Un acide est un composé qui lorsqu'on le met dans l'eau (ou dans d'autres milieux liquides), libère de l'hydrogène, sous la forme d'ions H+. Plus il y a aura d'ions H+ dans une solution , plus intense sera l'acidité.
Selon la définition de Brønsted, un acide est une espèce chimique susceptible de perdre un ou plusieurs proton(s) (H+). Pour nos explications, on considèrera des monoacides : un seul H+ est mis en jeu. Pour un acide fort AH, la transformation est totale dans une solution aqueuse.
Structure générale d'un acide aminé
On a donc une molécule possédant deux groupements ionisables : l'un acide (COOH <—> COO – + H+), l'autre basique (NH 2 + H+ <—> NH3+). L'atome de carbone sur lequel est fixé le groupement amine – NH2 et le groupement acide carboxylique – COOH est appelé par convention carbone alpha.
Un acide est une substance capable de donner un ou plusieurs protons sous forme d'ion hydrogène H+ à une autre substance : c'est un donneur de proton. Une base est une substance capable de recevoir un ou plusieurs protons sous forme d'ion hydrogène H+ provenant d'une autre substance : c'est un accepteur de proton.
Les acides réagissent souvent en dégageant de l'énergie avec d'autres composés chimiques appelés bases (les alcalis des Anciens), qui, elles, donnent des doublets électroniques et ont le pouvoir de générer, en tout ou partie, l'ion hydroxyle dans l'eau.
L'acide fluoroantimonique est un mélange en proportions variables de fluorure d'hydrogène et de pentafluorure d'antimoine. La combinaison 1:1 de ce mélange, de formule chimique HSbF6, correspond au superacide connu le plus fort, capable de protoner même des hydrocarbures en carbocations.
Puisque cet ADN chargé négativement dissous dans l'eau ne peut plus émettre de protons, il n'est pas (plus) à proprement parler un acide. Le terme acide désoxyribonucléique fait référence à un état non chargé dans lequel des protons sont attachés aux résidus phosphate.
C'est un composé physique généralement défini par ses réactions avec des produits chimiques complémentaires, les bases. Un acide a un pH inférieur à 7. Plus le pH est bas, plus l'acide est fort.
En théorie ou en laboratoire, une eau dont le pH est plus petit que 7,0 est reconnue comme étant acide.
L'eau à l'état liquide est un composé amphotère à la fois acide et base au sens de Brønsted (susceptible de capter et de perdre un ). Il lui correspond les deux couples acido-basiques : H 3 O + / H 2 O et H 2 O / OH − .
pH = - log [H3O+]
où [H3O+] est la concentration molaire en ions oxonium H3O++ exprimée en moles par litre.
Les ions hydrogène sont responsables de l'acidité d'une solution : lorsqu'ils sont plus nombreux que les ions hydroxyde la solution est acide. Inversement les ions hydroxyde sont responsables du caractère basique (basicité) d'une solution: lorsqu'ils sont plus nombreux que les ions hydrogène la solution est basique.
une consommation excessive d'aliments acidifiants, comme la viande, le poisson, les céréales, les produits raffinés…, la sédentarité et le manque d'oxygénation, qui limitent l'efficacité des poumons et des reins, organes d'élimination, à éliminer les déchets.
L'acide sulfurique est l'acide le plus fort de notre liste avec une valeur pKa de -10, donc HSO4- est la base conjuguée la plus faible.
En 1909, le biochimiste danois S.P.L. Sørensen, comprenant que les vitesses des réactions enzymatiques dépendaient de la concentration des ions hydrogène et non de l'acidité totale, inventait le pH.
Le potentiel d'hydrogène, ou pH, indique en effet la concentration d'hydrogène dans un liquide et permet de mesurer le degré d'activité de l'ion hydrogène à l'intérieur de celui-ci.
L'abréviation pH renvoie à la notion de Potentiel Hydrogène. Ce concept est utilisé pour déterminer le degré d'acidité ou de basicité d'une solution chimique. L'échelle pH est divisée en échelons de 0 à 14, plus ce chiffre est petit, plus l'acidité est élevée. Plus ce chiffre est élevé, plus le produit est alcalin.
L'ADN stocke l'information génétique à long terme.
Il transmet l'information génétique pour faire de nouvelles cellules. L'ARN quant à lui, est utilisé pour transférer le code génétique du noyau aux ribosomes, en vue de concevoir des protéines.
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau. Ce noyau renferme toute notre information génétique. Celle-ci est contenue dans nos chromosomes qui contiennent eux-mêmes notre ADN.
L'ADN : peut être conservé dans un tampon (10mM Tris pH=8) additionné d'EDTA (1mM) à 4°C. A pH 8, la dégradation de l'ADN est notablement plus faible qu'à pH 7. L'EDTA permet de chélater les ions divalents (nécessaires pour les nucléases) et évitent la croissance de microorganismes.
L'eau absorbe et disperse la chaleur produite par la réaction, ce que l'acide ne fait pas dans le cas contraire. Un truc mnémotechnique permet le rappel de cette procédure : acide dans l'eau = bravo, eau dans l'acide = suicide !
L'acide fluorhydrique a la propriété unique de pouvoir dissoudre presque tous les oxydes minéraux, ainsi que la plupart des métaux (seuls le platine, l'or, l'argent et le mercure ne sont pas attaqués).
Les brûlures chimiques causées par l'acide fluorhydrique sont des urgences médicales. En effet, bien qu'elles ne soient pas impressionnantes en apparence initialement, elles peuvent causer une toxicité systémique pouvant même entraîner un décès [1].
Sur ce plan, le cassis arrive largement en tête de tous les fruits frais. Il possède en effet un indice PRAL de - 6,5. Bon à savoir : l'indice PRAL (potential renal acid load) permet de mesurer l'effet acide ou basique d'un aliment sur l'organisme.