pouvoir calorifique, son apport énergétique est considérable. Par ailleurs, il dégage une odeur agréable lors de la combustion, et il est très apprécié pour le fumage des aliments. Le chêne : d'un pouvoir calorifique très élevé, il offre la meilleure combustion. Ce bois procure une belle flamme.
Brûlez un feu chaud et vif
Cela contribue ainsi à la formation de bistre. Pour éviter cela, privilégiez les feux chauds et vifs. Lorsque vous allumez la cheminée, assurez-vous d'avoir suffisamment d'air pour favoriser une combustion rapide et complète du bois.
Les couches de combustibles s'étant accumulées, la température de la cheminée et la concentration d'oxygène interne atteignant des valeurs critiques, les résidus (bistre) s'enflamment (auto inflammation) et peuvent provoquer un incendie.
Le deuxième problème, c'est qu'il y a du bistre en combustion au sein de votre cheminée. Une façon de vérifier cela, c'est d'aller dehors et de regarder la couleur de la fumée qui s'échappe de la cheminée. Si la fumée est noire, c'est que vous êtes face à un feu de cheminée.
L'une des principales causes se justifie par un phénomène thermique : la rencontre de l'air chaud et humide, avec une paroi relativement froide. Imaginez ce qui peut se produire si votre conduit de raccordement est mal isolé avec l'évacuation des fumées : de l'humidité dans votre cheminée.
Le raccord anti-bistre émail noir mat se positionne sur la buse du poêle, lorsque la sortie est sur le dessus de l'appareil. Il permet de supprimer tous les problèmes de débordement de bistre au niveau de la jonction entre le poêle et le tuyau émail noir mat.
Le dégoudronnant est utilisé pour les foyers fermés de poêles à granulés, d'inserts, récupérateurs de chaleur... Il permet de déssècher, d'effriter les goudrons et créosotes et de faciliter le nettoyage pour un ramonage mécanique.
Comment savoir si le ramonage est bien fait ? Cette question est délicate, car on n'a pas la tête dans le conduit. Le plus simple est d'oser observer son ramoneur travailler afin de voir comment il procède. Ainsi vous serez en mesure d'apprécier ou non le travail effectué.
1. Couleur d'un brun jaunâtre préparée à partir de la suie et qui fut employée, comme encre ou en lavis, du Moyen Âge au début du xixe siècle environ. 2. Matière brunâtre qui se condense parfois sur les parois des conduits de cheminée.