« Si nécessaire, un tribunal peut prendre une ordonnance restrictive afin que la famille soit tenue de garder ses distances », souligne Alix Thellier, avocate au barreau de Paris. Un adulte peut également demander une ordonnance restrictive quand lui ou ses enfants sont victimes de violences physiques.
Pour supporter son conjoint plus facilement, il faut refaire quotidiennement le choix conscient de partager sa vie avec lui. Régulièrement, rappelez-vous pourquoi vous avez choisi de vivre avec cette personne. Remémorez-vous ses qualités, vos moments de complicité, et tout ce qu'il vous apporte au quotidien.
Que puis-je faire si je fais partie d'une famille toxique ? La première étape est de se rendre compte de la situation. Ensuite, il est plutôt important de rechercher un soutien psychologique, en particulier d'un psychologue spécialisé dans la thérapie systémique.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Une relation est dite toxique, lorsqu'elle engendre une souffrance pour la personne au sein de celle-ci. Il peut s'agir d'une souffrance physique ou psychique, prenant un caractère envahissant et qui va handicaper le quotidien de la personne issue de cette famille.
Ce débordement émotionnel que l'on nomme burn-out ressemble beaucoup à de la dépression. Le cerveau est saturé et en état de stress majeur et cela peut entraîner des comportements dangereux pour soi ou pour l'enfant, ou un désintérêt face à sa situation familiale. Ce n'est pas un épiphénomène.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Pourquoi est-ce qu'on rabaisse ? Parfois, le rabaissement est intentionnel. Ceux qui rabaissent quelqu'un volontairement montrent par là leur besoin de dominer, de contrôler et de manipuler celui qu'ils maltraitent ou qu'ils comparent aux autres. C'est le côté méchant, violent.
Oui, il est possible de ne pas aimer son père et/ou sa mère. Ou plus exactement, il suffit parfois d'un événement, d'une blessure symbolique de trop, pour que, par désespoir, l'amour que l'on éprouve pour un parent, se transforme en haine.
Vivre loin de sa famille implique de commencer à écrire sa propre histoire. Il n'est plus possible, dès lors, de s'encombrer des problématiques d'un passé familial. Néanmoins, celles-ci continuent de peser sur ceux que l'on laisse au pays et qui voudraient bien que l'on s'y attelle de nouveau !
pour s'affranchir, se libérer et vivre sa vie …. L'idéal est de pouvoir dialoguer, mais ce n'est pas toujours possible, soit par crainte d'émotions trop fortes ou parce qu'on pense que le parent n'est pas prêt à écouter, ou parce que le parent à qui on voudrait s'adresser est déjà décédé.
Maman renvoie à la sphère privée, à l'affectif
Pensons à l'expression C'est l'heure des mamans. À l'école élémentaire, l'enfant gagne en autonomie et le mot s'efface au profit de mère. La différence entre la sphère privée et la sphère publique est cette fois bien claire.
Locution nominale
Personne que l'on considère comme sa mère sans avoir de lien biologique avec elle.
La mère est le parent biologique ou adoptif de sexe féminin d'un enfant, le parent biologique ou adoptif de sexe masculin d'un enfant étant le père, et définie en langue française comme une « femme qui a mis au monde, élève ou a élevé un ou plusieurs enfants ».
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Parent ou personne ayant la garde d'un enfant, dont le comportement à l'égard de celui-ci est fait de sévices physiques, de brutalités parfois contrôlées, de négligences, voire de privations de soins, de manifestations de rejet ou de défect affectif, d'exigences éducatives sadiques ou disproportionnées à l'âge.
Est-il normal d'accuser et de juger ses parents ? La question est épineuse, mais sa réponse est simple : oui. Il est naturel et légitime de prendre conscience de l'impact d'un parent toxique ou d'un climat de violence familiale sur le devenir d'un adulte. Tout enfant idéalise ses parents quel que soit le vécu familial.