La cérémonie se déroule de la manière suivante : Il demande l'accord de la future mariée que l'union puisse avoir lieu. L'imam fait un discours sur les conditions du mariage ainsi que l'importance de l'amour. Les mariés récitent le premier chapitre du Coran.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
« Dans notre religion et notre tradition, l'homme doit payer la dot et assumer les dépenses de la vie future du couple.
Le déroulement de la Khotba au sein d'une famille algérienne
Pendant la Khotba, femmes et hommes sont souvent installés dans deux différentes pièces. Le prétendant est accompagné de son père, son oncle ou un grand frère et entourés par les membres masculins de la famille de sa bien-aimée.
Afin de délivrer une autorisation de mariage mixte, les autorités algériennes exigent un ensemble de conditions. En effet, le ressortissant étranger doit impérativement être en situation régulière en Algérie. Celui-ci doit donc être détenteur d'un visa d'entrée en cours de validité ou d'une carte de résident étranger.
Comme pour la mariée, la famille de l'époux prend en charge les frais pour sa tenue et celle des témoins. C'est elle qui paie aussi les alliances, les frais administratifs, le bouquet de la mariée, les frais de réception des invités du marié, l'enveloppe pour le prêtre et sa paroisse en cas de mariage à l'église.
La cérémonie, réservée uniquement aux femmes, se déroule toujours le soir au domicile des parents de la future épouse. En se faisant ainsi « tatouer » sur les mains et les pieds, la future mariée indique à ses prétendants que son cœur est à jamais pris.
Conclusion. 41Le halal règle les comportements sexuels et plus uniquement des filles comme l'imposait le nif : désormais le passage par le religieux fait que toute relation hors mariage (avant ou pendant) est condamnée tant pour les hommes que pour les femmes.
Hlel est un mot arabe que les jeunes utilisent fréquemment pour designer leur “petite-amie”. Bien que plus qu'un simple relation physique, la hlel est une femme que l'on perçoit comme une “fille à marier”, de ce fait le terme désigne également une fille sérieuse, chaste, vierge.
La demande en mariage ou Khotba
C'est quand toute la smala du marié, ses parents, frères, sœurs, tantes, cousines … débarque chez celle de sa chérie pour demander sa main (à son père). Et c'est aussi l'un des moments les plus redoutés du couple qui espère que les familles vont “matcher”.
La dot, ou le « mahr »
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
La tradition dit que c'est la mariée, ou la famille de la mariée, qui achète l'alliance du marié. Cela remonte à l'histoire passée où la famille de la mariée offrait des cadeaux au marié en échange du mariage.
Dans la majeure partie des cas, il s'agit de la personne ayant fait sa demande qui s'occupe des frais. Cependant, les futurs mariés peuvent également partagés l'achat en s'offrant chacun une bague.
Il faut également noter que chez les protestants et les orthodoxes, les hommes et les femmes portent leurs alliances sur la droite. Ces religions demandent de porter l'alliance sur la main droite parce que la droite symbolise le lien avec Dieu. Quant à la bague de fiançailles, elle se portera sur la main gauche.
La cérémonie religieuse
Il n'est pas obligatoire de se marier à la mosquée. La cérémonie peut s'organiser à la mairie, au futur domicile du couple, au domicile des parents ou ailleurs, du moment que les conditions de mariage sont réunies.
Selon le droit général catholique, l'âge minimal du mariage est de 14 ans pour les filles et de 16 ans pour les garçons.
La cérémonie religieuse est suivie d'une fête qui se déroule généralement sur plusieurs jours (parfois jusqu'à une semaine), selon le désir des familles. Dans les pays musulmans, les festivités ont souvent lieu les jeudi et vendredi.
Les conditions du mariage sont la présence du tuteur de la mariée, l'acceptation des deux époux, le mahr de l'époux à l'épouse, le contrat de mariage et plusieurs témoins.
Voici également l'invocation pour celui qui cherche à se marier: Invocation de Moussa (alayhi salam) : “Seigneur, j'ai grand besoin de toute grâce dont Tu voudras bien me gratifier !” Source : Sourate 28 Verset 24.
Le bien qui t'arrive provient de Dieu ; le mal qui t'arrive ne peut venir que de toi-même. Et qui te fera connaître ce qui est le jour de malheur ? Le jour où les hommes seront comme des papillons qu'on disperse, Où les montagnes seront comme des flocons de laine cardée.
INTERNATIONAL - Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser. Le prophète Mohammed (QSSL) disait dans un hadith: "Nul d'entre vous ne prendra sa femme comme on prendrait une bête, et qu'il y ait entre vous un messager: le baiser". Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser.
La nekacha est une femme spécialisée dans la réalisation de tatouages au henné. Elle a la responsabilité de sublimer comme il se doit la mariée. Ainsi, sur ses mains mais aussi ses pieds, la mariée recevra des tatouages temporaires semblables à des arabesques qui auront pour chacun d'entre eux une symbolique forte.
Au cours de cette cérémonie, on dessine au henné sur les mains et les pieds de la future mariée. Cette coutume se déroule généralement chez la famille de la mariée en présence des femmes de la famille de la mariée et du marié. Dans certains pays, ce sera à une nekacha ou negafa d'appliquer le henné.
Pour ce qui est de l'organisation de la cérémonie du henné c'est à la charge de la famille de la jeune femme. Evidement c'est le repas, la neggafa, la tatoueuse et même l'orchestre ou le DJ sont compris dans les frais.