Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Avant d'exercer son autorité, encore faut-il l'asseoir, c'est à dire mettre en place des règles et les faire respecter. Il s'agit de décider pour les autres. Parfois même de les contraindre à rentrer dans les clous. Exercer son autorité, aussi curieux que cela puisse paraître commence souvent par "autoriser".
L'autorité correspond au droit de pouvoir commander, d'être obéi. Elle implique les notions de légitimité, de pouvoir, de commandement et d'obéissance.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Punition positive : Avec ce type de punition, l'enfant doit faire quelque chose qu'il n'aime pas. Par exemple, si votre enfant n'a pas fait sa tâche de la semaine, il doit la faire et vous aider à faire une autre tâche. Punition négative : Dans ce cas-ci, l'enfant se fait enlever quelque chose qu'il aime.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
La fermeté c'est le respect du cadre, des règles de vie, du monde de l'adulte et de ce qu'impose la situation. Etre bienveillant c'est le respect du monde de l'enfant, des étapes de son développement. Etre les 2 à la fois c'est le gage d'une autorité qui sera posée de façon juste et qui sera acceptée par l'enfant.
Troisième partie / La désobéissance à la loi n'est juste qu'à la condition d'être justifiée par une norme de justice supérieure fondée en raison. Si une loi peut être injuste, alors il est justifié d'y désobéir.
Ne pas crier aide à renforcer le pouvoir parental. Éviter d'élever la voix pour vous faire obéir car les enfants vous obéiront alors pas peur et non par respect. C'est donc en restant vous-mêmes calmes que vous aurez plus de prise sur eux. Les cris affaiblissent l'estime de soi des enfants.
Les six émotions capables de nous faire crier sont la douleur, la colère, la peur, le plaisir, la tristesse et la joie. Le fait que le cerveau percoive plus rapidement les cris non alarmants pourrait être probablement due aux exigences de contextes sociaux évolués et complexes chez les humains.
Le câlin. Lui apprendre à demander de l'aide. Participer aux tâches. La privation à bon escient.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
On dit d'un adolescent qu'il est difficile, d'abord parce que les structures classiques proposées sont en échec face à lui. Il n'est pas, lui, « personnellement difficile », mais il est difficile pour tous les autres de le comprendre, de lui donner une place, de s'occuper de lui.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Pour imposer le respect, il faut également oser dire oui et non, exprimer posément notre pensée, notre désaccord, partir quand une situation cesse de nous convenir, ne pas laisser autrui envahir notre bulle, notre espace vital. En fait, pour se faire respecter, il suffit en fait d'être ce que l'on est.