L'amnésie consiste en une incapacité totale ou partielle de se remémorer des expériences récentes ou éloignées dans le passé. Lorsque l'amnésie est induite par une perturbation psychologique plutôt qu'un trouble médical général, on parle d'amnésie dissociative.
Cette amnésie de l'enfance est connue de longue date, toutefois les recherches menées ces dernières années ont montré que non seulement les adultes n'ont pas de souvenirs de moments vécus avant l'âge de 2 ans, mais qu'ils en ont également très peu pour les moments vécus entre 2 et 6 ans.
Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Un des exercices de rééducation les plus courants consiste à favoriser les l' « encodage » de l'information et son « rappel » par des indices ; sur une liste de mots à retenir, il faut rappeler au sujet qu'il y a un nom de fleur, cela facilitera grandement le rappel.
La majorité des adultes situent leurs premiers souvenirs d'enfance entre 3 ans et 4 ans. Avant cela, ils ont presque tout oublié. C'est ce qu'on appelle l'amnésie infantile. En fait, vers 8 mois, les bébés sont capables d'avoir quelques petits souvenirs.
«La mémoire n'est pas quelque chose de fixe, c'est un processus actif et dynamique. Lorsque le bébé naît, son cerveau n'est pas encore mature au niveau neuronal, explique-t-il, car de nouveaux neurones vont se créer. En se mettant en place, ils vont déstabiliser les souvenirs existants.
L'oubli a donc sa fréquence : ces données suggèrent que pendant l'oubli volontaire, l'activité dans l'hippocampe, une zone clé de la mémoire, est régulée par le cortex préfrontal. L'activité dans l'hippocampe est « commutée sur une fréquence différente », à laquelle les données ne sont plus codées. Donc oubliées !
Face à des troubles de mémoire soudains et associés à d'autres symptômes, une consultation est urgente. Sinon en cas de pertes de mémoire persistantes et gênantes, un bilan est nécessaire. Les capacités de mémorisation peuvent être augmentées par une stimulation intellectuelle et des relations sociales.
L'oubli est aussi important que le souvenir
Certains mécanismes favorisent la perte de mémoire. L'un d'eux consiste à affaiblir, voire éliminer, des connexions synaptiques entre neurones qui servent à coder la mémoire.
L'abus infantile est une expérience que personne ne devrait vivre. Malgré cela, un travail personnel peut être fait pour reconstruire les morceaux brisés que cet événement traumatique a représenté. Nous ne pouvons jamais effacer le passé, mais nous pouvons travailler à avoir un avenir meilleur.
Peut-on se rappeler, par exemple, de sa naissance ? « Non, c'est impossible », répond sans hésiter le neuro-psychologue Francis Eustache, « car les structures cérébrales qui servent à fabriquer les souvenirs ne sont pas encore matures ».
La réponse simple : 74 ans. C'est, en moyenne, le moment considéré comme la transition vers le vieil âge, selon les participants.
Si nous n'avons pratiquement aucun souvenir avant l'âge de 3 ans, c'est parce qu'à cet âge le cerveau est en pleine reconstruction. Les souvenirs n'y durent pas longtemps, et il faut passer par le langage pour les consolider.
Le test de Dubois consiste à montrer au patient une liste de 5 mots et à lui demander de les répéter immédiatement, puis de recommencer l'exercice après 5 minutes.
C'est l'un des pires ennemis modernes de la mémoire: la tentation de faire plusieurs choses en même temps. La mémorisation demande un effort pour lequel le cerveau doit être disponible. "Les capacités attentionnelles diminuent à partir de 50 ans, c'est physiologique, explique le Dr Boutoleau-Bretonnière.
Dans la majeure partie des cas, le test de l'horloge consiste à distribuer une feuille blanche vierge sur laquelle la personne qui passe le test doit dessiner un cercle représentant le contour de l'horloge (on parle alors de dessin d'horloge libre).