Sur les 40 patients interrogés, porteurs d'un cathéter au thorax, 35 % des répondants ont assuré prendre une douche complète sans se mouiller, 30 % prennent une douche sur le bas du corps et utilisent le gant sur la moitié haute, 25 % se lavent intégralement au gant.
Pour le fixer, on étale sur la peau, autour de l'emplacement du cathéter, un gel adhésif – à base de silicone hypoallergénique avec une faible teneur d'acétate d'éthyle. On attend trois minutes, puis on pose ce « pansement » Secuderm® au-dessus du cathéter et sur le gel (à quatre mains, c'est plus sûr !).
«La pose d'un cathéter est, en soi, mal supportée par nos patientes, témoigne ainsi Irène Kriegel, anesthésiste-réanimateur et chef du service de jour à l'Institut Curie.
- Il n'y a pas de position interdite pour dormir. - L'exposition de la cicatrice au soleil est à éviter pendant 1 an (même l'écran total n'évite pas le risque d'hyperpigmentation). AVEC AIGUILLE DANS LE BOÎTIER - Le pansement qui recouvre l'aiguille ne doit pas être mouillé.
L'apparition d'une douleur dans le cou, l'épaule ou le bras ou l'installation d'un œdème du membre du côté du dispositif doit faire suspecter la formation d'une thrombose dans la veine où se trouve le cathéter. La aussi un avis médical s'impose. Vous pouvez vous habiller de façon habituelle.
On l'appelle PICC ou cathéter brachial.
La pose se fait au bloc opératoire, en ambulatoire (vous rentrerez chez vous le jour même). Elle est réalisée par un spécialiste sous anesthésie locale. Après une petite incision, le dispositif est installé sous la peau. Le petit tuyau (cathéter) qui prolonge cette chambre est introduit dans une grosse veine.
Staphylocoques à coagulase négative
Ces staphylocoques sont la cause la plus fréquente d'infection de cathéter. Un état fébrile isolé ou associé à une infection du site d'insertion représente le tableau clinique habituel. La survenue d'un état septique sévère est rare.
Un cathéter veineux périphérique (CVP) est inséré chez plus de 70% des patients hospitalisés, ce qui en fait le geste invasif le plus fréquemment pratiqué. Afin de prévenir les complications locales ou systémiques, il est recommandé de changer systématiquement les CVP après 72 heures.
Cathéter posé en sous cutané, utilisé pour l'administration essentiellement en bolus de faibles volumes de médicaments par exemple : Insuline, Héparine (Clexane®), Facteur de croissance (G CSF), Morphine, etc… Fréquence changement : Tous les 5 jours. En cas de douleur, rougeur, écoulement, induration, infiltration.
Soin du pansement
Laissez tous les pansements en place pour 48 heures. Après 48 heures, tous les pansements peuvent être enlevés si le site sous le pansement a formé une gale. Il est normal d'observer un peu de sang séché sur les pansements.
plus de 96 heures (B2). Chez le patient au capital veineux limité, sous réserve d'une surveillance attentive du site d'insertion et en l'absence de complications, il est possible de laisser en place le cathéter pour une durée plus longue (C3).
Antisepsie de la peau
Procéder à une antisepsie large du point d'insertion du cathéter et laisser agir l'antiseptique avant de ponctionner la veine (ne pas l'essuyer avec une compresse sèche). Ne pas appliquer de solvant organique (acétone ou éther) avant la pose du cathéter.
Egalement appelé voie veineuse centrale ou voie centrale, c'est un dispositif plus lourd. Il est implanté dans une grosse veine du thorax ou du cou puis conduit jusqu'à la veine cave supérieure.
Pendant ou après la chimiothérapie, les nerfs agressés peuvent engendrées des douleurs ressenties comme des fourmillements, des engourdissements. Ces douleurs peuvent devenir malheureusement chronique.
L'injection dans la chambre implantable est également plus confortable et moins douloureuse que le fait de piquer directement dans la veine puisque l'aiguille ne traverse que la peau qui se situe au-dessus du boîtier.
Assurez-vous d'avoir dès maintenant les médicaments prescrits par votre oncologue, notamment pour vous aider à supporter les effets secondaires. Prévoyez, autant que possible, des activités qui vous font plaisir : dormir ou sortir (en prenant des précautions d'hygiène), voir vos proches ou rester seul.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
C'est l'oncologue qui décide, en concertation avec le chirurgien, du retrait de la chambre à cathéter implantable. Il se fait généralement quelques mois après la fin des traitements.
Ce système permet de vous administrer les médicaments de chimiothérapie, en préservant votre capital veineux périphérique (principalement les veines du bras), et d'améliorer votre confort.
Pendant une chimiothérapie, il est important de traiter vos cheveux avec douceur. Ne les lavez pas trop souvent et utilisez toujours un shampooing doux. Si vous utilisez un sèche-cheveux, réglez-le à la température minimale. Évitez le soleil, les colorations et les permanentes, qui dessèchent les cheveux.
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Voici comment se raser les cheveux en toute sécurité avant la chimio. Si vous choisissez de vous raser les cheveux, faites-le avec une tondeuse (électrique) et méfiez-vous des petites blessures. Coupez-vous d'abord vos longs cheveux courts, ensuite passez à la tondeuse pour plus de confort et de facilité.