Ne ripostez pas et n'attaquez pas l'accusateur.
Répondre avec colère ou attaquer l'accusateur peut aggraver la situation. Il est important d'être respectueux et professionnel, même si vous estimez que les accusations sont injustes.
Agir par la voie pénale
Vous pouvez donc déposer une plainte simple, que vous connaissiez ou non l'auteur des propos, soit en vous rendant au commissariat ou à la gendarmerie, soit en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception au Procureur de la République.
La méthode classique : Vous pouvez porter plainte pour calomnie en vous rendant dans la gendarmerie ou le commissariat de votre choix. Un officier de police va enregistrer votre plainte pour calomnie, puis transmettre cette plainte au procureur qui va décider de l'engagement ou non de poursuites.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
L'accusateur doit savoir que le fait est faux
Vous devez démontrer que la personne qui a proféré les fausses accusations savait que son accusation était fausse ou exagérée. C'est ce qui caractérise son intention frauduleuse.
L'accusé, ou son avocat, pourra d'ailleurs contre-interroger les témoins de la poursuite. Ensuite, l'accusé, avec ou sans l'aide d'un avocat, pourra se défendre contre les accusations de la poursuite. Il peut aller témoigner devant le juge, présenter des preuves ou interroger ses propres témoins.
II - Comment se défendre d'une accusation mensongère au travail ? Pour se défendre d'une accusation diffamatoire, l'accusé peut déposer plainte dans un délai déterminé, à condition de rapporter la preuve de la constitution du délit.
Dites non à ce qui ne vous convient pas, rappelez en quoi le propos est inapproprié dans la situation : « Stop, pas cela, ou pas ici ». En tenant ainsi tête à l'agresseur, vous aurez déclenché un processus dit de « renforcement négatif », une logique qui le poussera à renoncer.
Gardez à l'esprit que votre agresseur va tout faire pour vous déstabiliser. Alors essayez de ne pas réagir de manière trop impulsive, ce serait lui démontrer l'emprise qu'il a sur vous. Au contraire, feignez l'indifférence en répondant avec humour ou en gardant le sourire.
- s'il est agressif : renvoyez lui la balle; sans agressivité. Entrainez vous à dire des phrases comme 'Je vois que tu es particulièrement agacé'. S'il continue, à vous dire par exemple : 'c'est toi qui me mets dans une colère noir', répondez là encore, d'un ton 'calme' : 'oui, tu es complètement en colère.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Pour déposer une plainte sans preuve, il faut se rendre dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie et exposer les faits litigieux aux agents présents. Il est également possible d'adresser une lettre recommandée avec accusé de réception au procureur de la République.
Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Ces peines peuvent être aggravées et aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende : quand le faux témoignage a été monnayé contre un don ou une récompense ; quand il est émis sur un fait passible d'une peine criminelle.
La preuve est en droit « la démonstration de la réalité d'un fait, d'un état, d'une circonstance ou d'une obligation ». Elle peut être déclinée sous deux formes principales : littérale ou verbale notamment à travers les témoignages ou encore des enregistrements.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Une procédure abusive, en droit civil, est le fait d'engager ou de poursuivre une action en justice injustifiée. Le droit d'agir en justice est un principe fondamental, mais l'abus de ce droit peut être sanctionné.
Les réponses doivent être brèves et simples. Il ne faut jamais apporter une aide mémoire, cela dénigre toute crédibilité. Il faut alors connaître toute son histoire. Et par-dessus tout, il faut éviter les attitudes agressives, souvent provoquées par l'autre partie.
L'avocat commis d'office est désigné pour défendre l'intérêt d'un accusé dans le cadre d'une procédure judiciaire résultant d'un conflit.